Retrograd
Par : Cyber
Genre : Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Vision, Présent
Publié le 15/07/12 à 22:23:42 par Cyber
Jace regardait au travers d'une vitre du quatre-vingt-unième étage de la tour de Gloria Mundi, dictatrice qui exerçait son pouvoir sur la ville de Retrograd.
Jace ne voyait rien, si ce n'était une large couche de fumée et de vapeur, mais il se doutait bien de ce qu'il y avait en-dessous de cette barrière : pauvreté était le premier mot qui vint à l'esprit de Jace lorsqu'il y pensait, s'ensuivit famine et détresse. Il imaginait les mendiants épluchant les rues à la recherche de quelques pièces, sondant les poubelles dans le but d'y trouver des restes de nourriture et évitant la police qui n'hésiterait pas à les battre. Certains ont préférés aller volontairement en prison, ils y avaient un repas par jour et un endroit à l'abri de la criminalité, les rôles s'étaient comme inversés, les criminels erraient dans les rues et les honnêtes citoyens étaient enfermés dans les prisons.
Les riches quant à eux vivaient au-dessus de cette pollution, dans les derniers étages d'immenses bâtiments de plusieurs dizaines d'étages qui surplombaient la fumée, en-dessous de ce que les habitants de Retrograd appelaient le Nuage Noir, vivaient, dans la rue, les pauvres et dans les premiers étages des bâtiments la classe moyenne, ceux ayant tout juste assez d'argent pour pouvoir louer une chambre et se nourrir jusqu'à deux fois par jour.
La pollution qui engendra le Nuage Noir avait tué toute la faune et fauché toute la flore environnante de Retrograd.
Il fallait chercher la nourriture la plus saine dans de contrées très lointaines, ce qui en fit grimper son prix considérablement et les produits qui n'étaient pas fais en usine étaient réservés à ceux ayant les moyens.
Les riches n'étaient pas obliger de supporter la pollution, ils se contentaient de vivre au-dessus. Ils se déplaçaient dans de sortes de zeppelins miniatures, des Hippocampes, ils appelaient cela ainsi car ils ressemblaient fortement aux animaux éponymes... d'une certaine manière. Très vite, une seconde ville s'est formée au-dessus du Nuage Noir, des magasins-balcons, des banques et tout autres boutiques avaient ouverts et des hologrammes publicitaires parsemaient le ciel de Retrograd, arborant des affiches de Gloria Mundi "Pour un avenir meilleur !", un avenir meilleur, mais pour qui ? Pour les riches ?
La police, en revanche, était au centre de la pollution, omniprésente, elle était très souvent injuste et ne manquait pas une occasion de battre un innocent, des soldats qui portent tous le même uniforme et un masque à gaz, voilà la police de Retrograd, sous les ordres d'une dictatrice comme Gloria Mundi, il n'est pas question de s'étonner.
- Jace, vous êtes encore entrain de rêver ?
Un homme venait d'entrer dans la pièce, un homme intimidant, de par sa taille et de par les nombreuses greffes qu'il avait reçu, en effet, son bras gauche n'en était pas un mais plutôt un assemblage de câbles, de boulons et autres pièces métalliques. Il en était de même pour sa jambe gauche et une partie de son cou.
- Lawrence, je me râclais la gorge, hum non, je réfléchissais au rapport que j'allais déposer sur le bureau de...
Jace n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'un un bruit sourd suivi d'un choc violent l'avait interrompu, tout était flou, une alarme s'était déclanchée et Jace jetait un dernier regard au travers de la vitre : au-delà du Nuage Noir apparaissaît une autre forme de fumée, bien plus noire qui couvait des flammes, tout devint clair lorsqu'une voix féminine qui résona dans tout le bâtiment dit « Alerte à la bombe de code 3, les unités disponibles sont priées d'intervenir ».
- Vite, on descend ! ajouta Lawrence en s'adressant à Jace.
Ce dernier le suivit dans un grand ascenseur, Lawrence ouvrit une petite armoire en fer et en sorti assez d'équipement pour deux soldats : un pistolet incapacitant, une arme de service (un modèle de fusil d'assaut automatique), une grenade aveuglante, un masque à gaz, une matraque téléscopique, un gilet pare-balles et une lampe de poche pour chacun. C'était l'équipement requis pour une alerte de niveau 3, tous les scénarios étaient envisageables, le besoin de neutraliser mortellement ou non à distance ou à courte portée un individu hostile se ressentait et il ne fallait prendre aucun risque.
Une fois que l'ascenseur réouvrit ses portes, tout en pressant le pas, Lawrence demanda à sa radio :
- Des informations complémentaires concernant l'alerte à la bombe de niveau 3 ?
- Une seule explosion a été recensée au total, on ne sait pas si d'autres individus sont piégés, le bilan est flou mais on compte un minimum de cinq morts et huit blessés, l'attentat a eu lieu sur Alice Garden's Place. dit une voix qui grésillait.
- On est en chemin. affirma Lawrence en jetant un regard à Jace.
Ce dernier approuva d'un signe de tête et les deux hommes continuèrent de se mettre en chemin en enfilant leur masque à gaz.
Quelques instants plus tard, Jace et Lawrence étaient sur place, accompagnés d'une poignée d'autres soldats. Leur objectif était de sécuriser la zone, d'évacuer les civils et de neutraliser toute hostilité.
Deux soldats faisaient évacuer les civils indemnes, deux autres éloignaient les victimes et les cadavres alors que Jace et Lawrence foullaient les environs à la recherche d'une autre menace éventuelle. Jace faisait un rapide tour des environs alors que Lawrence s'était arrêté pour demander via sa radio :
- Est-ce que nous avons une idée plus précise de l'identité des victimes ?
- Il y a actuellement huit morts recensés : Adam Clark, Mérédith Jeter, Etienn...
- Attendez, Mérédith Jeter, vous en êtes sûr ?!
- Oui absolument, des documents d'identité ont été retrouvés sur le corps.
- Terminé. hésitait Lawrence.
Lawrence avait un air désolé, Jace revenait sur ses pas, son inspection était terminée, il dit à Lawrence :
- Alors, du nouveau ? Rien de mon côté, il devait être seul, encore un illuminé isolé.
- Agent Jeter... Je ne sais pas comment vous annoncer cela mais... l'explosion a causé la perte de plusieurs habitants de Retrograd et parmi eux se trouvait votre femme. Vous devriez rentrer vous reposer, on assurera le relais.
Lawrence attendait une explosion de colère de la part de Jace mais, au contraire, il était resté calme, très calme. Il était muet, ses yeux étaient vides, tout s'était arrêté dans sa tête.
Il se voyait, exactement au même endroit mais la place était intacte, les civils marchaient comme si de rien n'était, à visage couvert à cause de la pollution. Puis il voyait deux hommes entrain de parler, l'un cachait son visage avec une écharpe relevée sur sa bouche, une paire de lunettes opaques et un haut-de-forme, Jace voulait s'approcher pour mieux discerner les paroles mais ils avaient déjà terminés. L'homme au chapeau avait fait demi-tour et pressait le pas alors que l'autre s'approchait à pas réfléchis au milieu de la place avant de sortir un petit boitier de sa poche, ça ressemblait étrangement à une boîte à musique. Il tournait la manivelle lentement puis un déclic se fit entendre et une déflagration avala tout ce qui se trouvait aux alentours.
Jace, revenu à la réalité, était dans un état étrange, entre l'étonnement et la peur. Il se précipita vers Lawrence et lui dit « Il n'était pas seul ».
Jace ne voyait rien, si ce n'était une large couche de fumée et de vapeur, mais il se doutait bien de ce qu'il y avait en-dessous de cette barrière : pauvreté était le premier mot qui vint à l'esprit de Jace lorsqu'il y pensait, s'ensuivit famine et détresse. Il imaginait les mendiants épluchant les rues à la recherche de quelques pièces, sondant les poubelles dans le but d'y trouver des restes de nourriture et évitant la police qui n'hésiterait pas à les battre. Certains ont préférés aller volontairement en prison, ils y avaient un repas par jour et un endroit à l'abri de la criminalité, les rôles s'étaient comme inversés, les criminels erraient dans les rues et les honnêtes citoyens étaient enfermés dans les prisons.
Les riches quant à eux vivaient au-dessus de cette pollution, dans les derniers étages d'immenses bâtiments de plusieurs dizaines d'étages qui surplombaient la fumée, en-dessous de ce que les habitants de Retrograd appelaient le Nuage Noir, vivaient, dans la rue, les pauvres et dans les premiers étages des bâtiments la classe moyenne, ceux ayant tout juste assez d'argent pour pouvoir louer une chambre et se nourrir jusqu'à deux fois par jour.
La pollution qui engendra le Nuage Noir avait tué toute la faune et fauché toute la flore environnante de Retrograd.
Il fallait chercher la nourriture la plus saine dans de contrées très lointaines, ce qui en fit grimper son prix considérablement et les produits qui n'étaient pas fais en usine étaient réservés à ceux ayant les moyens.
Les riches n'étaient pas obliger de supporter la pollution, ils se contentaient de vivre au-dessus. Ils se déplaçaient dans de sortes de zeppelins miniatures, des Hippocampes, ils appelaient cela ainsi car ils ressemblaient fortement aux animaux éponymes... d'une certaine manière. Très vite, une seconde ville s'est formée au-dessus du Nuage Noir, des magasins-balcons, des banques et tout autres boutiques avaient ouverts et des hologrammes publicitaires parsemaient le ciel de Retrograd, arborant des affiches de Gloria Mundi "Pour un avenir meilleur !", un avenir meilleur, mais pour qui ? Pour les riches ?
La police, en revanche, était au centre de la pollution, omniprésente, elle était très souvent injuste et ne manquait pas une occasion de battre un innocent, des soldats qui portent tous le même uniforme et un masque à gaz, voilà la police de Retrograd, sous les ordres d'une dictatrice comme Gloria Mundi, il n'est pas question de s'étonner.
- Jace, vous êtes encore entrain de rêver ?
Un homme venait d'entrer dans la pièce, un homme intimidant, de par sa taille et de par les nombreuses greffes qu'il avait reçu, en effet, son bras gauche n'en était pas un mais plutôt un assemblage de câbles, de boulons et autres pièces métalliques. Il en était de même pour sa jambe gauche et une partie de son cou.
- Lawrence, je me râclais la gorge, hum non, je réfléchissais au rapport que j'allais déposer sur le bureau de...
Jace n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'un un bruit sourd suivi d'un choc violent l'avait interrompu, tout était flou, une alarme s'était déclanchée et Jace jetait un dernier regard au travers de la vitre : au-delà du Nuage Noir apparaissaît une autre forme de fumée, bien plus noire qui couvait des flammes, tout devint clair lorsqu'une voix féminine qui résona dans tout le bâtiment dit « Alerte à la bombe de code 3, les unités disponibles sont priées d'intervenir ».
- Vite, on descend ! ajouta Lawrence en s'adressant à Jace.
Ce dernier le suivit dans un grand ascenseur, Lawrence ouvrit une petite armoire en fer et en sorti assez d'équipement pour deux soldats : un pistolet incapacitant, une arme de service (un modèle de fusil d'assaut automatique), une grenade aveuglante, un masque à gaz, une matraque téléscopique, un gilet pare-balles et une lampe de poche pour chacun. C'était l'équipement requis pour une alerte de niveau 3, tous les scénarios étaient envisageables, le besoin de neutraliser mortellement ou non à distance ou à courte portée un individu hostile se ressentait et il ne fallait prendre aucun risque.
Une fois que l'ascenseur réouvrit ses portes, tout en pressant le pas, Lawrence demanda à sa radio :
- Des informations complémentaires concernant l'alerte à la bombe de niveau 3 ?
- Une seule explosion a été recensée au total, on ne sait pas si d'autres individus sont piégés, le bilan est flou mais on compte un minimum de cinq morts et huit blessés, l'attentat a eu lieu sur Alice Garden's Place. dit une voix qui grésillait.
- On est en chemin. affirma Lawrence en jetant un regard à Jace.
Ce dernier approuva d'un signe de tête et les deux hommes continuèrent de se mettre en chemin en enfilant leur masque à gaz.
Quelques instants plus tard, Jace et Lawrence étaient sur place, accompagnés d'une poignée d'autres soldats. Leur objectif était de sécuriser la zone, d'évacuer les civils et de neutraliser toute hostilité.
Deux soldats faisaient évacuer les civils indemnes, deux autres éloignaient les victimes et les cadavres alors que Jace et Lawrence foullaient les environs à la recherche d'une autre menace éventuelle. Jace faisait un rapide tour des environs alors que Lawrence s'était arrêté pour demander via sa radio :
- Est-ce que nous avons une idée plus précise de l'identité des victimes ?
- Il y a actuellement huit morts recensés : Adam Clark, Mérédith Jeter, Etienn...
- Attendez, Mérédith Jeter, vous en êtes sûr ?!
- Oui absolument, des documents d'identité ont été retrouvés sur le corps.
- Terminé. hésitait Lawrence.
Lawrence avait un air désolé, Jace revenait sur ses pas, son inspection était terminée, il dit à Lawrence :
- Alors, du nouveau ? Rien de mon côté, il devait être seul, encore un illuminé isolé.
- Agent Jeter... Je ne sais pas comment vous annoncer cela mais... l'explosion a causé la perte de plusieurs habitants de Retrograd et parmi eux se trouvait votre femme. Vous devriez rentrer vous reposer, on assurera le relais.
Lawrence attendait une explosion de colère de la part de Jace mais, au contraire, il était resté calme, très calme. Il était muet, ses yeux étaient vides, tout s'était arrêté dans sa tête.
Il se voyait, exactement au même endroit mais la place était intacte, les civils marchaient comme si de rien n'était, à visage couvert à cause de la pollution. Puis il voyait deux hommes entrain de parler, l'un cachait son visage avec une écharpe relevée sur sa bouche, une paire de lunettes opaques et un haut-de-forme, Jace voulait s'approcher pour mieux discerner les paroles mais ils avaient déjà terminés. L'homme au chapeau avait fait demi-tour et pressait le pas alors que l'autre s'approchait à pas réfléchis au milieu de la place avant de sortir un petit boitier de sa poche, ça ressemblait étrangement à une boîte à musique. Il tournait la manivelle lentement puis un déclic se fit entendre et une déflagration avala tout ce qui se trouvait aux alentours.
Jace, revenu à la réalité, était dans un état étrange, entre l'étonnement et la peur. Il se précipita vers Lawrence et lui dit « Il n'était pas seul ».
16/07/12 à 19:26:17
Une intro c'est une intro en effet mais là c'est un résumé. Résumé que je vais supprimer car il révèle en effet pas mal de choses concernant l'histoire, choses qui vont se voir être modifiées partiellement ou complètement.
16/07/12 à 14:07:51
ça a l'air super sympa, mais moi je lirai pas.
Simplement par ce que maintenant après avoir lu l'introduction... qui était en faite ton synopsis, et ben... je connais toute l'histoire
Aucun intérêt à lire du coup... Désolé. Pour moi une intro c'est une intro, sinon ça ne s'appellerait pas comme ça.
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