"Alors qu'est ce tu vas faire cette après midi ? Pas encore rester ici a rien foutre j'espère !
C'est sur ces mots que j'ai achevé mon repas, j'ai quitter la table sans même prêter la moindre attention à ce connard.
Qu'est ce que ma mère a bien pu lui trouver, il ne l'a jamais comprise ni même soutenu. Mais il a bien trouvé le compte en banque garni de l'héritage familiale. C'est moi qui pendant toute mon enfance l'ai aider à tenir, j'ai fais ce que j'ai pu jusqu'à ce jour ou toute ma vie a basculé. Non ma mère n'est pas morte ce jour là mais le cocktail psychotropes antidépresseurs qu'elle avait ingéré avait laissé des séquelles incurables. Des séquelles au point qu'elle vivait maintenant dans un hôpital psychiatrique drogué à longueur de journée aux anxiolytiques et à de divers calmant. Elle n'a plus aucun souvenir de sa vie après la mort de sa s½ur il y a plus de 35 ans.
Mon père biologique étant parti quand il a appris que son plan cul était enceinte.
Voila comment à 13 ans je me suis retrouvé orphelin, condamné à partager ma jeunesse avec mon beau père.

Je n'ai jamais eu de vrai amis, j'ai toujours été vu comme le mec bizarre qui ne parle jamais, qui est souvent absent mais qui est toujours le premier de la classe.
Les cours ont toujours été d'une simplicité ennuyante pour moi, la raison est sans doute l'enseignement que j'ai reçu du seul au monde que j'ai admiré : Le psychiatre de ma mère.
Ce vieil homme qui paraissait connaître tellement de chose,
toujours prêt à partager son savoir. C'est lui qui m'a enseigné les mathématiques que ces idiots de profs qualifiaient de encore trop compliqué pour un enfant si jeune que moi. J'ai pris des années d'avances en mathématiques, en grammaire, en histoire, en science.
Si seulement cette pouvait être encore là.
Mais il m'avait tellement préparé au fait que je devrais un jour continuer seul et faire les bons choix.
Cette année je rentre en première scientifique, l'année s'annonce aussi plate que les autres, j'attends impatiemment de commencer mes études de psychologie.

J'ai rejoins ma chambre comme tout les jours, mon ordinateur mon autre visage sur internet. Mes seuls vrais amis qui sont bien réels contrairement à mes amis oniriques.
Mon après midi s'est vite écoulé grâce aux jeux vidéos et à toute nos discussions.