<h1>Noelfic</h1>

Le Cycle Des Calepins Oubliés


Par : Tacitus42

Genre : Science-Fiction , Action

Status : Terminée

Note :


Chapitre 28

Annexes

Publié le 24/02/12 à 02:20:21 par Tacitus42

Annexes


A. Données techniques…

- Citées dômes : mégapoles stratifiées à pans de coupole rétractiles (appelées aussi citées bunkers).
Il s’agit de structures militaires développées durant la seconde guerre froide (dite guerre de l’or noir) qui opposa trois grands blocs à savoir : la Ligue Arabe, l’alliance Atlantique et le bloc Russe.
Le concept voit le jour à la moitié du vingt-et-unième siècle dans les Emirats Arabes Unis (alors pourtant neutres) moins en prévision d’une guerre nucléaire totale que pour pallier à la pénurie de pétrole (à l’origine de la crise mondiale).

Elles furent pratiquement abandonnées peu de temps après leurs constructions à la faveur d’énergies renouvelables plus performantes (et donc d’un apaisement de la situation).

Elles comportent de cinq à neuf étages (dont les trois derniers sont généralement inhabités et exclusivement réservés à la production d’énergies) et sont bâties suivant des normes antisismiques. Elle sont dotées du « trognon » (aussi appelé cœur) d’environ sept kilomètres de profondeur coulissant sensiblement entre une couche de terre et son châssis en béton nouvelle génération (imperméable) aux niveaux les plus bas.
Le premier des trois derniers étages (le seul qui soit partiellement fixé au cœur et le plus large après le niveau de surface) est muni de deux sortes d’amortisseurs circulaires (tant au dessus que sous lui) rembourrés de terre et absorbant les secousses de l’ensemble des niveaux reposant à même le châssis (lequel est muni de corniches périphériques faisant office de soutien sous chacun des étages) tout en préservant « l’assiette » de l’entière structure.

La structure en dôme (pour les villes qui s’en dotèrent) fut rajoutée par la suite pour prémunir la plaque supérieure d’un hypothétique hiver nucléaire (plus que pour protéger d’une quelconque attaque : les dites citées bénéficiaient d’ailleurs d’un droit d’asile international qui les protégeaient théoriquement de toute frappe directe et qui en faisaient des sanctuaires se voulant inviolables).
D’une hauteur sous le plafond allant de cinq cent à mille mètres (par rapport à l’étage superficiel), la coupole a un rayon allant jusqu’à dix kilomètres et se déploie à la manière d’une iris par le biais d’au moins trois panneaux (avec des parties polymériques translucide ou transparentes selon les citées), lesquels sont à la fois propulsés (hydrauliquement) et tractés (par câbles) sur une rampe soutenue par plusieurs buildings piliers (qui se termine par trois tours géantes reliées entre-elles par une superstructure circulaire).
Les dites rampe font aussi offices d’aqueducs et le toit des trois tours centrales (partiellement) de réservoir d’eau (la superstructure étant dotée d’un atrium et d’une station d’épuration même si la pluie, trop rare au début imposait plutôt le mélange d’hydrogène aux molécules prélevées dans l’air ambiant).

Complètement automatisées (le gros oeuvre étant laissé aux androïdes par exemple) et pratiquement hermétiques, ces citées sont sensées pourvoir une vie en totale autarcie par le biais de cultures hydroponiques (sous lumières artificielles) ou l’élevage (entretenu en partie par le biais de ce type d’agriculture) ainsi que la création pétrolifère.
L’exploitation de certaines veines sédimentaires externes (via unités robotisées forant autours d’un puit sous la ville) agrémentée en particules synthétiques compactées est à la base d’un pétrole artificiel (sensiblement moins polluant que le brut proprement dit)…
Lequel est nécessaire à la polymérisation (et donc à l’entretien des structures) quand il n’est pas source d’énergie (quoique pour le parc automobile interne uniquement, étant donné que les citées furent toutes dotées d’une centrale nucléaire : de dernière génération pour certaines).
Mais bien qu’elle dispensait tout individu de travail, certains états imposèrent un nombre minimum d’habitants (représentant l’ensemble des professions utiles à la reconstruction d’un état si holocauste nucléaire il y avait) : mais jamais que des civils (droit d’asile oblige).
Raison pour laquelle la plupart des secteurs ne disposaient officiellement d’aucune arme.
D’autres secteurs (comme le Primus ou le Treizième) ont fait exception à la règle (de manière totalement illégale au regard du droit pénal international).

Par ailleurs, ces mégapoles étaient capables d’assurer des besoins secondaires (voir tertiaires) : culture du tabac, du café (et même des plants de pavot ou de coca pour certaines citées : pour la première et la treizième notamment) ainsi que la distillation de l’alcool.

Les citées bunkers étant des structures militaires à l’origine (bien que neutres) étaient étudiées pour la défense (et ne comptaient aucune structure d’attaque : D.C.A. ou batteries sol-sol).
Par conséquent, l’agencement des voies de communication devait assurer à la fois un ravitaillement rapide (trois grandes avenues) et imposer une tactique de guérilla qui favorisait le centre (petites routes, rues et ruelles y aboutissant), le tout étagé en plusieurs paliers uniquement accessibles par les trois tours du cœur (sortes de donjons modernes).

Note : grâce à cet avantage, lors des guerres institutionnelles du Premier Secteur, Khor put faire durer les hostilités durant trois ans : il aurait vraisemblablement pu tenir d’avantage s’il n’avait pas été aussi opportuniste (cf. l’opération B.B.J.).
Par ailleurs, la plupart d’entre ces villes ne disposant pas de fabriques d’armes (et bien que certaines eussent fait exception à la règle : les usines étant peu nombreuses malgré tout), le retour aux combats à l’arme blanche ou à l’arc (qui était considéré comme un sport avant 2166) ne facilita pas les choses.

Pour information, la Terre comporte cent trente-trois citées dômes au total.
La lune n’en dénombre qu’une seule (encore en construction en 2166) ainsi que vingt-sept colonies.
Mars ne dispose que de cinq colonies (et en a perdue une autre des suites d’un défaut de conception).

Note : les citées restées isolées durant un siècle et demi (suite au cataclysme de 2166) se sont nommées numériquement en fonction de l’ordre de la reprise du contact par la première d’entre elles (à savoir : le Primus Sector)…
Et ce, bien que les émissaires de Rome aient entretenu des liens avec l’ensemble des secteurs durant le siècle de marasme qui suivi la chute de la faucheuse, bien avant l’unification des citées autonomes en corporation sectorielle : les membres de la citée vaticane sont d’ailleurs les seuls à appeler les mégapoles qui composent l’état global par leur nom d’origine.
Les villes en jachères et bien qu’en partie endommagées ne demandaient qu’à repartir d’autant qu’en dehors de trois citées (situées trop près de l’épicentre de l’impact), les structures vitales des autres ont peu souffert de l’onde de choc qui en a découler.
Mais le monde idyllique que les terriens avaient su amener avant 2166 était à jamais perdu.


- Arsenal orbital : Station spatiale dont le chantier débuta en 2100, mise en route en 2113 et finalisée en 2152.
Elle comporte essentiellement deux parties (lesquelles sont desservies par un monte-charge servant de relais avec la superstructure du secteur 3)…

La première, l’arsenal proprement dit (en orbite basse) date de 2113 et se divise en trois rampes (où sont assemblés tous vaisseaux) reliées entre-elles par un simple module en orbite géostationnaire.
La seconde (évoluant plus haut et reliée à la première par un simple tube muni d’une rampe) comprend des quartiers d’habitations plus vastes ainsi qu’un théâtre (qui servit par la suite de siège à l’assemblée des secteurs autonomes), l’ensemble des compartiments circulaires (en orbite géostationnaire eux aussi) bénéficiant d’une gravité artificielles de par leur rotation.

Note : La partie supérieure de l’arsenal étant dotée elle aussi de cultures hydroponiques et d’un élevage (bien que restreint), les membres d’équipages (alors au nombre de dix) qui se trouvaient encore à bords au moment de l’impact du météore avec la Terre ont pu survivre et leurs descendants reprendre contact avec les gens de l’ex-Montréal peu avant la fin des guerres institutionnelles.

Pour information, la flotte spatiale était exclusivement marchande avant 2166.



B. Historique…


2166 : chute de La Faucheuse (météore) : de cent million à un milliard de survivants (sur quatorze milliards d’individus) ; seuls les habitants des citées dômes ont pu survivre (grâce aux normes antisismiques draconiennes et parce que les dômes étaient généralement en place).

2166-2190 : chaos mondial qui découle de la disparition d’une société idyllique : la plupart des lois et le travail étant progressivement devenus obsolètes avec l’avènement des androïdes (bien avant la chute de la Faucheuse).
Le manque en nourriture du aux dommages de certaines structures au sein de ce type de ville stratifiée a rapidement dégénéré en affrontement perpétuel : seules les usines de robots de maintenances logées dans les plafonds des buildings de soutien ont évité le choc et continué l’entretien des structures principales (à défaut de pouvoir pleinement dispenser les besoins vitaux aux populations résidantes des citées bunkers).

2290 : début officiel des guerres institutionnelles (avec l’institution de l’alliance des sept brigades du premier secteur autonome et l’établissement d’une constitution) ; campagnes de guérillas débutant dans la périphérie de la ville.

2291-2292 : reprise du contact avec les autres citées (dont la citée de Lilith : le treizième secteur) ; Khor, défait dans la banlieue, se réfugie dans les niveaux inférieurs de la citée (accessibles uniquement par les trois tours piliers du cœur qu’il contrôle encore).

2293 : Armistice : la guerre du Primus Sector prend fin avec la mort du dernier seigneur de guerre (à savoir : Khor) suite à l’opération B.B.J. ; dans la foulée, l’ensemble des citées dômes adoptent la constitution du premier secteur pour fonder les corporations sectorielles (l’état global); remise en service de la Pythie (inachevée) : I.A. de classe titan.

2294 : Remise en service de l’arsenal orbital : cargo Wotan reclassé en torpilleur nucléaire de classe spatiale ; Conjuration de Lilith mise à jour ; envoi d’une mission d’assassinat à la suite de laquelle la citée treize sera détruite.

2296 : achèvement de la Pythie (31 décembre).

2297 : Mort de la Pythie (7 janvier) : Surcharge des facettes logiques (lesquelles s’effondrent en cours de mission).

2300 : Mise en service du premier croiseur de classe spatial : l’Inquisitor ; Putsch et mort de Gretchencko dans la destruction de la partie haute de l’arsenal orbital (siège de l’assemblée des secteurs autonomes)

2300-2313 : succession de diverses dictatures militaires au niveau mondial.

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