L'achèvement d'une ère.
Par : Spyko
Genre : Action , Science-Fiction
Status : Terminée
Note :
Chapitre 23
Ne pas regarder derrière.
Publié le 05/03/12 à 19:11:17 par Spyko
« Mike, calmes-toi! s'exclama Steph' en le prenant par les épaules. »
« Je vais faire ce que je peux, mais si je mets la main sur ce salopard, je te jure que je lui arrache les yeux! »
Bah, au moins, le message était clair. Tandis que Steph' tentait d'apaiser un peu la rage de notre camarade, je repris la marche. A mon grand désespoir, une autre charge sismique se déclencha, et cette fois, la différence se fit nettement sentir. L'un des murs s'écroula complètement. L'onde de choc longeait tout le bâtiment, fondations comprises. Et si le scientifique en avait placé d'autres sur la route, l'édifice s'écroulerait très rapidement.
Alors même que je pensais cela, une autre charge brilla devant moi. Mais ce coup ci, tout le bâtiment fut brutalement secoué, et des fissures commencèrent à courir le long du métal. Plusieurs bruits d'éboulements nous parvinrent des étages inférieurs. Nous commençâmes donc à courir, et le blondinet accepta de laisser sa fureur de côté le temps de se tirer de ce merdier. Plusieurs fissures s'élargissaient de plus en plus, et des pans entiers de plafond s'effondraient.
Nous rejoignîmes finalement la cage d'escaliers qui menait au toit. Les marches avaient souffert, mais il nous restait encore de quoi avancer. Nous étions en revanche sur un tas de débris qui semblait en équilibre assez précaire, retenu par quelques morceaux métalliques qui empêchaient le tout de chuter de quelques étages.
Un petit cylindre bleu tomba du dernier étage et rebondit à nos pieds.
« Et merde... »
La charge explosa, et l'onde de choc déstabilisa définitivement notre support. Matt, Carmen et moi-même parvînmes à nous jeter sur les marches afin de ne pas basculer avec les décombres. Mike, lui, fut jeté en arrière, dans l'encadrement de la porte. Stephanie parvint à se saisir d'une des barrières et resta là, suspendue au-dessus des quatre mètres qui séparaient notre étage du rez-de-chaussé. Elle s'accrocha fermement avec ses deux mains, et sa sœur tenta de l'aider à remonter. Maxime réussit à faire de même mais, handicapé par sa main manquante, il ne parvenait pas à se hisser, et nous n'arrivions pas à saisir autre chose que son avant-bras rendu glissant par la sueur, sa main intacte restant fermement serrée à son support.
Je décidai de retenir fermement Matt par les chevilles, pendant qu'il utilisaient ses deux main pour saisir le moignon de notre coéquipier. Allongé à plat ventre, il attrapa fermement Max, et commença à le hisser, tandis que ce dernier restait accroché à sa barrière pour faire un minimum de poids. Finalement, il lâcha prise et tenta de saisir l'une des marches, persuadé que nous le tenions bien.
Horrifié, je vis alors que le bandage qui entourait son poignet tranché se détachait peu à peu. Matt dû s'en rendre compte aussi car il lâcha une main pour tenter de saisir autre chose. Ses doigts se refermèrent sur du vide, alors que la bande se déchirait totalement, anéantissant sa dernière prise. Maxime chuta, et s'écrasa dans un gémissement au rez-de-chaussée. Stephanie fut hissée à nos côté, mais notre coéquipier en bas peinait à se remettre de sa chute.
Il roula sur le ventre et entreprit de ramper pour s'adosser à un mur. Sa main intacte alla palper son torse.
« Eh, ça va? m'inquiétais-je »
« Pas du tout... grogna t-il poru toute réponse. Vous pouvez me balancer un truc, j'ai l'impression que je me suis cassé quelque chose
« Ok, prends ça, ça devrait faire passer la douleur... »
Je lui laissait tomber un minikit, afin qu'il l'utilise. Il se le planta dans le bras, et laissa échapper un soupir de soulagement. Il se releva alors, mais sa jambe droite ne supporta pas son poids, et il tomba appuyé contre le mur.
« Ca va être délicat... Continuez, je vous rejoins en haut. »
« T'es sûr de toi? »
« T'inquiètes Alex, je vais me débrouiller. »
Sur ce, il se traina à travers les restes d'une porte.
« Il a combien de chances de s'en tirer? demanda Carmen, dont les yeux s'embuaient de larmes. »
« Pas beaucoup..., répondis-je dans un souffle. »
« On va quand même attendre un maximum, positiva Matt. Mike, va falloir que tu fasse le grand saut. »
« Vous me rattrapez hein? »
« Pas de problèmes, vas-y. »
Le jeune homme recula dans le couloir pour prendre de l'élan, et se mis à courir. Son pied se posa juste au bord du petit précipice, et il sauta droit vers nous. Il glissa au moment de se réceptionner, et faillit m'embarquer dans le trou qui s'ouvrait, avant que mes coéquipiers ne le saisissent à leur tour. Il resta un instant crispé à mon bras en jetant des regards frénétiques en arrière, puis finis par me lâcher.
Nous commençâmes donc à monter les marches tremblantes, regardant prudemment où nous mettions les pieds. A deux reprises, l'un de nous marcha sur une partie endommagée, qui s'effondra directement, faisant trébucher la personne qui avait déclenché ce «piège». Un pan de plafond s'offrit également une petite chute libre, emmenant un morceau de barrière avec lui. Nous arrivâmes finalement en haut de ce tortueux escalier.
Et en face d'une autre charge.
Toutes les marches dégringolèrent les unes après les autres, et le mur s'écroula sur toute sa largeur. La palier où nous étions commença à grincer fortement, et nous franchîmes la porte en toute hâte. Nous nous retrouvâmes donc sur le toit du bâtiment, qui, comme nous l'avions prévus, servait de terrain de décollage à quatre vaisseaux.
Le cockpit du plus rapide émit un petit cliquètement, caractéristique du verrouillage, et les moteurs se lancèrent instantanément. Je tendis un bras pour empêcher Mike de foncer, mais mon geste fut trop lent. Un tir de lance-grenade parti vers le vaisseau, et explosa au niveau de l'un des propulseurs arrières. Avant qu'il n'ait pu envoyer un autre projectile, le scientifique s'élevait du toit, et les propulseurs s'enclenchèrent à pleine puissance. L'un d'entre eux laissait échapper une fumée grisâtre, mais cela ne l'empêcha pas de décoller.
« Pas encore... »
Je tournai la tête vers Matt, qui fixait l'endroit d'où était parti le transport. Je laissai échapper un gémissement de désespoir en reconnaissant la lueur bleuâtre. C'était vraiment trop...
« C'est officiel, j'en ai marre... »
Le métal sous nos pieds se fractura littéralement, et plusieurs morceaux disparurent à l'intérieur du bâtiment. Nous nous jetâmes sur le transport classique, qui nous transporterait tous à une vitesse appréciable.
« Max, putain, t'es où? criais-je dans le transmetteur. »
« J'ai quelques soucis dans le coin, j'arrive bientôt! »
Je jetais de fréquents regards nerveux au sol sous le vaisseau, qui continuait à se fendre, embarquant toujours de plus gros morceaux d'acier. Notre véhicule était en équilibre précaire, et celui directement à côté penchait dangereusement. Le gros transporteur, lui, avait déjà été englouti par les éboulements. Assis sur le siège du co-pilote, je vis qu'une large fissure avançait petit à petit vers nous. Mike, le seul avec Carmen qui avait appris à piloter ces engins, tapotait les commandes, paré à décoller.
« Allez, répétait-il d'une voix saccadée, grouilles-toi, grouilles-toi... »
La fissure rejoignit un ensemble de plaques fracturées, ce qui élargit davantage les sillons. Le petit transport à côté bascula définitivement, tandis que le notre commençait sérieusement à vaciller. Pas un seul instant mes yeux ne quittèrent les failles qui s'élargissaient toujours plus. Le flanc droit du vaisseau s'enfonça brutalement, alors que notre plaque support cédait sur une partie.
« Désolé Max..., murmurais-je. »
« Attends, qu'est-ce que tu fous! Alex! »
Je repoussai sa main et enclenchai la commande des propulseurs, qui se mirent en marche. Alors que le pilote tentait d'empêcher le décollage, j'activai les répulseurs gravitationnels, ce qui fit s'élever l'appareil au dessus du bâtiment. Les trois autres à l'arrière commencèrent à s'affoler.
« Qu'est-ce qu'il se passe? demanda l'un d'eux. »
« On peut pas se permettre d'attendre plus longtemps.... »
« Arrêtes, suppliait Mike, reposes nous, reposes nous... »
« Non... »
« Alex! »
« Je vais faire ce que je peux, mais si je mets la main sur ce salopard, je te jure que je lui arrache les yeux! »
Bah, au moins, le message était clair. Tandis que Steph' tentait d'apaiser un peu la rage de notre camarade, je repris la marche. A mon grand désespoir, une autre charge sismique se déclencha, et cette fois, la différence se fit nettement sentir. L'un des murs s'écroula complètement. L'onde de choc longeait tout le bâtiment, fondations comprises. Et si le scientifique en avait placé d'autres sur la route, l'édifice s'écroulerait très rapidement.
Alors même que je pensais cela, une autre charge brilla devant moi. Mais ce coup ci, tout le bâtiment fut brutalement secoué, et des fissures commencèrent à courir le long du métal. Plusieurs bruits d'éboulements nous parvinrent des étages inférieurs. Nous commençâmes donc à courir, et le blondinet accepta de laisser sa fureur de côté le temps de se tirer de ce merdier. Plusieurs fissures s'élargissaient de plus en plus, et des pans entiers de plafond s'effondraient.
Nous rejoignîmes finalement la cage d'escaliers qui menait au toit. Les marches avaient souffert, mais il nous restait encore de quoi avancer. Nous étions en revanche sur un tas de débris qui semblait en équilibre assez précaire, retenu par quelques morceaux métalliques qui empêchaient le tout de chuter de quelques étages.
Un petit cylindre bleu tomba du dernier étage et rebondit à nos pieds.
« Et merde... »
La charge explosa, et l'onde de choc déstabilisa définitivement notre support. Matt, Carmen et moi-même parvînmes à nous jeter sur les marches afin de ne pas basculer avec les décombres. Mike, lui, fut jeté en arrière, dans l'encadrement de la porte. Stephanie parvint à se saisir d'une des barrières et resta là, suspendue au-dessus des quatre mètres qui séparaient notre étage du rez-de-chaussé. Elle s'accrocha fermement avec ses deux mains, et sa sœur tenta de l'aider à remonter. Maxime réussit à faire de même mais, handicapé par sa main manquante, il ne parvenait pas à se hisser, et nous n'arrivions pas à saisir autre chose que son avant-bras rendu glissant par la sueur, sa main intacte restant fermement serrée à son support.
Je décidai de retenir fermement Matt par les chevilles, pendant qu'il utilisaient ses deux main pour saisir le moignon de notre coéquipier. Allongé à plat ventre, il attrapa fermement Max, et commença à le hisser, tandis que ce dernier restait accroché à sa barrière pour faire un minimum de poids. Finalement, il lâcha prise et tenta de saisir l'une des marches, persuadé que nous le tenions bien.
Horrifié, je vis alors que le bandage qui entourait son poignet tranché se détachait peu à peu. Matt dû s'en rendre compte aussi car il lâcha une main pour tenter de saisir autre chose. Ses doigts se refermèrent sur du vide, alors que la bande se déchirait totalement, anéantissant sa dernière prise. Maxime chuta, et s'écrasa dans un gémissement au rez-de-chaussée. Stephanie fut hissée à nos côté, mais notre coéquipier en bas peinait à se remettre de sa chute.
Il roula sur le ventre et entreprit de ramper pour s'adosser à un mur. Sa main intacte alla palper son torse.
« Eh, ça va? m'inquiétais-je »
« Pas du tout... grogna t-il poru toute réponse. Vous pouvez me balancer un truc, j'ai l'impression que je me suis cassé quelque chose
« Ok, prends ça, ça devrait faire passer la douleur... »
Je lui laissait tomber un minikit, afin qu'il l'utilise. Il se le planta dans le bras, et laissa échapper un soupir de soulagement. Il se releva alors, mais sa jambe droite ne supporta pas son poids, et il tomba appuyé contre le mur.
« Ca va être délicat... Continuez, je vous rejoins en haut. »
« T'es sûr de toi? »
« T'inquiètes Alex, je vais me débrouiller. »
Sur ce, il se traina à travers les restes d'une porte.
« Il a combien de chances de s'en tirer? demanda Carmen, dont les yeux s'embuaient de larmes. »
« Pas beaucoup..., répondis-je dans un souffle. »
« On va quand même attendre un maximum, positiva Matt. Mike, va falloir que tu fasse le grand saut. »
« Vous me rattrapez hein? »
« Pas de problèmes, vas-y. »
Le jeune homme recula dans le couloir pour prendre de l'élan, et se mis à courir. Son pied se posa juste au bord du petit précipice, et il sauta droit vers nous. Il glissa au moment de se réceptionner, et faillit m'embarquer dans le trou qui s'ouvrait, avant que mes coéquipiers ne le saisissent à leur tour. Il resta un instant crispé à mon bras en jetant des regards frénétiques en arrière, puis finis par me lâcher.
Nous commençâmes donc à monter les marches tremblantes, regardant prudemment où nous mettions les pieds. A deux reprises, l'un de nous marcha sur une partie endommagée, qui s'effondra directement, faisant trébucher la personne qui avait déclenché ce «piège». Un pan de plafond s'offrit également une petite chute libre, emmenant un morceau de barrière avec lui. Nous arrivâmes finalement en haut de ce tortueux escalier.
Et en face d'une autre charge.
Toutes les marches dégringolèrent les unes après les autres, et le mur s'écroula sur toute sa largeur. La palier où nous étions commença à grincer fortement, et nous franchîmes la porte en toute hâte. Nous nous retrouvâmes donc sur le toit du bâtiment, qui, comme nous l'avions prévus, servait de terrain de décollage à quatre vaisseaux.
Le cockpit du plus rapide émit un petit cliquètement, caractéristique du verrouillage, et les moteurs se lancèrent instantanément. Je tendis un bras pour empêcher Mike de foncer, mais mon geste fut trop lent. Un tir de lance-grenade parti vers le vaisseau, et explosa au niveau de l'un des propulseurs arrières. Avant qu'il n'ait pu envoyer un autre projectile, le scientifique s'élevait du toit, et les propulseurs s'enclenchèrent à pleine puissance. L'un d'entre eux laissait échapper une fumée grisâtre, mais cela ne l'empêcha pas de décoller.
« Pas encore... »
Je tournai la tête vers Matt, qui fixait l'endroit d'où était parti le transport. Je laissai échapper un gémissement de désespoir en reconnaissant la lueur bleuâtre. C'était vraiment trop...
« C'est officiel, j'en ai marre... »
Le métal sous nos pieds se fractura littéralement, et plusieurs morceaux disparurent à l'intérieur du bâtiment. Nous nous jetâmes sur le transport classique, qui nous transporterait tous à une vitesse appréciable.
« Max, putain, t'es où? criais-je dans le transmetteur. »
« J'ai quelques soucis dans le coin, j'arrive bientôt! »
Je jetais de fréquents regards nerveux au sol sous le vaisseau, qui continuait à se fendre, embarquant toujours de plus gros morceaux d'acier. Notre véhicule était en équilibre précaire, et celui directement à côté penchait dangereusement. Le gros transporteur, lui, avait déjà été englouti par les éboulements. Assis sur le siège du co-pilote, je vis qu'une large fissure avançait petit à petit vers nous. Mike, le seul avec Carmen qui avait appris à piloter ces engins, tapotait les commandes, paré à décoller.
« Allez, répétait-il d'une voix saccadée, grouilles-toi, grouilles-toi... »
La fissure rejoignit un ensemble de plaques fracturées, ce qui élargit davantage les sillons. Le petit transport à côté bascula définitivement, tandis que le notre commençait sérieusement à vaciller. Pas un seul instant mes yeux ne quittèrent les failles qui s'élargissaient toujours plus. Le flanc droit du vaisseau s'enfonça brutalement, alors que notre plaque support cédait sur une partie.
« Désolé Max..., murmurais-je. »
« Attends, qu'est-ce que tu fous! Alex! »
Je repoussai sa main et enclenchai la commande des propulseurs, qui se mirent en marche. Alors que le pilote tentait d'empêcher le décollage, j'activai les répulseurs gravitationnels, ce qui fit s'élever l'appareil au dessus du bâtiment. Les trois autres à l'arrière commencèrent à s'affoler.
« Qu'est-ce qu'il se passe? demanda l'un d'eux. »
« On peut pas se permettre d'attendre plus longtemps.... »
« Arrêtes, suppliait Mike, reposes nous, reposes nous... »
« Non... »
« Alex! »
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