Rebirth (Prototype)
Par : GodeHatesUs
Genre : Action , Science-Fiction
Status : Terminée
Note :
Chapitre 1
Publié le 30/07/12 à 02:11:58 par GodeHatesUs
Prenant conscience de la fin de mon sommeil, je grogne de douleur en essayant de me relever. Comme chaque matin, je me sens nauséeux et une migraine force mon réveil. Il me semble avoir ma à chaque centimètre carré de mon corps, que chacun de mes muscles est engourdi et endolori au possible. Mes yeux sont dans un état pitoyable et ne supportent plus la lumière agressive du projecteur du dortoir. Mon organisme, bien que de plus en plus habilité au fil des semaines, ne supporte pas volontiers cette merde qu’on nous injecte pendant la journée.
Cette substance – dont personne ne connaît ne serait-ce que le nom ou la composition exacte- permet aux ouvriers de rester en vie, tout simplement : à la manière d’une véritable drogue, elle booste nos capacités physiques et notre résistance à l’effort, contient des excitants qui nous maintiennent éveillés… sauf si le cœur atteint sa limite et ne parvient plus à suivre. En effet, il est très fréquent que je découvre au réveil un de mes camarades, le corps atrocement crispé et les yeux révulsés, qui ne se réveillera jamais. Et chaque soir, je me demande qui s’éteindra pendant la nuit, quelles paupières la Mort choisira de sceller.
La Station 66 est réputée parmi toutes celles de Prima IV comme ayant les conditions de travail et de vie le plus désastreuses. La première raison est l’hostilité de la planète : les ressources extraites comme l’ellenium ou l’uranium se distinguent par une radioactivité véritablement intense, l’atmosphère contient un lourd taux de gaz mortels pour l’homme, les créatures y sont particulièrement voraces… Mais le pire des fléaux, ici comme partout ailleurs, est l’organisation qui nous « emploie » pour ce boulot de misère.
Il y a une dizaine d’années, la NOVA était vue par le peuple comme un groupe fermé d’illuminés tapi dans l’ombre, et inspirait un sentiment de dédain chez les rares qui s’y intéressaient. Ils se faisaient connaître comme des messagers de l’avenir, distribuant des prospectus un peu partout sur Terre et informant la population par la porte à porte ou sur Internet. Les journaux à scandales et émissions de nuit se plaisaient à relater et à tourner au ridicule les idées « saugrenues de ces rigolos masqués ». Mais ce statut de stupide secte religieuse fut vite balayé lorsque, au lendemain de la Guerre Infernale qui mit la planète à feu et à sang dans la seconde moitié du XXIe siècle, la NOVA fit une apparition héroïque et salvatrice, promettant à la population d’être la solution, l’issue idéale pour faire renaître la planète bleue de ses cendres de haine. De bien belles paroles. Malgré mon jeune âge, je n’étais pas dupe, la Terre était irrécupérable. Pourtant, pour notre famille démunie et par pur désespoir, du haut de nos 6 et 8 ans respectifs ma sœur et moi étions partis pour Mars pour nous engager. Pour nous aucun doute, on n’avait rien à perdre… Si seulement on avait pu se douter.
Coralie et moi avons atterri sur Prima IV il y a trois ans, au terme d’un trajet de dix semaines à travers le système Do. J’avais expressément demandé que nous ne soyons pas transférés avec les 14 ans de ma sœur, ce qui avait été accepté après de longues négociations avec l’administration du siège martien. A peine la navette eut atterri, le sas de nos quartiers s'ouvrit, et c'est à ce moment que l'on comprit ce à quoi on devait s’attendre.
L’équipage de la navette s’était pointé dans nos dortoirs, équipés d’armes que je n’avais jamais vues auparavant : elles avaient la forme de fusils d’avant-guerre classiques mais d'apparence bricolées, et semblaient alimentées par un fluide fluorescent. Cette couleur bleutée qui luisait légèrement avait créé en moi une véritable impression de danger. C’était très impressionnant, et c’est pourquoi le petit groupe d’adolescents que nous étions commença à obéir au doigt et à l’œil à ces personnes.
C’est ainsi que depuis trois longues années, battus jusqu’à la mort par les gardes, vêtus d’une sorte de combinaison oxygénée environnementale anti-radiations et shootés à la « Drogue du Condamné », nous trimons d’arrache-pied pour un groupe à l’ampleur inimaginable dont les desseins nous dépassent. Si la plupart – et j’en fais partie – se plient à cet esclavagisme primaire, certains opposent une forme de résistance contre la NOVA et luttent dans l’ombre pour la liberté. Ces vengeurs masqués sont des ouvriers qui osent lever la tête face à l’oppresseur en faisant circuler des tracts et des rations de nourriture illégales dans les rangs des travailleurs. Le risque est énorme, mais le service rendu l’est tout autant. Peu à peu, on a senti ces justiciers faire preuve de toujours plus de présence et semblaient prêt à l’offensive.
Ce mystérieux groupe de révolutionnaires de l’ombre se fait sobrement appeler la REB : Re-Birth.
Cette substance – dont personne ne connaît ne serait-ce que le nom ou la composition exacte- permet aux ouvriers de rester en vie, tout simplement : à la manière d’une véritable drogue, elle booste nos capacités physiques et notre résistance à l’effort, contient des excitants qui nous maintiennent éveillés… sauf si le cœur atteint sa limite et ne parvient plus à suivre. En effet, il est très fréquent que je découvre au réveil un de mes camarades, le corps atrocement crispé et les yeux révulsés, qui ne se réveillera jamais. Et chaque soir, je me demande qui s’éteindra pendant la nuit, quelles paupières la Mort choisira de sceller.
La Station 66 est réputée parmi toutes celles de Prima IV comme ayant les conditions de travail et de vie le plus désastreuses. La première raison est l’hostilité de la planète : les ressources extraites comme l’ellenium ou l’uranium se distinguent par une radioactivité véritablement intense, l’atmosphère contient un lourd taux de gaz mortels pour l’homme, les créatures y sont particulièrement voraces… Mais le pire des fléaux, ici comme partout ailleurs, est l’organisation qui nous « emploie » pour ce boulot de misère.
Il y a une dizaine d’années, la NOVA était vue par le peuple comme un groupe fermé d’illuminés tapi dans l’ombre, et inspirait un sentiment de dédain chez les rares qui s’y intéressaient. Ils se faisaient connaître comme des messagers de l’avenir, distribuant des prospectus un peu partout sur Terre et informant la population par la porte à porte ou sur Internet. Les journaux à scandales et émissions de nuit se plaisaient à relater et à tourner au ridicule les idées « saugrenues de ces rigolos masqués ». Mais ce statut de stupide secte religieuse fut vite balayé lorsque, au lendemain de la Guerre Infernale qui mit la planète à feu et à sang dans la seconde moitié du XXIe siècle, la NOVA fit une apparition héroïque et salvatrice, promettant à la population d’être la solution, l’issue idéale pour faire renaître la planète bleue de ses cendres de haine. De bien belles paroles. Malgré mon jeune âge, je n’étais pas dupe, la Terre était irrécupérable. Pourtant, pour notre famille démunie et par pur désespoir, du haut de nos 6 et 8 ans respectifs ma sœur et moi étions partis pour Mars pour nous engager. Pour nous aucun doute, on n’avait rien à perdre… Si seulement on avait pu se douter.
Coralie et moi avons atterri sur Prima IV il y a trois ans, au terme d’un trajet de dix semaines à travers le système Do. J’avais expressément demandé que nous ne soyons pas transférés avec les 14 ans de ma sœur, ce qui avait été accepté après de longues négociations avec l’administration du siège martien. A peine la navette eut atterri, le sas de nos quartiers s'ouvrit, et c'est à ce moment que l'on comprit ce à quoi on devait s’attendre.
L’équipage de la navette s’était pointé dans nos dortoirs, équipés d’armes que je n’avais jamais vues auparavant : elles avaient la forme de fusils d’avant-guerre classiques mais d'apparence bricolées, et semblaient alimentées par un fluide fluorescent. Cette couleur bleutée qui luisait légèrement avait créé en moi une véritable impression de danger. C’était très impressionnant, et c’est pourquoi le petit groupe d’adolescents que nous étions commença à obéir au doigt et à l’œil à ces personnes.
C’est ainsi que depuis trois longues années, battus jusqu’à la mort par les gardes, vêtus d’une sorte de combinaison oxygénée environnementale anti-radiations et shootés à la « Drogue du Condamné », nous trimons d’arrache-pied pour un groupe à l’ampleur inimaginable dont les desseins nous dépassent. Si la plupart – et j’en fais partie – se plient à cet esclavagisme primaire, certains opposent une forme de résistance contre la NOVA et luttent dans l’ombre pour la liberté. Ces vengeurs masqués sont des ouvriers qui osent lever la tête face à l’oppresseur en faisant circuler des tracts et des rations de nourriture illégales dans les rangs des travailleurs. Le risque est énorme, mais le service rendu l’est tout autant. Peu à peu, on a senti ces justiciers faire preuve de toujours plus de présence et semblaient prêt à l’offensive.
Ce mystérieux groupe de révolutionnaires de l’ombre se fait sobrement appeler la REB : Re-Birth.
01/08/12 à 00:44:26
Merci pour le commentaire
Je suis content que le style soit correct, c'était un des points sur lequel je doutais ; je doute moins
Pour ce qui est du scénario, j'avoue que l'aperçu de la trame que ce chapitre donne est bateau, j'essaierai d'améliorer ça dans un futur proche quand ferai la refonte du texte Malgré tout, tout n'est pas annoncé, mais je suis conscient que j'ai mal tourné le texte, on a l'impression d'un scénario VRAIMENT cliché
Je suis plutôt satisfait, c'était surtout un essai pour expérimenter un style, et il est pas si mal apparemment
(J'ai bien aimé le à la fin qui veut tout dire)
01/08/12 à 00:37:54
Gentil, sympa. Mais alors, cliché et manichéen au possible. Les gentils exclaves contre la michante multimondiale, c'est d'un niais ... Aussi profond qu'une flaque d'eau en plein sahara. Quel interet de faire bosser jusqu'à la déraison des hommes ? Pourquoi bossent-ils vraiment ? Quid de la conquête spatiale ? Quid de l'environnement, des avancées technologiques ? Alors certe, les personnages sont interessants. certe, on se prend au jeur. Mais c'est trop rapide, et vraiment too much pour avaler l'intrigue sans ciller.
Le bon point, en revanche, c'est le style. Efficace, avec un vocabulaire ajusté, des images fortes, un ton adapté.
La syntaxe est pas trop mauvaise. Mis à part quelques répétitions, on a vu pire.
Donc, à part le scénar qui s'annonce gros comme une maison, c'est pas mal ...
31/07/12 à 14:39:22
Un incipit qui pose une histoire à bon potentiel. Mais il y a certaines erreurs. Des phrases qui ne collent pas (et quelques fautes de frappe).
30/07/12 à 12:57:03
Mon Dieu, "armés d'armes"
Merci des précisions, je corrige ça bientôt :)
30/07/12 à 12:55:28
"armés d'armes"
répétition de semblaient plus loin de la phrase
"A peine la navette eut atterri, on comprit ce à quoi on devait s?attendre." Cette phrase bizarre
Je crois que c'est tout
30/07/12 à 12:50:40
Jerry Daz
Merci Sebantey, je relirai le chapitre pour trouver les choses à améliorer
30/07/12 à 12:46:16
C'est plutôt intéressant. Le premier paragraphe est très bon et bien accrocheur. C'est assez bien écrit mais il y a encore des améliorations à faire, notamment au niveau des répétitions et de certaines tournures. C'est tout ce que je peux dire pour l'instant. En gros, une potentiel bonne fic avec un premier chapitre assez intéressant.
30/07/12 à 12:41:30
Ou un hindou !
30/07/12 à 12:39:10
Tu ne peux pas renaitre à part si t'es bouddiste
30/07/12 à 12:38:14
Merci Hell
30/07/12 à 12:34:14
Blablabla et au titre on devine que cette fameuse résistance aura une importance majeure. :troll:
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