<h1>Noelfic</h1>

Bleu Méthylène


Par : MassiveDynamic

Genre : Sentimental , Action

Status : Terminée

Note :


Chapitre 19

Renaissance

Publié le 27/04/10 à 20:23:20 par MassiveDynamic




D'un mauvais départ peut parfois surgir l'espoir. Pour la première fois de ma vie, je me sens vivre, alors que je vient de dépasser la ligne de séparation du portail de "l'asile" pour rejoindre le monde réel. Me revoilà dans la course. Libre, lavé du passé, même s'il reste gravé à jamais dans la mémoire de beaucoup de personnes. Je sentais mon corps frissonner comme jamais, alors qu'en même temps je venais de poser mes cartons remplis des quelques affaires qui perdurent malgré moi, dont mon sous-entendu livre autobiographique. Alors que je respire à pleins poumons, je fixe le ciel. Un ciel bleu, dégagé et dépourvu de nuages. Le soleil ne lésinait pas non plus sur les rayons. Une journée radieuse pour le soulèvement d'un phœnix. Je sors mon portable, téléphone portable que l'on venait juste de me rendre. Incroyable qu'après tout ce temps ils l'aient conservé. Ils n'auraient pas du. Car ma joie est également partagée à de la peine. Oui, je suis libre. Mais ma solitude est à son apogée. Après plus de deux ans enfermé, je foule enfin le sol de la société. Mais je suis seul. Personne n'est là pour m'accueillir. Je pourrais prétexter que c'est parce que personne n'est au courant puisque personne n'a demandé à me voir durant ma détention... Mais autant ne pas me voiler la face. Je n'ai plus personne.

Ca doit être ça, l'inconvénient de démarrer une toute nouvelle vie, une page vierge, ne demandant qu'à être écrite. On ne connait personne, et personne ne nous connait. Un parfait inconnu aussi banal et commun qu'inintéressant. J'y suis resté au moins une bonne heure, au portail de l'hôpital psychiatrique. Droit comme un poteau à fixer le ciel et les quelques voitures qui défilaient. Figé, avec cette sensation étrange, comme un fort sentiment de nostalgie, mais sensation apaisante à la fois. Se sentir comme un nouveau né, et profiter de ma seconde chance. Le terme seconde chance est d'ailleurs bien contradictoire, étant donné que je ne suis coupable de rien... à mes yeux. A présent, j'en suis convaincu. L'assassinat de Red est encore doté d'une grosse par d'ombre sur laquelle il faut faire lumière.

Après tout, je n'en ai jamais fait mention dans ma biographie mais mes deux ans d'asile et sans les thérapies de Ben ni mon traitement, ça m'a complètement rendu fou. Il m'arrivait de les voir tous les soirs, parfois. Mais à force, j'ai appris à vivre avec eux. Ils ne m'effraient plus, mes démons. J'ai appris à leur faire face. Et à présent, c'est à les vaincre que j'aspire.

Marchant avec mes affaires, j'avais tellement d'idées... et pourtant je ne savais pas par où commencer. Je savais qu'on m'avait destitué mon appartement puisque je ne pouvais pas continuer à le payer... de même qu'actuellement je suis au chômage et suis mon propre tuteur légal. Pourtant, la curiosité me poussa à retourner à mon ancien lieu d'habitation. Une curiosité qui aura été surprenante, puisque je m'y trouve actuellement, dans mon ancien appartement. Et m'y trouver vient de me prouver que j'avais tord sur toute la ligne.

Pendant toutes ces années, j'ai ressenti la solitude, mais je n'étais pas seul.

Commentaires

SyndroMantic

11/07/10 à 22:53:36

Pa sgrand chose à dire sur ce chapitre à part qu'il est court mais assez sympa. La psychopathie du héros est énormément discrète, mais c'est normal qu'il éprouve parfois des sentiments normaux :p) Justeemnt par rapport à cette solitude, t'aurais peut-être dû un peu plus montrer le lien entre elle et la rétribution de son portable. La fin met du suspens, comme d'hab, c'est bien :)

Just a petit détail : ". Ils ne m'effraient plus, mes démons" :d) ça aurait peut-être mieux sonné "Mes démions ne m'effraient plus.", je pense :mort:

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