<h1>Noelfic</h1>

Moi, 17 ans, super-héros


Par : -Bane

Genre : Science-Fiction , Action

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 16

Greed (Partie 3)

Publié le 09/06/12 à 14:42:48 par -Bane

Mon assurance que j’avais 2 secondes auparavant avait disparu. Il avait rangé son cimeterre et avait sorti ses deux Desert Eagle. Combat mi-distance donc. Je transforma mon avant bras en canon et me rua sur Greed. Si je le prenais de court, il n’aurait pas le reflexe de tirer. Je m’arrêta à un mètre de lui et dans le même mouvement lui asséna un coup de pied au visage, il tomba au sol, avant qu’il ne put se relever, je lui tira dans le torse, j’avais oublié que son armure le protégeait des coups de feu. 

Étant très serrée sur son corps comme une seconde peau, son armure était peut être invulnérable face aux balles mais ne résistait pas à un bon coup bien placé. Malheureusement, j’ai beau avoir des pouvoirs déments, je ne suis pas un expert en arts martiaux. Je me débrouille, mais face à quelqu’un d’aussi puissant, j’étais une vraie merde. D’autant plus qu’il a deux lames et un couteau, il faudrait que je puisse lui prendre au moins une de ses lames, ce serait parfait et puis, il a au moins un point faible.

Bon, tentons le tout pour le tout. Je me rua sur lui de nouveau, il prit son couteau en main. Il manqua de me planter de peu. Je dévia son bras de ma main, fit un pas en arrière et lui mis un violent coup de pied dans la tête. Cela marcha de nouveau, il était au sol. Mais alleeeeeer, qu’il saisisse ses lames bordel.

« PAN! »

J’eus à peine le temps de durcir la peau de mon visage, je savais qu’il essaierai de me tuer d’une balle et qu’il viserai la tête. Il était en rogne, il hurla, se releva et dans le même geste saisit son automatique et m’arrosa avec. Je ne pouvait pas durcir toute m’a peau, cela m’était impossible, je protégea seulement les points vitaux. Mes jambes et mes bras étaient criblés de trous de balle, je me sentais mourir, je chu.

Je… Je ne pouvais pas mourir, pas maintenant! Cela fait des jours que Cleves attendait mon retour… Je devais battre Greed. Soudain, j’eus moins mal, c’était toujours atroce, mais je sentais que cela s’apaisait. 

Non pas sans peine, je me releva, je n'allai pas pouvoir me mouvoir comme d'habitude pendant au moins 2 minutes. Greed se rua sur moi, lames en main. Il tenta de me planter au ventre mais j'esquiva. Je ne pouvait pas me permettre de durcir ma peau, je consommai déjà beaucoup d'énergie en me soignant. Soudain, j'eus une idée pour lui prendre une lame. 

Il se rua de nouveau sur moi, tenta de me planter encore une fois, mais je mis délibérément ma main devant. Je me mis à hurler, bordel ce que ça faisait mal...

" Pourquoi n'as-tu pas tout simplement esquivé?" me lança-t-il, étonné.
"Pour ça." rétorquai-je tout en durcissant ma main.

Il n'arrivait pas à retirer la lame de ma main. Je l'envoya balader d'un coup de pied. Il ria: "Hahaha! Bien joué, franchement bien joué. Tu n'as pas volé ta réputation de héros, franchement. Je vais devoir passer à la vitesse supérieure."

J'ôta la lame de ma main, grâce à mon pouvoir de guérison, la plaie se referma rapidement, mais la douleur restait. J'approchait lentement de Greed, lame en main. Je tremblais de tout mon corps, je tenta une attaque, il la para sans aucun mal. Nous échangeâmes quelques coups, il n'était pas à fond, pourtant il parait mes coups et m'entaillait de parts et d'autres. C'était de petites entailles, il se jouait de moi, je devait le surprendre, il me sous-estimait. Je fis une grossière attaque sur son flanc droit qu'il bloqua, évidemment, pendant que je lui assénait un violent coup de pied au crâne de mon pied droit.

Cela fit tilt. 3 fois. 3 fois que je l'avait aussi grossièrement. Il était puissant, rapide et faisait de grands gestes tentant d'anticiper les miens et ce pour une chose. Son point faible et aussi son point fort, son armure l'empêche de tourner sa tête rapidement et au maximum de ses capacités. Voilà pourquoi de telles lames et des armes à feu.

Avec une lame en moins, cela laissait une grande ouverture. Il saisit son cimeterre. Il avait comblé son ouverture. J'allai devoir l'attaquer sur les côtés, ou d'en haut. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire. J'esquivait ses coups de lame et de cimeterre, cela m'empêchait de réfléchir. Heureusement, sa lame était trop courte et peinait à me toucher, mais elle était rapide. A contrario, son cimeterre lui conférait une bonne allonge mais, le tenant que d'une main, il lui était difficile de le maitriser.

"PUTAIN!" hurla-t-il. "Tu vas voir! Tu vas voir ce que c'est, mon réel potentiel!". Sur ces mots, il lança une fumigène et dans l'instant d'après, je fus entaillé de parts et d'autres. Sans être aussi rapide que Swift, il me blessait bien cet enfoiré. Ce n'était que des entailles, il ne cherchait pas à me planter. Il n'avait pas totalement cerné mon pouvoir de protection. Il pensait sûrement qu'il était incapable de me planter. Cette fois-ci, poussé à bout, il me surestimait, c'était bien ma veine. Sa fumigène était très puissante et persistait, je me changea en serpent pour me mouvoir plus facilement et ne pas ressentir ma douleur aux bras et aux jambes.

Je m'enroula sur l'une des nombreuses colonnes qui donnaient au musée une allure de temple grec. Soudain, je sentis une présence entrer dans le musée. C'était mon clone, il s'était débarrassé des criminels, il pouvait être mon ultime chance. 

Je devais le faire, employer ma technique ultime que j'avais mis au point durant mon repos. Quasi toutes les fois où j'exécutais cette technique, je m'évanouissais alors là... La fatigue de mon combat combinée à cette technique... Si je foire, il serait capable de me tuer sans aucun mal. Je devais l'avoir.

Mon clone se changea lui aussi en serpent. Nous repérâmes Greed, je descendis de mon perchoir. Il ne nous voyait pas, la fumée était toujours présenté. Nous rampions au sol. Nous nous positionnâmes à gauche et à droite de notre ennemi. Nous fîmes durcir notre tête jusqu'au crocs et nous élançâmes sur Greed.

"La morsure des serpents d'acier."

Mon clone enfonçait ses crocs profondément dans le bras de Greed tandis que je faisait de même de mon côté.

Malgré sa puissante armure, les crocs étaient enfoncés profond dans ses bras. Sans non plus les déchiqueter, notre attaque les avait brisés.

Il hurla, un cri qui aurait pu déchirer des tympans. Il tomba. Mon clone disparut. J'étais à bout de forces, je redevins humain et, dans un ultime effort, je garda la tête dure et tomba de tout mon poids sur mon ennemi, lui cassant la jambe droite. Je m'évanouis, le sourire aux lèvres.

Merde. En m'évanouissant je perdais le contrôle de mes pouvoirs, j'allais perdre mon costume. Mon père n'était pas loin du musée. Où allai-je me réveiller?! Merde.

Je me réveilla. Premier réflexe, je regardai mes bras, je n'avais pas mon costume, j'étais allongé dans un lit, j'étais dans une chambre que je ne connaissais pas, dans l'obscurité, je discernai une silhouette.

"Qui êtes vous?" demandai-je en transformant discrètement mon bras en canon sous la couverture.

"- N'ai pas peur. Je suis de ton côté." l'homme sortit de l'ombre, c'était le policier avec qui j'avais discuté devant le musée. " Tu es le fils de l'inspecteur Green n'est-ce pas?
- Vous... Vous allez tout lui dévoiler?
- Non, je ne me permettrai pas. Tu es un héros, un vrai. Et puis, ton clone m'a sauvé la vie face aux hommes de Greed.
- D'ailleurs, où est Greed?
- Ne t'en fais pas, il est derrière les barreaux. D'un côté, avec les bras et une jambe brisée, il aurait eu du mal à s'enfuir... Tu as sauvé le Diamant Giganta.
- Qui m'a vu à part vous?
- Je suis entré dans le musée avec mes collègues, nous avons promis de garder le silence sur votre identité!
- Merci, sincèrement.
- Ha! Vous êtes bien le fils de votre père! D'ailleurs vous avez reçu beaucoup d'appels sur votre téléphone, votre mère se fait un sang d'encre pour vous!!
- Comment ça un sang d'encre?
- Baaaah... Vous avez dormi 2 jours tout de même! Vous devez avoir faim, laissez moi vous offrir quelque chose!
- Non ça ira, je vais rentrer chez moi, merci pour tout, remerciez vos collègues de ma part aussi." Sur ces mots, je me transforma et m'envola par la fenêtre.

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