Chapitre 8.

Au soir du 3ème jour - Dans l'esprit de Seb.

Alors comme ça c'est moi qu'on choisit en dernier pour le témoignage au propos de la classe ? Ah.. Et j'ai quel rôle dans la fic ? Celui du gay ? Vous déconnez j'espère ? Oui ? Ah ben ça me rassure. Ouais bon ben y'a énormément de cas dans la classe, j'ai l'impression qu'il n'y a que moi de tout à fait normal ici.. Le plus gros mongole ? Samy, assurément, il va avoir des problèmes lui. A chaque fois qu'il sort une blague pourrie, je suis le seul à faire cette tête et à me foutre de sa gueule.

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Non sérieusement les autres mecs sont des autistes.. Soit des gros geek, soit des handicapés mentaux, donc je ne sais pas trop où me ranger. A priori y'en a deux qu'ont l'air assez sympa, mais le reste mon dieu, c'est pire qu'au collège où des mecs s'amusent à faire des prout pendant l'épreuve du brevet. Déplorable.. En attendant, je vais essayez d'aller vers les seuls mecs "normaux" de l'histoire pour leur faire part de ma dépression. Non mais je comprends les profs, ils vont devenir sourds à force de se taper des Grégory toute la journée.
Sur ce, je retourne le forum.

Le lendemain, 4ème jour - Juliette

C'est décidé, je vais faire ce que je me suis promis la veille. Habitant dans un bled pommé à côté du lycée, je prends le bus le matin et ce dernier arrive d'heure plutôt matinale au lycée. J'aurai donc largement le temps de monter vers les bureaux administratifs.
En attendant, je retrouve mes amies du collège dans le bus. Elles sont toutes réunies dans la même classe de seconde et moi je me retrouve seule avec ces fous.

Arrivée devant le bureau du principal, monsieur Darmay, je prends mon souffle et réfléchis calmement à ce que j'ai à dire avant de frapper à la porte.

- Entrez.
- Bonjour monsieur, désolé de vous dérangez aussi tôt.
- Of', asseyez-vous et fermez la porte..

Il me flit flipper, j'ai cru qu'il allait me violer avec sa tête de : .

- Euh.. donc c'est pour vous faire de mon désaveux par rapport à une personne de ma classe. Je sais que ce n'est pas très honnête ce que je fais mais je m'en sentais obligée.
- Laissez-moi deviner, Samy Obey, seconde 4..
- Oui, il est horrible.
- Oui oui je sais vous pourrez me dire tout ce que vous voulez, il ne peut rien lui arriver, même s'il se met à tuer un prof, il ne pourra pas être viré.
- Pourquoi ?
- Son père est le préfet de la ville ou un truc dans le genre.. Donc si on se met à se plaindre de Samy..
- Je comprends.. Vous ne pouvez donc rien faire sur son cas désespéré ?
- Non, j'en suis désolé.
- Très bien, au revoir.
- Bonne journée..

Je quittai alors la salle, crispée, consciente que je devrai donc endurer les conneries de Samy pendant encore un bon bout de temps. Dépitée, j'entrais en cours mais Samy vint à mon encontre, l'air énervé, ce qui ne présageait rien de bon..