Un rêve, une carrière.
Par : MrLasfatal
Genre : Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Le voyage
Publié le 29/02/12 à 18:34:27 par MrLasfatal
<< Bon, deuxième fois que j'écris... et je commence à y prendre goût. Je viens de finir mes valises, demain je pars en Russie... en pleine Sibérie.. enfin, c'est le Coach Neal qui le dit, mais je le connais je n'y crois pas. Bon, voyons le bon côtés des choses, se sera la deuxième fois de ma vie que je rentrerais dans un hélico ! D'ailleurs il faudrait que je prévienne Aurélie... Ah mais je n'ai pas encore parlé d'elle.. Cela m'étonne, sachant que je dois l'aimer encore plus que le hockey.. Ou peut-être moins.. enfin j'en sais rien, bref, donc oui, Aurélie, c'est ma copine, ça fait 1 ans que je suis avec elle... Enfin, on est ensemble, mais il y a la distance... Cette foutu distance qui me ronge de l'intérieur, enfin bref, je ne veux pas déprimer, il commence à se faire tard, je vais dormir. >>
4h du matin, quelqu'un toc à la porte...
- Dominique, va voir qui s'est... J'ai pas la force là. Dom ! Commence pas à m'énerver... Et mais t'es passé où ? Ah non... Je suis pas encore en retard.. il est seulement 4h putain.
Persuadé qu'il y a bien une personne dans la chambre, la personne continua à toquer.
- Oui j'arrive...
- Fabien, c'est Dominique, ouvre !
- Ah, c'est toi, tu branlais quoi dehors ?
- J'ai été pisser, mais la porte c'est fermé je sais pas comment, puis de toute façon dans 30 minutes faut qu'on quitte nos chambre !
- Ah oui c'est vrai... Bon euh... debout quoi.
- J'ouvris notre porte avec mon sac-à-dos dans une main et ma valise dans l'autre, puis celle d'en face s'ouvrit aussi, c'était Thierry qui s'engueulait avec son grand frère Raphaël.
- Thierry, tout vas bien ?
- Ah Fabien, oui bon, mon grand frère a encore pété un câble pour rien, enfin bon, le bus nous attend.
- Valentin, je peux me m'asseoir à côté de toi ?
- Oui, bien sûr. Juste une question, tu sais où on va exactement toi ?
- Bah... en Russie, j'en sais pas plus que toi.
Nous étions tous prêt pour ce long voyage... Bus, avion, hélicoptère. Bien entendu, j'avais mon casque et la musique à fond pour toute cette longue durée. Du rap français, en passant par de la pop, pour enfin écouter du rock... ça fait actuellement 2h que le bus roule sans s'arrêter... On est sensé arriver à l'aéroport dans 20 minutes, enfin, d'après le Coach Neal. Je sais même pas où on est, Je sais juste qu'il neige, pour changer.
- Fabien, on est arrivé, aller, debout.
- Euh oui, excuse-moi Valentin, mais on est où ?
- À l'aéroport de Zürich.
- Ah ouais quand même... Bon, c'est partit.
On ressemblait à des guignols avec nos trainings rouges et blanc, nos grosses valises, nos sac-à-dos et bien sûr nos cross. J'avais deux valise, celle pour mes vêtements, et celle de mon équipement, sur celle-ci il y avait mes deux crosses qui dépassaient facilement d'une trentaine de centimètres.
Arrivé au guichet des contrôles, le Coach Neal me poussa vers le guichet d'une très belle femme brune, avec un magnifique rouge à lèvre qui embellissait ses lèvres.
- Guten Morgen, der Reisepasse bitte.
- Euh.. oui.. Guten Morgen, mais euh..
- Donne lui ton passeport Petterson...
- Ah, bah fallait préciser, tenez madame !
- Danke Herr... Herre Petterson ?
- Euh.. ja, ja !
- Alles ist gut, hier gehen Sie Herr.
- Hein ? Y'a un soucis ?
- Petterson, fermes-là et avance !
- Oui monsieur...
On était tous là... Assis, nos téléphone, iPod, ou encore ordinateur portable dans nos mains, à atteindre notre avion, pour Moscou. Moscou... J'ai toujours voulu la visiter cette ville, la capital de la Russie... Je me demande bien si il fait aussi froid que je ne le pense.
<< Die 372 fliegt auf Moskau öffnet Tür B. >>
- Bon les gars, tous à la porte B pour l'embarquement, vous présentez vos billets à la dame, et vous ne faites pas les cons comme d'habitude. Une fois dedans, vous prenez place dans l'avion, au numéro qui vous est dédié, et pas d'échange possible.
- Guten Morgen jolie blonde !
- Petterson, j'ai dis quoi ? Aller avance !
- Roh, si on peut même plus s'amuser, bon 22 A, la classe.
- Nan, Fabien tu dégages, j'veux pas de toi à côté de moi.
- Ah ouais mais non, pas possible, j'veux pas de toi non plus !
- Petterson, Mélan, arrêter de causer et asseyez vous ! Bon écoutez tous, une fois à Moscou, nous sortons en dernier de l'avion, puis un bus nous amènera à notre hélicoptère.
Comme pour le bus, mon casque à fond sur des chansons un peu plus douce cette fois-ci. Du rap... Pour 3 heure de voles, il faut bien s'occuper n'est-pas ?
- Valentin, tu fais quoi ?
- J'étudie le russe.
- Et ça va te servir à quoi ?
- Au seul truc que tu fera pas ici Dom', pour draguer leur meuf.
- Vachement drôle...
- Il paraît qu'elle sont vachement froide les russes !
- T'y crois toi Fab' ?
- Bah, c'est ce qu'on m'a dit, après, j'ai pas testé.
- Ah oui c'est vrai, le sierrois préfère ça petite française.
- On t'a pas causé Fred.
- Dans tout les cas, vous êtes là pour jouer au hockey, pas pour les filles.
- Oui oui monsieur !
- Le premier que j'attrape à faire autre chose qui n'est pas en rapport avec le hockey, sera renvoyé chez lui le soir même.
Il était environs 10h à ma montre, il nous restait donc une petite heure de voyage en avion, donc l'heure pour moi de fermer les yeux, et de rêver un petit moment.
- Mélan, réveil Petterson. On est arrivé.
- Hé ho, petit sierrois, on est arrivé.
- Pourquoi m'appeler petit sierrois ? Ce n'est pas une insulte.
- Justement, le fait que tu le prennes mal, ça prouve que tu le penses. Enfin bref, on vient d’atterrir.
Comme prévu, on a attendu que les passagers descendent de l'avion avant de faire de même. Je crois qu'au moment ou j'ai posé le pied sur le sol, j'ai eu un grand frisson qui me traversa le corps, et sans réfléchir : Bordel il fait froid !
- Tu la fermes et tu avance Petterson.
- Oui Coach...
- Bon, tout le monde dans ce bus qui nous amènera à l'autre bout de la piste pour notre hélicoptère.
- Quelqu'un est déjà monté dans un hélicoptère ?
- Moi, quand on avait gagner un tournoi avec Sierre. J'devais avoir 10 ans.
- Personne d'autre ?
- Non, seulement Fabien d'après ce qu'on peut voir.
2 minutes plus tard, on pouvait enfin apercevoir cette hélicoptère... Un énorme engin bleu et blanc, avec des hélices d'une taille gigantesque. L'appareil volant était beaucoup plus grand que celui ou j'avais fait mon premier vol.
- Vous le trouvez comment ?
- Magnifique... Mais pourquoi un hélico monsieur ?
- Denière, tout simplement par-ce là où l'on va, il n'y pas de pistes d'atterissage.
- Mais... on va où bon-sang !?
- Dans le trou du cul de la Russie Fabien. Mais t'as de la chance, on y va pour seulement 1 semaine. Et dans une heure on y est.
- Et pourquoi les autres coach ne sont-il pas là ?
- Bon, t'as fini avec tes questions ?
- Oui coach...
Une fois à bord, et assis cette fois-ci sans voisin, la fatigue me prit de court. Mes paupières se fermaient littéralement toutes seules.
- Ah ouai, apporte les bouteilles !
- Fabien ? tu parles tout seuls ?
- Val' je crois qu'il parle en dormant !
- Haha, je me demande de quoi il rêve ce mongole.
- De toute façon il faut le réveiller, on va atterrir.
Valentin se chargea de me réveiller... Je le repoussais en me plaignant d'un beau rêve: Vas-y ! Tu fais chier, y'avait d'la Vodka à volonté.
Puis, dès que j'eu fini ma phrase, un bruit assourdissant se mis en route. C'était les hélices qui ralentissaient pour que l'on puisse atterrir. Au moment ou l'engin toucha le sol, mon siège bougea dans tout les sens, et ma tête évita de justesse un choc avec le siège d'en face.
- Tout le monde va bien ?
- Ouais... ca peut aller Coach.
- Bon Petterson, tu sors en premier.
Je m'avança vers la porte, je venais juste de poser ma main sur l'espèce de poignet noir, que soudain elle s'ouvrit toute seule. Puis, un grand homme barbu, équipé d'un grand chapeau à fourrure me serra la main, et me baragouina une phrase totalement incompréhensible.
<< Dobro pozhalovat' v Rossiyu. >>
- Oui, Dobro truc à toi aussi, bon dis-moi, où est là Vodka ?
4h du matin, quelqu'un toc à la porte...
- Dominique, va voir qui s'est... J'ai pas la force là. Dom ! Commence pas à m'énerver... Et mais t'es passé où ? Ah non... Je suis pas encore en retard.. il est seulement 4h putain.
Persuadé qu'il y a bien une personne dans la chambre, la personne continua à toquer.
- Oui j'arrive...
- Fabien, c'est Dominique, ouvre !
- Ah, c'est toi, tu branlais quoi dehors ?
- J'ai été pisser, mais la porte c'est fermé je sais pas comment, puis de toute façon dans 30 minutes faut qu'on quitte nos chambre !
- Ah oui c'est vrai... Bon euh... debout quoi.
- J'ouvris notre porte avec mon sac-à-dos dans une main et ma valise dans l'autre, puis celle d'en face s'ouvrit aussi, c'était Thierry qui s'engueulait avec son grand frère Raphaël.
- Thierry, tout vas bien ?
- Ah Fabien, oui bon, mon grand frère a encore pété un câble pour rien, enfin bon, le bus nous attend.
- Valentin, je peux me m'asseoir à côté de toi ?
- Oui, bien sûr. Juste une question, tu sais où on va exactement toi ?
- Bah... en Russie, j'en sais pas plus que toi.
Nous étions tous prêt pour ce long voyage... Bus, avion, hélicoptère. Bien entendu, j'avais mon casque et la musique à fond pour toute cette longue durée. Du rap français, en passant par de la pop, pour enfin écouter du rock... ça fait actuellement 2h que le bus roule sans s'arrêter... On est sensé arriver à l'aéroport dans 20 minutes, enfin, d'après le Coach Neal. Je sais même pas où on est, Je sais juste qu'il neige, pour changer.
- Fabien, on est arrivé, aller, debout.
- Euh oui, excuse-moi Valentin, mais on est où ?
- À l'aéroport de Zürich.
- Ah ouais quand même... Bon, c'est partit.
On ressemblait à des guignols avec nos trainings rouges et blanc, nos grosses valises, nos sac-à-dos et bien sûr nos cross. J'avais deux valise, celle pour mes vêtements, et celle de mon équipement, sur celle-ci il y avait mes deux crosses qui dépassaient facilement d'une trentaine de centimètres.
Arrivé au guichet des contrôles, le Coach Neal me poussa vers le guichet d'une très belle femme brune, avec un magnifique rouge à lèvre qui embellissait ses lèvres.
- Guten Morgen, der Reisepasse bitte.
- Euh.. oui.. Guten Morgen, mais euh..
- Donne lui ton passeport Petterson...
- Ah, bah fallait préciser, tenez madame !
- Danke Herr... Herre Petterson ?
- Euh.. ja, ja !
- Alles ist gut, hier gehen Sie Herr.
- Hein ? Y'a un soucis ?
- Petterson, fermes-là et avance !
- Oui monsieur...
On était tous là... Assis, nos téléphone, iPod, ou encore ordinateur portable dans nos mains, à atteindre notre avion, pour Moscou. Moscou... J'ai toujours voulu la visiter cette ville, la capital de la Russie... Je me demande bien si il fait aussi froid que je ne le pense.
<< Die 372 fliegt auf Moskau öffnet Tür B. >>
- Bon les gars, tous à la porte B pour l'embarquement, vous présentez vos billets à la dame, et vous ne faites pas les cons comme d'habitude. Une fois dedans, vous prenez place dans l'avion, au numéro qui vous est dédié, et pas d'échange possible.
- Guten Morgen jolie blonde !
- Petterson, j'ai dis quoi ? Aller avance !
- Roh, si on peut même plus s'amuser, bon 22 A, la classe.
- Nan, Fabien tu dégages, j'veux pas de toi à côté de moi.
- Ah ouais mais non, pas possible, j'veux pas de toi non plus !
- Petterson, Mélan, arrêter de causer et asseyez vous ! Bon écoutez tous, une fois à Moscou, nous sortons en dernier de l'avion, puis un bus nous amènera à notre hélicoptère.
Comme pour le bus, mon casque à fond sur des chansons un peu plus douce cette fois-ci. Du rap... Pour 3 heure de voles, il faut bien s'occuper n'est-pas ?
- Valentin, tu fais quoi ?
- J'étudie le russe.
- Et ça va te servir à quoi ?
- Au seul truc que tu fera pas ici Dom', pour draguer leur meuf.
- Vachement drôle...
- Il paraît qu'elle sont vachement froide les russes !
- T'y crois toi Fab' ?
- Bah, c'est ce qu'on m'a dit, après, j'ai pas testé.
- Ah oui c'est vrai, le sierrois préfère ça petite française.
- On t'a pas causé Fred.
- Dans tout les cas, vous êtes là pour jouer au hockey, pas pour les filles.
- Oui oui monsieur !
- Le premier que j'attrape à faire autre chose qui n'est pas en rapport avec le hockey, sera renvoyé chez lui le soir même.
Il était environs 10h à ma montre, il nous restait donc une petite heure de voyage en avion, donc l'heure pour moi de fermer les yeux, et de rêver un petit moment.
- Mélan, réveil Petterson. On est arrivé.
- Hé ho, petit sierrois, on est arrivé.
- Pourquoi m'appeler petit sierrois ? Ce n'est pas une insulte.
- Justement, le fait que tu le prennes mal, ça prouve que tu le penses. Enfin bref, on vient d’atterrir.
Comme prévu, on a attendu que les passagers descendent de l'avion avant de faire de même. Je crois qu'au moment ou j'ai posé le pied sur le sol, j'ai eu un grand frisson qui me traversa le corps, et sans réfléchir : Bordel il fait froid !
- Tu la fermes et tu avance Petterson.
- Oui Coach...
- Bon, tout le monde dans ce bus qui nous amènera à l'autre bout de la piste pour notre hélicoptère.
- Quelqu'un est déjà monté dans un hélicoptère ?
- Moi, quand on avait gagner un tournoi avec Sierre. J'devais avoir 10 ans.
- Personne d'autre ?
- Non, seulement Fabien d'après ce qu'on peut voir.
2 minutes plus tard, on pouvait enfin apercevoir cette hélicoptère... Un énorme engin bleu et blanc, avec des hélices d'une taille gigantesque. L'appareil volant était beaucoup plus grand que celui ou j'avais fait mon premier vol.
- Vous le trouvez comment ?
- Magnifique... Mais pourquoi un hélico monsieur ?
- Denière, tout simplement par-ce là où l'on va, il n'y pas de pistes d'atterissage.
- Mais... on va où bon-sang !?
- Dans le trou du cul de la Russie Fabien. Mais t'as de la chance, on y va pour seulement 1 semaine. Et dans une heure on y est.
- Et pourquoi les autres coach ne sont-il pas là ?
- Bon, t'as fini avec tes questions ?
- Oui coach...
Une fois à bord, et assis cette fois-ci sans voisin, la fatigue me prit de court. Mes paupières se fermaient littéralement toutes seules.
- Ah ouai, apporte les bouteilles !
- Fabien ? tu parles tout seuls ?
- Val' je crois qu'il parle en dormant !
- Haha, je me demande de quoi il rêve ce mongole.
- De toute façon il faut le réveiller, on va atterrir.
Valentin se chargea de me réveiller... Je le repoussais en me plaignant d'un beau rêve: Vas-y ! Tu fais chier, y'avait d'la Vodka à volonté.
Puis, dès que j'eu fini ma phrase, un bruit assourdissant se mis en route. C'était les hélices qui ralentissaient pour que l'on puisse atterrir. Au moment ou l'engin toucha le sol, mon siège bougea dans tout les sens, et ma tête évita de justesse un choc avec le siège d'en face.
- Tout le monde va bien ?
- Ouais... ca peut aller Coach.
- Bon Petterson, tu sors en premier.
Je m'avança vers la porte, je venais juste de poser ma main sur l'espèce de poignet noir, que soudain elle s'ouvrit toute seule. Puis, un grand homme barbu, équipé d'un grand chapeau à fourrure me serra la main, et me baragouina une phrase totalement incompréhensible.
<< Dobro pozhalovat' v Rossiyu. >>
- Oui, Dobro truc à toi aussi, bon dis-moi, où est là Vodka ?
Vous devez être connecté pour poster un commentaire