Paris
Par : Liberty
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 20/05/12 à 19:04:16 par Liberty
"Tu penseras à te lever.", dit Alice à travers la porte de la salle de bain. Elle en sortit, resplendissante, comme à son habitude et embrassa son mari, affalé sur le lit, qui fixait le plafond. Ce dernier émit un grognement visiblement négatif avant de se tourner dans la direction opposée. "C'est toujours un plaisir de te voir au réveil", ajouta-t-elle avec un sourire. "Allez, bonne journée. Je te lirais ce soir". Théodore la regarda se diriger vers la porte d'entrée de l'appartement. Depuis un mois, le couple avait décidé de quitter sa Normandie natale pour venir s'installer ici, à Paris, dans un petit appartement rue Lafayette. Cinq minutes passèrent, durant lesquels T. continua de fixer le plafond jusqu'à, finalement, passer sa main entre le matelas et le sommier du lit double pour en sortir un paquet de cigarettes. Il en extrait une et l'alluma avec un vieux briquet Bic qui était dans le susmentionné paquet. Alice était un ange, mais elle refusait catégoriquement à T. l'autorisation de fumer dans le lit. T. attendait donc tout les matins que sa compagne parte au travail pour profiter de sa cigarette matinale. Il tira quelques bouffées, se leva et se dirigea vers les toilettes. Il jeta le mégot dans la cuvette et s'adonna à son second rituel matinal, qu'il avait sobrement intitulé "Vise le mégot". T. partit ensuite dans la cuisine, sortit d'un placard un paquet de céréales et s'installa devant la télévision. Le reste de sa journée fut d'une banalité affligeante, allant du surf sur des sites webs inintéressants, à la séance de méditation devant la fenêtre jusqu'a l'inévitable procrastination post-déjeuner. Il réussit à accoucher de trois pages vers la fin d'après-midi, mais ce uniquement après le visionnage d'un DVD qui lui avait été offert avec son programme TV. Quand Alice rentra, il lui fit lire ces pages, qu'elle trouva évidemment magnifiques, et la journée se termina aussi banalement qu'elle avait commencé.
T. était un écrivain qui commençait un peu à percer dans son milieu. Il avait écrit deux romans, qui s’étaient plutôt bien vendus, et écrivait actuellement le troisième. Il n'en restait néanmoins qu'un individu simple, sans histoire et qui ne cherchait pas la médiatisation. Tant qu'il pouvait manger sans devoir faire trop d'effort, sa vie lui semblait parfaite. Alice quant à elle, avait un métier dans le domaine juridique qui lui permettait de gagner amplement sa vie, et c'est pourquoi ils avaient emménager dans cet appartement au troisième étage, dans la rue Lafayette. T. s'y plaisait. Il avait tout ce dont il avait besoin à portée de main et pouvait se vanter d'avoir un appartement superbe. Cette routine aurait pu continuer longtemps si, un beau matin, après le départ d'Alice, T. ne trouva pas de cigarettes sous le matelas. Étonné, il se leva, souleva le matelas, regarda sous le lit et conclut que ces cigarettes avaient bel et bien été changées de place. Il se leva, prêt à aller en chercher dans la cuisine quand il découvrit que le paquet était sur le rebord d'une fenêtre, avec dessus collé un Post-it "Fume dehors, flemmard", suivi d'un smiley formé d'un point virgule et d'une parenthèse sensé représenter un clin d'oeil. Honteux, T. ouvrit la fenêtre et alluma une cigarette. Les rues de Paris étaient bruyantes le matin, ce qui lui déplaisait fortement. Il examina la rue. Quelques voitures, une poignée de passant, et des immeubles. De sa fenêtre, il apercevait une pizzeria, un bâtiment abandonné et des appartements. T. trouva bizarre qu'un immeuble, en centre de Paris, soit vide et l'examina plus minutieusement. Pas de pancartes "à vendre" ou "à louer". Juste des pièces vides. Ce bâtiment était tout ce qu'il y avait de plus basique à Paris. Façade haussmannienne, des balcons typiques. Il jeta son mégot, espérant intérieurement toucher un passant, puis ferma la fenêtre, avant de se diriger vers les toilettes. Qu'allait-il viser ce matin ?
T. était un écrivain qui commençait un peu à percer dans son milieu. Il avait écrit deux romans, qui s’étaient plutôt bien vendus, et écrivait actuellement le troisième. Il n'en restait néanmoins qu'un individu simple, sans histoire et qui ne cherchait pas la médiatisation. Tant qu'il pouvait manger sans devoir faire trop d'effort, sa vie lui semblait parfaite. Alice quant à elle, avait un métier dans le domaine juridique qui lui permettait de gagner amplement sa vie, et c'est pourquoi ils avaient emménager dans cet appartement au troisième étage, dans la rue Lafayette. T. s'y plaisait. Il avait tout ce dont il avait besoin à portée de main et pouvait se vanter d'avoir un appartement superbe. Cette routine aurait pu continuer longtemps si, un beau matin, après le départ d'Alice, T. ne trouva pas de cigarettes sous le matelas. Étonné, il se leva, souleva le matelas, regarda sous le lit et conclut que ces cigarettes avaient bel et bien été changées de place. Il se leva, prêt à aller en chercher dans la cuisine quand il découvrit que le paquet était sur le rebord d'une fenêtre, avec dessus collé un Post-it "Fume dehors, flemmard", suivi d'un smiley formé d'un point virgule et d'une parenthèse sensé représenter un clin d'oeil. Honteux, T. ouvrit la fenêtre et alluma une cigarette. Les rues de Paris étaient bruyantes le matin, ce qui lui déplaisait fortement. Il examina la rue. Quelques voitures, une poignée de passant, et des immeubles. De sa fenêtre, il apercevait une pizzeria, un bâtiment abandonné et des appartements. T. trouva bizarre qu'un immeuble, en centre de Paris, soit vide et l'examina plus minutieusement. Pas de pancartes "à vendre" ou "à louer". Juste des pièces vides. Ce bâtiment était tout ce qu'il y avait de plus basique à Paris. Façade haussmannienne, des balcons typiques. Il jeta son mégot, espérant intérieurement toucher un passant, puis ferma la fenêtre, avant de se diriger vers les toilettes. Qu'allait-il viser ce matin ?
21/05/12 à 19:07:03
Le chapitre m'a intéressé, j'ai aimé. :sweet:
20/05/12 à 20:36:25
C'est bon pour les n00B$
20/05/12 à 19:42:18
Il faut utiliser la touche entrée parfois .
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