"Je me suis toujours demandé pourquoi les étoiles filante sont si belles, peut être que, par-delà leur beauté, elles sont rare et c'est ce qui les rends si belles."



Ce matin je me réveillais, comme tous les autres matins encore dans le rêve de la nuit passée, ce n'était jamais le même rêve d?ailleurs, cela semblait être une deuxième vie, tout était si réel si concret, je me demandais d?ailleurs si le rêve n'était pas la vie et le réel le rêve, enfin la perception du concret par l'humain est unique et propre à chaque individu.



Comme à mon habitude, je me dirigeais vers la cuisine où ma femme Rachel ce matin d'ordinaire avec ses cheveux blonds, ses yeux verdoyants son sourire d?ange son corps qui a mes yeux était parfait, sa tendresse matinale et sa délicatesse que j'adorais, m'avait préparée mon petit déjeuner, à 21 ans passés on me faisait encore mon déjeuner quelle honte ! Enfin personne ne sera là pour en témoigner.
Cette femme était tout ce que j'avais de plus cher au monde, je l'avais rencontrée au lycée, depuis nous étions inséparable, elle savait tout de moi et c'était réciproque. Son sourire pouvait redonner espoir à n'importe quelle personne c'est peut-être pour cela qu'elle est devenu infirmière et membre d'une association humanitaire, l'humanitaire était sa passion


Quant à moi je me dirigeais vers ma voiture après m'être habillé, quand ma femme m'appela :
-Sidney, prend soin de toi, je t?aime mon chéri. Attention aux bouchons j'ai vu qu'il y avait de nombreux accidents ces temps-ci, et ne rentre pas trop tard.
-Ne t'inquiète pas ma chérie, je me dépêcherais, bonne journée Rachel, je t'adore lui répondis-je avant de l'embrasser.


Ce n'était pas ordinaire qu'elle me parle ainsi le matin, pas non plus le sens de ma voiture, garée dans le sens inverse dans lequel j'ai l'habitude ranger ma voiture. Tout ceci ne m'avait pas étonné le jour même , mais en y repensant, tout avait commencé là, en allant à mon petit travail de chef de rayon dans une grande entreprise de supermarché américaine, nous avions tout d'une famille typique New-yorkaise, si ce n'est que nous n'avions pas d'enfant, nous étions patriotes, vivant dans les HLM de New-York, nous étions d'ordinaire citoyens américains en pleins mois d'aout forcés à travailler car, étant jeunes, c'était notre devoir de faire le sale boulot.