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Ray Hook, ou le Néo Holmes


Par : Asson
Genre : Polar, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : Présentation


Publié le 20/09/2012 à 20:58:09 par Asson

[c]Note page 1 : Présentation[/c]



Ray, Ray Hook. L'un des plus grands détectives que l'on ait jamais connu. Il a été, il y a peu, sur une affaire qu'on pensait insoluble... Je suis son assistant, Connor Wind. Après une telle affaire, je me suis dis que le mieux serait de la noter, je ne pouvais pas la garder pour moi. Publierais-je un jour ces notes ? Les ferais-je lire un jour à quelqu'un ? Rien ne le garantit, et je n'en sais rien moi même. Voici donc l'extraordinaire affaire de Mr.Ray Hook...

Tout commence il y a peu, nous sommes en l'an 1999, nous appréhendons notre nouveau siècle, qui sera pourtant, sûrement semblable au dernier. Mais c'est sans importance, je m'égare, le fait est, que Ray, m'ait invité chez lui, pour le nouvel an.
Par amitié ? Non. Je suis bien son ami, mais Ray est un solitaire, il ne m'utilise que pour le travail.
D'ailleurs, il n'a absolument pas besoin de moi dans ses enquêtes, et, je pense, qu'il ne souhaite ma présence uniquement pour pouvoir briller totalement en comparaison. Car oui, Ray est brillant. C'est l'homme le plus brillant que je n'ai jamais connu, et je dois avoir l'air, en effet, bien pâle à côté de lui. Mais si je travaille toujours avec cet homme, c'est simplement parce que je suis totalement admiratif, il n'a aucun mal pour résoudre ses affaires. J'espère en apprendre le plus possible grâce à lui, je le considère comme un professeur.
Mais revenons à nos moutons, Ray m'avait donc invité pour le travail, le soir du nouvel an. Si ça le dérangeait de le passer avec moi plutôt qu'avec sa famille et ses amis ? Je ne pense pas, Ray n'a pas de famille, et à part moi, n'a pas d'amis non plus. Si il ne m'avait pas appelé, il l'aurait passé seul, comme toutes ses soirées.
Mais c'est fou comme je pars dans des détails inutiles ! Après tout, la réputation de Ray Hook le précède, il est mondialement connu, ce n'est pas la peine que je décrive son style, sombre, cheveux courts et noirs, habillé en costume pour la plupart du temps. Tout le monde le sait déjà.
Il m'avait donc invité, pour me faire part d'une mystérieuse lettre qu'il avait reçu... Une fois chez lui, sans un bonjour, il me la tendit.
-Lisez Wind, lisez !
La lettre disait ceci :
« Bonjour cher Mr.Hook, je suis un de vos plus grands admirateurs. Je me suis laissé penser, que vous étiez parfait. Dans le rôle de détective, j'entends. Je me demandais donc, si il était possible de vous soumettre une affaire que vous ne puissiez résoudre. Essayez de résoudre celle-ci. Un indice tout de même : Dedans. »
-Et donc ? De quelle affaire s'agit-il ? Demandais-je.
-Suivez-moi !
Il me pressa le pas en direction de l'étage. Une fois arrivés, il me pointa la salle de bain du doigt, sans vraiment y prêter attention, le regard fixé sur la lettre, comme si il pouvait tout savoir sur la personne qui l'a écrite de cette façon...
J'ouvris la porte de la salle de bain, et c'est avec horreur que je vis le cadavre de la bonne de Ray, éventré et pendu. Ou pendu et éventré, aurait rajouter Hook. Celui-ci entra d'ailleurs à son tour.
-Comme vous pouvez le voir, Wind, Clotilde, ma femme de ménage a été assassinée. Ce n'est vraisemblablement pas un suicide, car elle aurait pu s'éventrer ou se pendre, mais pas les deux. Enfin, théoriquement ça doit être possible, mais ce n'est pas le sujet... Il n'y a en tout cas aucun objet coupant ici même, apte à éventrer qui que ce soit.
Il était calme, calme et serein. Presque excité d'avoir une affaire qui s'annonçait si intéressante sur les bras. Je ne comprendrais jamais cet homme, j'aimerais lui ressembler, mais pas en tout point. Là, par exemple, sa bonne est éventrée devant lui, et il n'a aucune émotion, a part l'excitation. Est-il vraiment humain ?
-J'ai trouvé la lettre accrochée à Clotilde. Des idées Wind ?
-Là tout de suite, non... Il faut appeler la police ?
-Non, la police n'est constituée que d'incapables, réglons ça nous même. Me dit-il sans même changer d'intonation.
-Mais, le meurtre de Clotilde ne passera pas inaperçu...
-Hum... C'est vrai. Pour ne pas avoir d'ennuis, prévenons la police. Ne leurs parlons pas de la lettre, et laissons les faire leur petite enquête de côté.
-Mais monsieur, c'est illégal de cacher des informations à la police...
-Qui se soucie des lois de ce genre, Wind ?
-Ben... La police justement.
-Elle n'en saura rien.
Il partit chercher le combiné, et après un bref instant revint.
-Vous vous rendez compte Wind ? En plus de ne servir à rien, ces idiots ont insisté pour venir voir la scène du crime !
-Comme ils le font toujours monsieur... Vous pensez qu'il y a des empreintes ?
-Bien sûr que non, l'homme qui me défit à l'air bien trop malin pour ça, si il y en avait, je ne chercherais même plus à résoudre cette affaire trop simpliste.
Il n'aime pas les forces de l'ordre, comme vous avez pu le remarquer dans le dialogue précèdent. Il les trouve inutiles et inefficaces. Pire, il les trouves gênantes. Et il respecte les criminels, dès qu'ils ont un peu de matière grise.
Le cadavre éventré de Clotilde était donc en face de moi, et je me demandais si Hook serait aussi insouciant si ça avait été ma personne, quand celui-ci s'écria :
-Wind ! Aidez-moi ! J'ai trouvé !
Il était juste à côté de moi, fixant le corps inanimé de la défunte femme de ménage. Il regarda son ventre, ou plutôt ce qu'il en restait, et plongea son bras dedans. Sur le moment, je n'eus aucune réaction, bien trop choqué pour faire quoi que ce soit.
-Aidez-moi voyons, Wind ! Je ne vais pas fouiller seul cette pauvre Clotilde ! Me dit-il l'air sérieux.
Au bout de quelques instants, il ressortit son bras ruisselant de sang, une bille à la main.
-Bingo ! Voilà le pourquoi de l'indice « dedans » du tueur ! C'était évident !
Évident de plonger son bras dans un cadavre ? Je n'irais pas jusque là...
Il me tendit la bille d'une manière si naturelle, que je la pris sans hésitation. Juste avant de me rendre compte qu'elle était recouverte de sang, et que c'était dégoutant. La sonnette retentit. Hook se lava alors rapidement le bras.
-Wind, cachez cette bille, il ne faut pas que ces ahuris la voit ! S'écria-t-il, apeuré.
Il descendit au rez-de-chaussé suite à ces mots. Je le suivis, quelques pas derrière.
A travers la vitre floue présente sur la porte, on pouvait apercevoir plusieurs silhouettes. Ray leurs ouvra.
-Bonsoir messieurs les policiers ! Désolé de vous déranger le soir du nouvel an, mais demain tout cela n'aurait plus été très frais ! Ha ha ! Ria-t-il faussement.
-Assez blagué, asseyez-vous tous deux dans un coin, et laisser faire les professionnels.
C'étaient quatre policiers, trois étant de parfait clones, et le dernier lui, était différent. En effet, il portait une moustache, c'était donc le chef. C'est ce que disait souvent Hook pour parler de leur système de grade.
-Hum, hum. Grogna Ray.
-Pardon ?
L'homme à la moustache s'avança vers lui.
-Il a un problème, le monsieur... Monsieur comment ? Dit le chef de l'escouade de scout venant d'arrivé.
Oui, des scouts, c'est comme ça qu'Hook les appelaient, à cause de l'uniforme.
-Monsieur Hook. J'ai ici une lettre trouvée près du corps de la victime.
Le moustachu parut tressaillir en entendant le nom de la personne qu'il avait en face de lui. Il fit mine d'ignorer ce fait et prit la lettre doucement des mains de Hook.
-Mais... Mais monsieur !
-Taisez-vous Wind.
Me taire ? Mais il leur donne la lettre qu'ils ne sont pas censé lire ! A moins que...
-Hum... Intéressant, je vais aller voir le corps. Où se trouve-t-il ? Demanda le chef.
-Au-dessus, dans la salle d'eau. La salle de bain. Vous savez, cette salle, avec de l'eau qui sort des robinets...
Les quatre scouts partirent à l'aventure. Une fois ceux-ci assez loin, Hook me dit ces quelques mots :
-Voyez-vous, Wind, j'ai pris soin de faire une fausse lettre, afin qu'ils ne nous dérangent pas lors de notre enquête.
Brillant ! Sublime ! Que dire de plus d'un tel génie ! Et d'un tel criminel, par la même occasion.
-Si ils ne sont pas trop idiots, Wind, ils devront partir enquêter en direction du fleuve. Dans la lettre que je leurs ai remis, il est dit :
« Aller à la source la plus proche de ce qui se trouve être la salle de cette lettre »
-C'est pour cela que j'ai insisté sur le fait que la salle de bain, est une « salle d'eau ».
Cet homme m'épatera toujours. Une telle rapidité d'esprit afin de semer les policiers ! Ils ont de la chance qu'il travaille pour la justice, et non pour l'inverse ! Enfin, il travaille surtout pour s'amuser, mais le résultat est le même.
Après quelques minutes, des ambulanciers arrivèrent et prirent le corps. Les scouts encore présents nous posèrent deux-trois questions, et partirent à leur tour, mais juste avant cela, le moustachu prit la parole :
-Euh... Mr.Hook, si vous voulez participer à l'enquête, il n'y a pas de soucis vous savez...
-C'est bien aimable, mais j'ai déjà beaucoup de travail. Une autre fois peut-être.
-Euh... Oui, hum, très bien.
Il salua Ray, il me salua, et partit avec sa petite bande. Hook ferma la porte derrière eux, et s'approcha de moi.
-Très bien, maintenant que ces idiots nous ont fait perdre notre temps, montrez-moi cette bille je vous prie, Wind.
Je pris alors la bille de ma poche, et la sortit, et c'est avec surprise qu'on y découvrit une inscription.


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