Danger à bord
Par : MrLasfatal
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 1
L'embarquement
Publié le 11/01/12 à 15:20:18 par MrLasfatal
Daniel venait tout juste d'arriver au port. Il avait fini ses valises au dernier moment, et avait conduit sa voiture tel un bolide de rallye afin d'être à l'heure. Mais une fois à destination, il avait eu beau parcourir tout le quai, son bateau restait introuvable. Il se trouvait maintenant à la limite du port. Ce paquebot pouvait peut-être être le sien ... De toute façon, il ne restait plus que cette seule possibilité.
- Bon eh bien, mon cher Daniel, cette fois, c'est quitte ou double ! Soit c'est ton bateau, soit ... Non ce n'est pas possible ! Allons demander à ce monsieur là-bas. Il pourra sûrement me renseigner ! S’inquiétait Daniel.
Plus il s'approchait, plus cet homme lui semblait riche. En effet, il portait un costard, composé d'une veste mauve en soie et d'un pantalon gris en velours. Exactement le genre d'accoutrement que porte la haute bourgeoisie, même en plein été. Toutefois, Daniel décida de laisser de côté ses préjugés envers ce type de personne, et tenta de prendre l'air le plus neutre possible.
- Excusez-moi monsieur ! J'aurais besoin d'un petit renseignement ... dit Daniel, d'un air embarrassé.
- Oui jeune homme ? Vous m'avez l'air bien perdu ! Que puis-je faire pour vous ? lui répondit l'homme
- Voilà, j'aimerais savoir, où puis-je prendre le paquebot en direction de Rio de Janeiro ?expliqua Daniel.
- Le paquebot pour Rio de Janeiro ? Ah désolé jeune homme, mais il est parti il y a maintenant une heure ! lui répondit l'homme.
- Il ? Il est parti ? Réellement ? s'écria Daniel avec effroi.
- Oui. Parti. affirma l'homme.
- Oh mon dieu ! Mais ? Oh excusez-moi ! S’arrêta Daniel, interrompu par la sonnerie de son portable.
Le message qu'il put lire eu l'effet d'un coup de poignard :
" Daniel, comme je le constate, tu es de nouveau en retard. J'en ai assez de me mettre en quatre pour toi, de répondre à tous tes désirs, et de me prendre en retour les pires insultes. Un monsieur très gentil m'a dit de ne pas m'inquiéter, que tu pourrais prendre le prochain bateau, qui part demain. Je t'ai laissé ton billet à l'accueil. Daniel, j'ai besoin de réfléchir à notre couple. Voilà la raison pour laquelle j'ai décidé de partir sans toi. A dans douze jours, au Brésil. J'aurais fait le point, j'espère que toi aussi ... "
- Un problème ? Le questionna l'homme.
- Excepté que j'ai raté mon bateau, et que je viens de me faire planter, voire plaquer, par ma femme, tout va bien ... lui répondit Daniel, d'un air ironique.
- C'est fâcheux, effectivement ! Où alliez-vous déjà ? poursuivit l'homme.
- Pour Rio de Janeiro ... dit Daniel, tristement.
- Quelle coïncidence ! Nous nous rendons justement nous aussi à Rio de Janeiro avec ma famille ! Nous allons y célébrer les noces de ma fille aînée ! Pensez donc, tomber amoureuse d'un brésilien, alors que nous sommes allemands ! En même temps, me direz-vous, c'est de famille ! Mes deux autres filles se sont mariées respectivement avec un anglais et un italien ! Ma femme est elle-même française ! C'est d'ailleurs grâce à elle que je sais parler votre langue. Mais un brésilien ! Ah ça ! On ne nous l'avait encore jamais faite ! Quoi qu'il en soit, je trouve ces croisières familiales ennuyeuses à souhait ! Que diriez-vous de vous joindre à nous ? Si si j'insiste ! Cela me ferait grandement plaisir ! Insista l'homme
Daniel réfléchit. Après tout, il n'avait rien à perdre. Cela lui éviterait d'attendre le bateau jusqu'au lendemain ... Mais ces gens, il ne les connaissait pas ! Oui, mais il était inspecteur ... Il avait une arme, et savait s'en servir ... Et puis, quel mal des braves bourgeois pourraient-ils lui faire ? Ce monsieur lui semblait tout à fait sympathique. Un peu gâteux, certes, mais sympathique. Et puis, ce n'était l'affaire que de douze jours ... Au pire, s'il ne s'entendait pas avec ces personnes, il pourrait toujours passer la croisière dans sa cabine ...
- Bien. Je ne vois pas d'objection ... C'est si gentiment proposé ! Quand partez-vous exactement ? questionna Daniel.
- Dans plus ou moins une heure ... Le temps de régler les derniers détails ! lui précisa l'homme.
- Oh c'est parfait alors ! Mais avez-vous assez de cabines ? demanda Daniel.
- Pour qui me prenez-vous ? Notre paquebot privé comporte dix cabines ! Se vanta l'homme.
- Bien ... Alors c'est d'accord ! Je ferai ce voyage à vos côtés ! Monsieur ? interrogea Daniel.
- Je suis le duc Albert Roger le 3 eme, descendant direct de la famille Mirador, et Chef de la grande entreprise Mirador. Mais vous pouvez m'appeler Albert ! Et vous ? lui demanda Albert.
- Daniel! Daniel Smith ! Inspecteur à la brigade de recherche régionale ! dit Daniel, non sans une certaine prétention.
- A la bonne heure ! Un inspecteur sur mon bateau ! Si quelqu'un me tue, au moins, je serai assuré que mon assassin ne restera pas dans l'anonymat ! Plaisanta le Duc.
- Bien ! Maintenant que les présentations sont faites, que diriez-vous de faire connaissance avec le reste de ma petite famille ? proposa Albert.
- Oui ! Pas de problème ! Présentez-moi votre famille ! Acquiesça Daniel, se laissant entraîner par le Duc.
Albert sortit son téléphone et appela son major-d ‘homme :
Paul ? Demanda Albert.
Oui Monsieur ? Lui répondit le Major-d ‘homme.
Merci de faire venir tout le monde au quai.
Mais bien sur Monsieur.
Puis, une grande et élégante dame sortit du bateau. Elle descendit les marches d'une façon si gracieuse que l'inspecteur se demanda si ce n'était pas un top model. De loin, il la prit tout d'abord pour l'une des filles du Duc. Mais lorsqu'elle s'approcha, Albert put voir que cette femme se rapprochait davantage de la cinquantaine que de la trentaine. Elle portai une grande robe grise et noire. Ses cheveux étaient légèrement tirés vers l'arrière grâce à un serre-tête serti de diamants.
- Très chère, je vous présente Daniel Smith ! Il est inspecteur ! Il a malheureusement raté son bateau ... Aussi fera-t-il le voyage avec nous ! dit Albert à sa femme.
- Enchantée Monsieur Smith ! Je suis Elisabeth Mirador ! En réalité, je me prénomme Elisabeth de Rocheconte, descendante directe du grand-duc du même nom ! se vanta Mme Mirador.
- Enchanté chère madame ! Je suis honoré de monter à bord en compagnie d'une descendante du Duc de Rocheconte ! lui répondit Daniel, bluffant de son mieux pour cacher qu'il ignorait qui était ce Duc.
Deux jeunes gens arrivèrent. Daniel supposa qu'il s'agissait de l'une des filles du Duc et de son époux.
Elle était grande, fine et élancée. Sa démarche traduisait un surplus de confiance en soi. En effet, elle avançait la tête haute, les épaules droites et les jambes l'une devant l'autre. Elle portait une tenue très chic, et surtout très couverte pour un plein été. Elle était coiffée d'une queue de cheval, et semblait très soignée. Dans son regard, Daniel put observer une certaine malice. Elle semblait le défier. Ce genre de femme, pensait l'inspecteur, aimait à provoquer, et à jouer les mijaurées. L'image que donnait cette fille correspondait parfaitement à celle que l'on peut se faire des personnes de la haute bourgeoisie. Elle semblait pourrie gâtée, peu modeste et caractérielle.
Lui par contre donnait l'image d'un homme normal, à qui l'on obligeait de rentrer dans le moule de la noblesse. Il était vêtu d'un costard classe mais discret, simple mais coquet. Ses cheveux noirs relevés, sa barbe fine mais soignée, et son grand sourire blanc laissait à penser qu'il avait des origines italiennes. Il semblait sympathique, mais réservé.
- Voici Kim Florez, ma deuxième fille, et Fabio Florez, son mari ! expliqua M. Mirador, expliquant ensuite aux deux autres l'histoire de Daniel.
- Enchanté ! dirent Daniel, Kim et Fabio à l'unisson.
- Alors beau papa, on s'ennuie déjà ? Au point de faire embarquer n'importe quel inconnu qui passe pour vous tenir compagnie ?! Plaisanta Fabio.
Une jeune fille coiffée d'un carré, et habillée d'une robe verte arriva à son tour.
De nouveau, M. Mirador fit les présentations. Cette fille se prénommait Camille C'était l'aînée des trois fille de Albert. Elle était plutôt jolie, et paraissait sympathique et naturelle.
- C'est pour célébrer ses noces que nous nous rendons à Rio ! Pour qu'elle puisse enfin épouser son brésilien ... précisa Albert.
- Papa ! Je t'ai déjà interdit de l'appeler "mon brésilien" ! Que ça te plaise ou non, il fera bientôt partie de la famille ! S’énerva Camille.
- Ne t'emporte pas ma chérie ! Je vais faire un effort, je te le promets ... dit calmement le Duc, tentant d'apaiser sa fille.
Voici justement ma petite dernière qui arrive ! Angela Edding ! Et son mari, John Edding ! ditAlbert
Lui était grand et mince. Il semblait strict, dans son costard trop serré pour lui. Il avait une certaine prétention dans le regard. Il correspondait parfaitement à l'image d'un Dandy anglais, pays d'où il était originaire.
Elle ... Lorsqu'il la vit, il eut un choc ...
Sa démarche était pleine de grâce et de spontanéité, telle une déesse. Sa silhouette était parfaite, ponctuée de courbes et creux idéalement placés. Ses jambes étaient fines, lisses et élancées. Sa jupe laissait deviner des formes impeccablement taillées. Son petit haut moulait à merveille ses hanches de rêve, et sa poitrine était mise en valeur par un très joli décolleté. Elle portait un collier "Chanel", et de fins anneaux aux oreilles. Son visage était beau tel celui d'une sirène. Sa bouche en coeur, teintée d'un rouge à lèvre légèrement rosé, donnait à Daniel une furtive envie de l'embrasser. Son petit nez, parfaitement moulé, lui donnait un côté enfantin dont raffolait l'inspecteur. Ses yeux, d'un bleu azur, faisaient penser à un vaste océan, dans lesquels Daniel mourrait d'envie de se noyer. Son petit front lui donnait un côté innocent et pur, telle une princesse des milles et une nuits. Ses cheveux enfin étaient d'une beauté qu'on ne pouvait égaler. Coiffée telle une déesse, elle resplendissait telle une étoile dans la nuit. Jamais Daniel n'avait vu pareille beauté. Il en avait le souffle coupé. Ses mains étaient moites. Aussi lorsqu'elle lui adressa un "enchantée", d'une voix douce et posée, il ne put balbutier qu'un petit "bonjour" en retour.
L'inspecteur ne sortit de cette vision paradisiaque que quelques minutes plus tard. M. Mirador lui parlait.
- Bon eh bien, je vais régler les derniers détails à l'accueil ! Je vous laisse vous installer ! Paul, notre domestique, va vous conduire à votre chambre ! A plus tard ! Le dîner sera servi à 19h précises ! lui expliqua Albert.
- Bien. A plus tard ! dit Daniel, d'un ton enjoué.
Daniel replongea dans ses songes. Il allait certainement passer une croisière de rêve. Ces gens semblaient sympathiques, et leur paquebot était grand et luxueux. Que demander de plus ? Certes, il n'était pas avec Christina ... Mais il y avait Angela ... Oui, Angela ... Ces douze jours seraient très certainement exquis en si bonne compagnie ... Et tant pis pour Christina !
- Bon eh bien, mon cher Daniel, cette fois, c'est quitte ou double ! Soit c'est ton bateau, soit ... Non ce n'est pas possible ! Allons demander à ce monsieur là-bas. Il pourra sûrement me renseigner ! S’inquiétait Daniel.
Plus il s'approchait, plus cet homme lui semblait riche. En effet, il portait un costard, composé d'une veste mauve en soie et d'un pantalon gris en velours. Exactement le genre d'accoutrement que porte la haute bourgeoisie, même en plein été. Toutefois, Daniel décida de laisser de côté ses préjugés envers ce type de personne, et tenta de prendre l'air le plus neutre possible.
- Excusez-moi monsieur ! J'aurais besoin d'un petit renseignement ... dit Daniel, d'un air embarrassé.
- Oui jeune homme ? Vous m'avez l'air bien perdu ! Que puis-je faire pour vous ? lui répondit l'homme
- Voilà, j'aimerais savoir, où puis-je prendre le paquebot en direction de Rio de Janeiro ?expliqua Daniel.
- Le paquebot pour Rio de Janeiro ? Ah désolé jeune homme, mais il est parti il y a maintenant une heure ! lui répondit l'homme.
- Il ? Il est parti ? Réellement ? s'écria Daniel avec effroi.
- Oui. Parti. affirma l'homme.
- Oh mon dieu ! Mais ? Oh excusez-moi ! S’arrêta Daniel, interrompu par la sonnerie de son portable.
Le message qu'il put lire eu l'effet d'un coup de poignard :
" Daniel, comme je le constate, tu es de nouveau en retard. J'en ai assez de me mettre en quatre pour toi, de répondre à tous tes désirs, et de me prendre en retour les pires insultes. Un monsieur très gentil m'a dit de ne pas m'inquiéter, que tu pourrais prendre le prochain bateau, qui part demain. Je t'ai laissé ton billet à l'accueil. Daniel, j'ai besoin de réfléchir à notre couple. Voilà la raison pour laquelle j'ai décidé de partir sans toi. A dans douze jours, au Brésil. J'aurais fait le point, j'espère que toi aussi ... "
- Un problème ? Le questionna l'homme.
- Excepté que j'ai raté mon bateau, et que je viens de me faire planter, voire plaquer, par ma femme, tout va bien ... lui répondit Daniel, d'un air ironique.
- C'est fâcheux, effectivement ! Où alliez-vous déjà ? poursuivit l'homme.
- Pour Rio de Janeiro ... dit Daniel, tristement.
- Quelle coïncidence ! Nous nous rendons justement nous aussi à Rio de Janeiro avec ma famille ! Nous allons y célébrer les noces de ma fille aînée ! Pensez donc, tomber amoureuse d'un brésilien, alors que nous sommes allemands ! En même temps, me direz-vous, c'est de famille ! Mes deux autres filles se sont mariées respectivement avec un anglais et un italien ! Ma femme est elle-même française ! C'est d'ailleurs grâce à elle que je sais parler votre langue. Mais un brésilien ! Ah ça ! On ne nous l'avait encore jamais faite ! Quoi qu'il en soit, je trouve ces croisières familiales ennuyeuses à souhait ! Que diriez-vous de vous joindre à nous ? Si si j'insiste ! Cela me ferait grandement plaisir ! Insista l'homme
Daniel réfléchit. Après tout, il n'avait rien à perdre. Cela lui éviterait d'attendre le bateau jusqu'au lendemain ... Mais ces gens, il ne les connaissait pas ! Oui, mais il était inspecteur ... Il avait une arme, et savait s'en servir ... Et puis, quel mal des braves bourgeois pourraient-ils lui faire ? Ce monsieur lui semblait tout à fait sympathique. Un peu gâteux, certes, mais sympathique. Et puis, ce n'était l'affaire que de douze jours ... Au pire, s'il ne s'entendait pas avec ces personnes, il pourrait toujours passer la croisière dans sa cabine ...
- Bien. Je ne vois pas d'objection ... C'est si gentiment proposé ! Quand partez-vous exactement ? questionna Daniel.
- Dans plus ou moins une heure ... Le temps de régler les derniers détails ! lui précisa l'homme.
- Oh c'est parfait alors ! Mais avez-vous assez de cabines ? demanda Daniel.
- Pour qui me prenez-vous ? Notre paquebot privé comporte dix cabines ! Se vanta l'homme.
- Bien ... Alors c'est d'accord ! Je ferai ce voyage à vos côtés ! Monsieur ? interrogea Daniel.
- Je suis le duc Albert Roger le 3 eme, descendant direct de la famille Mirador, et Chef de la grande entreprise Mirador. Mais vous pouvez m'appeler Albert ! Et vous ? lui demanda Albert.
- Daniel! Daniel Smith ! Inspecteur à la brigade de recherche régionale ! dit Daniel, non sans une certaine prétention.
- A la bonne heure ! Un inspecteur sur mon bateau ! Si quelqu'un me tue, au moins, je serai assuré que mon assassin ne restera pas dans l'anonymat ! Plaisanta le Duc.
- Bien ! Maintenant que les présentations sont faites, que diriez-vous de faire connaissance avec le reste de ma petite famille ? proposa Albert.
- Oui ! Pas de problème ! Présentez-moi votre famille ! Acquiesça Daniel, se laissant entraîner par le Duc.
Albert sortit son téléphone et appela son major-d ‘homme :
Paul ? Demanda Albert.
Oui Monsieur ? Lui répondit le Major-d ‘homme.
Merci de faire venir tout le monde au quai.
Mais bien sur Monsieur.
Puis, une grande et élégante dame sortit du bateau. Elle descendit les marches d'une façon si gracieuse que l'inspecteur se demanda si ce n'était pas un top model. De loin, il la prit tout d'abord pour l'une des filles du Duc. Mais lorsqu'elle s'approcha, Albert put voir que cette femme se rapprochait davantage de la cinquantaine que de la trentaine. Elle portai une grande robe grise et noire. Ses cheveux étaient légèrement tirés vers l'arrière grâce à un serre-tête serti de diamants.
- Très chère, je vous présente Daniel Smith ! Il est inspecteur ! Il a malheureusement raté son bateau ... Aussi fera-t-il le voyage avec nous ! dit Albert à sa femme.
- Enchantée Monsieur Smith ! Je suis Elisabeth Mirador ! En réalité, je me prénomme Elisabeth de Rocheconte, descendante directe du grand-duc du même nom ! se vanta Mme Mirador.
- Enchanté chère madame ! Je suis honoré de monter à bord en compagnie d'une descendante du Duc de Rocheconte ! lui répondit Daniel, bluffant de son mieux pour cacher qu'il ignorait qui était ce Duc.
Deux jeunes gens arrivèrent. Daniel supposa qu'il s'agissait de l'une des filles du Duc et de son époux.
Elle était grande, fine et élancée. Sa démarche traduisait un surplus de confiance en soi. En effet, elle avançait la tête haute, les épaules droites et les jambes l'une devant l'autre. Elle portait une tenue très chic, et surtout très couverte pour un plein été. Elle était coiffée d'une queue de cheval, et semblait très soignée. Dans son regard, Daniel put observer une certaine malice. Elle semblait le défier. Ce genre de femme, pensait l'inspecteur, aimait à provoquer, et à jouer les mijaurées. L'image que donnait cette fille correspondait parfaitement à celle que l'on peut se faire des personnes de la haute bourgeoisie. Elle semblait pourrie gâtée, peu modeste et caractérielle.
Lui par contre donnait l'image d'un homme normal, à qui l'on obligeait de rentrer dans le moule de la noblesse. Il était vêtu d'un costard classe mais discret, simple mais coquet. Ses cheveux noirs relevés, sa barbe fine mais soignée, et son grand sourire blanc laissait à penser qu'il avait des origines italiennes. Il semblait sympathique, mais réservé.
- Voici Kim Florez, ma deuxième fille, et Fabio Florez, son mari ! expliqua M. Mirador, expliquant ensuite aux deux autres l'histoire de Daniel.
- Enchanté ! dirent Daniel, Kim et Fabio à l'unisson.
- Alors beau papa, on s'ennuie déjà ? Au point de faire embarquer n'importe quel inconnu qui passe pour vous tenir compagnie ?! Plaisanta Fabio.
Une jeune fille coiffée d'un carré, et habillée d'une robe verte arriva à son tour.
De nouveau, M. Mirador fit les présentations. Cette fille se prénommait Camille C'était l'aînée des trois fille de Albert. Elle était plutôt jolie, et paraissait sympathique et naturelle.
- C'est pour célébrer ses noces que nous nous rendons à Rio ! Pour qu'elle puisse enfin épouser son brésilien ... précisa Albert.
- Papa ! Je t'ai déjà interdit de l'appeler "mon brésilien" ! Que ça te plaise ou non, il fera bientôt partie de la famille ! S’énerva Camille.
- Ne t'emporte pas ma chérie ! Je vais faire un effort, je te le promets ... dit calmement le Duc, tentant d'apaiser sa fille.
Voici justement ma petite dernière qui arrive ! Angela Edding ! Et son mari, John Edding ! ditAlbert
Lui était grand et mince. Il semblait strict, dans son costard trop serré pour lui. Il avait une certaine prétention dans le regard. Il correspondait parfaitement à l'image d'un Dandy anglais, pays d'où il était originaire.
Elle ... Lorsqu'il la vit, il eut un choc ...
Sa démarche était pleine de grâce et de spontanéité, telle une déesse. Sa silhouette était parfaite, ponctuée de courbes et creux idéalement placés. Ses jambes étaient fines, lisses et élancées. Sa jupe laissait deviner des formes impeccablement taillées. Son petit haut moulait à merveille ses hanches de rêve, et sa poitrine était mise en valeur par un très joli décolleté. Elle portait un collier "Chanel", et de fins anneaux aux oreilles. Son visage était beau tel celui d'une sirène. Sa bouche en coeur, teintée d'un rouge à lèvre légèrement rosé, donnait à Daniel une furtive envie de l'embrasser. Son petit nez, parfaitement moulé, lui donnait un côté enfantin dont raffolait l'inspecteur. Ses yeux, d'un bleu azur, faisaient penser à un vaste océan, dans lesquels Daniel mourrait d'envie de se noyer. Son petit front lui donnait un côté innocent et pur, telle une princesse des milles et une nuits. Ses cheveux enfin étaient d'une beauté qu'on ne pouvait égaler. Coiffée telle une déesse, elle resplendissait telle une étoile dans la nuit. Jamais Daniel n'avait vu pareille beauté. Il en avait le souffle coupé. Ses mains étaient moites. Aussi lorsqu'elle lui adressa un "enchantée", d'une voix douce et posée, il ne put balbutier qu'un petit "bonjour" en retour.
L'inspecteur ne sortit de cette vision paradisiaque que quelques minutes plus tard. M. Mirador lui parlait.
- Bon eh bien, je vais régler les derniers détails à l'accueil ! Je vous laisse vous installer ! Paul, notre domestique, va vous conduire à votre chambre ! A plus tard ! Le dîner sera servi à 19h précises ! lui expliqua Albert.
- Bien. A plus tard ! dit Daniel, d'un ton enjoué.
Daniel replongea dans ses songes. Il allait certainement passer une croisière de rêve. Ces gens semblaient sympathiques, et leur paquebot était grand et luxueux. Que demander de plus ? Certes, il n'était pas avec Christina ... Mais il y avait Angela ... Oui, Angela ... Ces douze jours seraient très certainement exquis en si bonne compagnie ... Et tant pis pour Christina !
11/01/12 à 18:39:02
Oui, pas plus d'un chapitre par jour, j'ai compris
Mais merci d'avoir lu
Et j'attend tes critiques hein ! :)
11/01/12 à 16:02:11
Lu !
Pour l'instant, je ne sais pas trop quoi en dire, si ce n'est que c'est assez bon ; Peu voire pas de fautes, descriptions complètes et interessantes, héros assez accrocheur
Deux petits reproches : le prologue a une présentation bizarre : d'un bloc, avec lignes sautées en milieu de phrase... WTF
- Quelques répétitions dans le chapitre 1 (J'en ai repéré qu'une en particulier, mais y'en a ptet d'autres : "Déesse", pour la description d'Angela.
Bref, continue comme ça
On pourra mieux en parler quand t'auras avancer (Pas plus d'un chapitre par jour ! )
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