Chapitre 5 :


Et puis la semaine se passa ainsi.
Il n'y eut aucun véritable bouleversement majeur, finalement.
Moi, dans mon coin, je continuais de souffrir en silence, observant la fille timide que j'aimais se transformer.
Parce que oui, Emilie n'était plus la même.
Elle avait commencé par sortir avec Mamadou, un weshwesh qui kiffe GTA parcekonpeutuédépieton et qui n'éprouvait aucun réel sentiment. N'allez pas croire que je n'aime pas mamadou, c'est juste qu'il veut culbuter les filles et qu'il a autant de coeur qu'une huitre avariée.

Bref, Emilie était en train de changer.
Elle changeait de fréquentation, d'abord.
Avant, ses copines était plutôt du genre "je fais du latin, je ne fume pas, je ne bois pas et je fais mes devoirs"... Bref, des filles timides en somme. Tout comme elle l'était.
A présent, ses amitiés étaient beaucoup plus... Hum, masculines, et beaucoup moins recommandables.

Et puis, Emilie changeait aussi de fringues.
Il n'était plus du tout rare de pouvoir mater son string à travers un slime blanc très transparent, ou bien de pouvoir mater la quasi totalité de sa poitrine à cause de décolletés définitivement provocants.

Enfin, elle changeait de comportement.
Ma Emilie prenait un malin plaisir à se faire reluquer, à se faire mater par des mecs assoiffés de main+zizi.


Il fallait que j'agisse.
C'était pile deux semaines après la rentrée, à 7h45 du matin.

Cette fois, Emilie était allée encore plus fort: bottes hautes à talons, collants noirs et manteau qui s'arrêtait au niveau des cuisses. On devinait que sous ce manteau se cachait une microjupe destinée à faire bander tous les mecs du lycée.

J'étais bien décidé à l'engueuler.
Je la pris à part, et...


-Mais qu'est-ce que tu fous, putain, Emilie ?