Il se peut que dans ce monde, il existe des personnes au-dessus de la normal, ayant des facultés propre à leur personnalités.
Ces gens qui avaient une vie tout à fais banal se retrouve du jour au lendemain avec un pouvoir au-delà de leur imagination mais tout pouvoir implique forcément des responsabilités...

Aubervilliers, Seine Saint-Denis le 20 Mars à 07H00..

Putain de réveil, putain de Mardi, journée blindé en prévision, enfin bref...
Moi c'est Abdelkader, mais vous pouvez m'appeler Kad, ça va plus vite. Aujourd'hui, c'est juste la journée la plus nase de toute la semaine, 4H d'Histoire-Géo, 2H d'EPS, la joie quoi.
Comme chaque Mardi matin, je galère à sortir de mon lit car la veille, je me suis couché bien tard, style 2H du mat' mais vous voulez que je vous dise quoi ? La routine hein.
Une fois sortie de l'amour de ma vie, mon lit, douche-déjeuner-sac et une fois prêt, je sors direction le bahut.
Écouteurs, musique qui donne la « pêche » on va dire, je marche vers l'arrêt de bus pour y espérer croiser des amis avec qui parler sur le trajet du lycée et par chance, je croise Nadjim avec qui je fais le trajet jusqu'à l'arrêt du 249.
Je décide donc de lancer la conversation :

- Alors, la S, ça se passe comment ? Pas trop de boulots ? Et les oraux, t'as réussis ?
- Ouais, pire, t'imagines pas mon gars, le nombre d'heures de math' que j'peux avoir dans une journée, tu pourrais pas assumer, et toi la L ?
- Tu pourrais pas assumer les heures de français que toi, rien que cinq heures le Lundi et le Mardi donc...
- Ah ouais, dur pour toi mon pote, bon, j'vais y aller, bonne journée.
- Ouais, merci, à toi aussi.

Son lycée est juste à côté de chez moi, donc il se mit à courir pour pas qu'on lui ferme la porte au nez et moi, j'attendais mon bus mais quelques minutes plus tard, la rue ou je patientais tranquillement s'est vidé, plus rien, nada, juste le vent qui souffle puis des grondements de tonnere successif, particulièrement fort, j'ai trouvais ça plutôt bizarre alors je me suis mis au milieu de la route et je me suis mis à regarder le ciel :

- Pfeu.. c'est rien, j'me fais des idées.

A ces mots, la foudre me frappa de plein fouet, j'étais électrocuté, paralysé, c'que vous voulez mais j'ai pris bien chère sur le coup.
Bizarrement, un homme normal se serait effondré par terre, serait mort grillé comme un steak sur le coup mais pas moi, je suis juste tombé à genoux, sous le choc.
J'essayais de reprendre mes esprits, à respirer normalement mais le bus arriva au même moment et s'est arrêté juste devant moi et à klaxonner, ce qui m'a réveiller.
Je me suis levé et je me suis empressé de monter dans le bus car ouais, après m'être mangé un bon millier de Volts sur la face, moi, je prends le bus pour pas rater les cours, logique.

- Tu sais, suffit juste d'attendre sous l'arrêt de bus hein, je t'aurais vu et je me serais arrêté.
- Ouais.. désolé..

Encore sous le choc, je m'assois au fond du bus, au calme, histoire de reprendre.
Je cogite dans ma tête en me demandant ce qui a bien pu arriver, si je devrais en parler à quelqu'un ou bien fermer ma gueule et je décide donc de la boucler.
Le trajet passe et j'arrive à destination, j'ai juste à marcher jusqu'au lycée, je traverse une petite ruelle et une voiture fonce sur moi et par réflexe, je me cache le visage avec mes mains.
Lorsque je les enlèves de mon visage, le capot de la voiture est écrabouillé, comme si un Sumo s'était assis dessus.
Le mec sort de la bagnole, me regarde et me fait :

- Putain mec, comment t'as fais ?
- J'sais pas, en tout cas t'as faillis m'écraser, fais gaffe la prochaine fois bouffon.

Je continue ma route l'air de rien et je marche rapidement jusqu'au lycée, la journée s'annonce bien...