Menheim Square
Par : k-seth
Genre : Fantastique , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Le monde
Publié le 27/07/12 à 02:02:55 par k-seth
L'aube se lève sur les montagnes enneigés de la chaine des Afforts. Moi, je suis assis sur mon lit et regarde par la fenêtre, observant le soleil qui peine a passer au dessus des montagnes, j'attends qu'on vienne me chercher pour m'emmener a la gare. Il se trouve que le conseil a jugé indispensable de me faire escorter a l'intérieur des murs de l'académie. Enfin quand je dis « le conseil », je veux surtout dire Fredrich Mileur, le directeur de Trafalgar Square, qui semble bien pressé de me voir disparaître.
Je vérifie une dernière fois que je n'ai rien oublié, mais la chambre est aussi vide que le jour de mon arrivée 10 ans plus tôt. Il faut dire que mes seuls effets personnels étaient composés de vêtements, de livres et d'un cadre photo. Le fait de n'avoir que peu d'affaire et absolument aucun besoin, ni envie, d'en posséder d'avantage m'aura au moins permis de m'être, jusqu'à présent évidemment, toujours fait héberger au sein de l'académie. Ce qui est particulièrement rare pour un officier. Il est vrai que l'on m'a souvent proposé de déménager dans des locaux plus appropriés a mon statut. Néanmoins, c'est ici mon vrai foyer, dans cette chambre d'étudiant. Enfin du moins, ça l'était.
Quand on m'a annoncé que je devais partir, j'ai longtemps songé a ce que j'allais faire. J'ai tout d'abord pensé a rentrer dans l'armée régulière et remonter les échelons un a un. Mais ce processus aurait été trop long. Après tout, les 6 Squares ont bien été crées, à l'origine, dans le but de former des troupes d'élites. Au fil des ans, ils ont presque remplacés l'armée. En effet, les Squares possèdent leur propre réseau éducatif. A la base, les académies formaient uniquement les officiers, mais plus le temps passait et plus elles se sont diversifiés. Maintenant, les Squares sont comme de petites cités-états, ils ont un système politique pratiquement indépendant, sous forme de conseil.
Par exemple, le conseil de Trafalgar est composé de 6 membres, chacun s'occupant d'une forme de la cité. Je connaissais personnellement le directeur Meuleur, chef des armées, pour l'avoir rencontré a de nombreuses reprises, que ce soit lors de gala ou de diners de bienfaisance. C'était d'ailleurs lui qui m'avait confié ma dernière mission. Je savais aussi que les autres membres du conseil s'occupaient également de l'aménagement de l'espace public, du droit à la propriété, de l'économie et des finances, des transports et des relations humaines. Toutes ces branches s'articulant autour d'un directeur général qui lui s'occupait des relations diplomatique avec les autres Square tout en siégeant a la cour décisionnelle principale. Cette cour est chargée d'élaborer nos lois, ou de les voter si elles sont soumises par un membre des conseils inférieurs. Elle se doit de nommer un chef du gouvernement qui possèdera un droit de véto sur la loi.
C'est ainsi que fonctionne notre monde, il est dirigé par une poignée d'homme, qui sortent presque tous d'écoles prestigieuses et hors de prix. Néanmoins, ces écoles doivent rendre compte à la plus haute de toute les instance publiques, le commandeur des armées. En effet, dans un état oligarchique comme le notre ou la force fait état de loi universelle, il est d'usage de désigner un individu qui concentrera tout les pouvoirs en un seul, cet homme aura la charge d'organiser, contrôler et administrer la société.
Quand le général d'armée Ronald Sillace a été placé à ce poste a l'âge de 67 ans, tout le monde pensait qu'il serait facilement influençable et que, dans le cas contraire, il serait facile de le supprimer ou de l'évincer. Mais au contraire, bien qu'âgé de presque 100 ans et en poste depuis 30 ans, il ne semble pas prêt a rendre son siège.
J'ai appris a mes dépends qu'il y a des hommes qu'il ne faut pas décevoir, d'autres qu'il ne faut pas rencontrer, et enfin, certains qui n'auraient jamais du voir le jour.
Je vérifie une dernière fois que je n'ai rien oublié, mais la chambre est aussi vide que le jour de mon arrivée 10 ans plus tôt. Il faut dire que mes seuls effets personnels étaient composés de vêtements, de livres et d'un cadre photo. Le fait de n'avoir que peu d'affaire et absolument aucun besoin, ni envie, d'en posséder d'avantage m'aura au moins permis de m'être, jusqu'à présent évidemment, toujours fait héberger au sein de l'académie. Ce qui est particulièrement rare pour un officier. Il est vrai que l'on m'a souvent proposé de déménager dans des locaux plus appropriés a mon statut. Néanmoins, c'est ici mon vrai foyer, dans cette chambre d'étudiant. Enfin du moins, ça l'était.
Quand on m'a annoncé que je devais partir, j'ai longtemps songé a ce que j'allais faire. J'ai tout d'abord pensé a rentrer dans l'armée régulière et remonter les échelons un a un. Mais ce processus aurait été trop long. Après tout, les 6 Squares ont bien été crées, à l'origine, dans le but de former des troupes d'élites. Au fil des ans, ils ont presque remplacés l'armée. En effet, les Squares possèdent leur propre réseau éducatif. A la base, les académies formaient uniquement les officiers, mais plus le temps passait et plus elles se sont diversifiés. Maintenant, les Squares sont comme de petites cités-états, ils ont un système politique pratiquement indépendant, sous forme de conseil.
Par exemple, le conseil de Trafalgar est composé de 6 membres, chacun s'occupant d'une forme de la cité. Je connaissais personnellement le directeur Meuleur, chef des armées, pour l'avoir rencontré a de nombreuses reprises, que ce soit lors de gala ou de diners de bienfaisance. C'était d'ailleurs lui qui m'avait confié ma dernière mission. Je savais aussi que les autres membres du conseil s'occupaient également de l'aménagement de l'espace public, du droit à la propriété, de l'économie et des finances, des transports et des relations humaines. Toutes ces branches s'articulant autour d'un directeur général qui lui s'occupait des relations diplomatique avec les autres Square tout en siégeant a la cour décisionnelle principale. Cette cour est chargée d'élaborer nos lois, ou de les voter si elles sont soumises par un membre des conseils inférieurs. Elle se doit de nommer un chef du gouvernement qui possèdera un droit de véto sur la loi.
C'est ainsi que fonctionne notre monde, il est dirigé par une poignée d'homme, qui sortent presque tous d'écoles prestigieuses et hors de prix. Néanmoins, ces écoles doivent rendre compte à la plus haute de toute les instance publiques, le commandeur des armées. En effet, dans un état oligarchique comme le notre ou la force fait état de loi universelle, il est d'usage de désigner un individu qui concentrera tout les pouvoirs en un seul, cet homme aura la charge d'organiser, contrôler et administrer la société.
Quand le général d'armée Ronald Sillace a été placé à ce poste a l'âge de 67 ans, tout le monde pensait qu'il serait facilement influençable et que, dans le cas contraire, il serait facile de le supprimer ou de l'évincer. Mais au contraire, bien qu'âgé de presque 100 ans et en poste depuis 30 ans, il ne semble pas prêt a rendre son siège.
J'ai appris a mes dépends qu'il y a des hommes qu'il ne faut pas décevoir, d'autres qu'il ne faut pas rencontrer, et enfin, certains qui n'auraient jamais du voir le jour.
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