Encore un dimanche gaché sur le 15-18, je sens que ma vie passe et m'échappe ( ) je n'arrive pas à profiter comme j'en aurais envie, je suis un jeune homme bien seul...
Vous savez le dimanche j'ai du mal à m'amuser car j'arrête pas de penser que le lendemain j'ai cours...

"Hector, vas acheter du pain pour le dîner" cria ma mère.
"J'ai pas que sa a foutre"
"Nan mais comment tu parles toi, éteins moi cet ordinateur, plus d'ordi jusqu'à samedi prochain"
"Mais t'es folle ou quoi, pourquoi tu me parle d'ordi? il t'a fait quoi l'ordi, c'est bon jvais y aller acheter ton pain"

J'en ai marre qu'on me crie dessus pour rien, demain j'ai cours et déjà que je gache ma journée, on me demande de faire des corvées... quand finira mon calvère.

Devant la boulangerie je vois une superbe voiture noire garée, avec deux mec en costar qui ont l'air d'être des gardes du corps et une fille entre eux, elle est petite, mais je suis impressionné par la taille de ses seins, je m'approche de la voiture...

Je touche la voiture, et là un des deux garde du corp me dit avec un accent italien:
"Eh toi là, tou ne touche pas à cette voitoure, si tou ne veux pas dormir avec les poissons cette nuit"
Puis l'autre garde du corps éclata de rire, moi apeuré, je m'en éloigne. La fille me regarde avec un air sceptique du genre :"Oh un jeune homme"

J'achète le pain et rentre chez moi, une fois rentré chez moi, je pose la baguette sur la table et vais dans ma chambre en silence.
Je ferme la porte et met de la musique pour pas être dérangé. Je repense à la fille de la voitoure, euh... la voiture et je me dis qu'elle est bizarre.

Ma soeur entre dans ma chambre en mini-short, et me dit:"Eh Hector, tu sais pas où j'ai mit mon..."
"Mais t'es folle ou quoi c'est quoi cette tenue?"
"Rho c'est bon on est à la maison"
"On voit tes cuisses, tes jambes et ton nombril et tu me dis c'est bon"
"Bon me soule pas jvais mchanger"
"Nan c'est bon reste comme sa si tu veux, en faite j'aime bien"
"Hihihi, j'en étais sure" dit elle avec un air malicieux qui me fait regretter ce que j'ai dit.

Ma soeur, elle s'apelle Bérénice, elle a 15 ans et en toute objectivité je la trouve super belle. Elle a de belles formes, de belles jambes, des cheveux chatain clair, des yeux verts, une bouche fine, un regard désarmant, un très beau corps... Je suis son frère et je dois la protéger de la main des hommes
Le lendemain, je suis reveillé à 7heure par mon père, il ouvre la fenêtre en disant :
"Sa sent le renferé ici, t'as déjà pensé à aérer? "
Moi, encore en train de dormir à moitié je dis :
"Gné?"
"Rien dépeche toi dte lever allé vite vite vite, t'as cours dans une heure et demi."
Il ouvre la fenêtre prend l'aspirateur et se met à nettoyer ma chambre alors que je suis encore limite endormi sur mon lit.
Je criai :"NAN MAIS C'EST QUOI SA? D'OU TU DEBARQUE COMME SA ET TU NETTOIE TA RIEN D'AUTRE A FAIRE?"
Il répond, toujours en criant: "Eho, tu parles autrement, ou ton ordi, tu le vois plus pendant un mois, déjà je nettoie ta chambre donc tu te tais"
Je n'ose rien dire de peur de perdre mon ordinateur, mais je part de la maison avec une profonde rage en moi.

Devant l'école, j'aperçois la voiture noire de la veille, avec toujours les mêmes gardes du corps, la petite fille aux gros seins avec un sac d'écolier dans les mains, elle rentre dans l'école.

Elle est donc nouvelle, dans notre école, dans ma classe en plus, la prof la laisse se présenter devant la classe:
"Bonjour, je m'appelle Julia je suis italienne et je viens d’emménager dans ce quartier."
A sa vue, Gilbert, le pervers de la classe dit:
"Tu devrais t'envoler avec tes deux montgolfières"
Et là toute la classe éclate de rire, (moi aussi je l'avoue)
A ces mots elle se met à pleurer en silence, voyant que ce qu'il a dit affectait Julia, Gilbert s'excusa :
"Excuse moi Julia, je n'avait pas à te juger sur ton corps et si tu fais un voyage en montgolfière je veux bien venir avec toi sa a l'air confortable" A ce moment là seules une dizaine d'élèves rirent.
La prof dit: "Nan mais c'est pas fini tout sa? bon Julia va prendre place je te prie, nous allons débuter le cours" Elle s'arrêta devant Hubert, et dit: "toi ce soir, tu dormira avec les poissons"
A ces mots mon sourire s'effaça.