Le train avançait très vite sur les rails. Le TGV était fait pour ça. On allait à plus de 150 km, on approchait de Paris, la capitale. On était confortablement installés, et on allait passer des vacances de fous !

Le train ralentissait peu à peu.

Paul : On arrive enfin mec !

Moi : C'est pas trop tôt ça fait déjà 3 heures et demie qu'on est dans ce train !

Nous venons de Bordeaux. On étudie à la fac de littérature, seulement pour un "exposé" on devait aller au Louvre pour comprendre mieux deux-trois textes de certains auteurs. Résultat, on a une semaine payé par la fac à Paris.

Paul : Tu vas voir, chez ma tante c'est petit mais ça devait aller. Par contre faudra qu'on dorme dans le même lit.

Moi : Tant que tu me tripotes pas ça va !

Paul : Ta gueule ! dit-il en rigolant.

Le train s'arrêta. Gare du Nord. Il faisait doux, et le soleil brillait. Un beau matin de printemps parisien. Les quais étaient remplis de voyageurs, venant ou partant dans la plus belle ville du monde.

Un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal. Paul me fit le programme.

Paul : Aujourd'hui on va chez ma tante, on dépose tout et on se casse vite fait dans un bon resto chinois )

Moi : Ca me va.

On prit le métro. Quelques dizaines de minutes plus tard nous en sortions, station Père Lachaise. Le cimetière des célébrités françaises de plusieurs siècles.

Paul : On passera mettre des fleurs sur la tombe de Baudelaire si tu veux.

Moi : Non t'inquiète, j'ai déjà lu tous ses bouquins, le voir je pourrai m'en passer, dis-je en riant.

La tante de Paul habite au 5ème étage d'un vieil immeuble. Il m'a dit que c'était la femme la plus chiante qu'il connaissait. Ca risque d'être le point pas cool du voyage.

La clé est sous le paillasson. L'appart est pas si petit, on a une belle vue sur le cimetière et sur la ville. Notre lit sera en faite le canapé déplié. Y'a un grand écran et la salle de bain a une baignoire et une douche. Je sens que je vais en profiter pour me détendre.

Paul : Viens dépêche le resto sera plein si on part pas maintenant

On descend vite en ascenseur et on atterit dans la rue. Presque en courant on va au resto.

A quelques mètres deux filles se traînent, fatiguées. Mais elles sont... wow.

Moi : Hey, jeunes et jolies demoiselles, connaissez vous le romantisme parisien ?

Une d'elle : Merci, on habite ici.

Moi : Ah (elle m'a niqué mon approche) on vous a déjà dit que vous êtes ravissantes.

La même : Plus d'une fois, viens on y va Daniella.

Et les deux passent devant nous. Au dernier moment, Daniella se retourne, et me tend un morceau de papier. Elle me fait un clin d'oeil et continue son chemin avec son amie.

Je regarde le papier. C'est son numéro de téléphone !

Paul : Ca fait une heure qu'on est là et tu as déjà une fille qui en veut plus...

Et la semaine ne faisait que commencer...