Porte fermée
Par : Lizard
Genre : Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
1864
Publié le 26/05/11 à 15:06:40 par Lizard
Le choix du titre est quelque chose de primordial dans un écrit. Certains auteurs consacrent plus de temps à la recherche de ce dernier plutôt qu'à l'écriture de leur oeuvre.
La maladie des écrivains du siècle nouveau: vendre.
Que communiquez vous? Rien.
Où sont les véritables artistes? Morts.
J'étais à mon examen final de ce qui allait clôturer ma seconde année d'étude supérieure. Ne connaissant rien du sujet, je jugeais qu'il était plus intéressant d'écrire une nouvelle, durant les trente minutes qui m'étaient imparties, avant de pouvoir quitter l'amphithéatre.
Les gens étaient relativement concentrés sur leur sujet. Suant de chaud et dégoulinant de peur. Ce qui, me renvoya à mon échec imminent.
Ils n'étaient que des petits pions instrumentalisés, rouages parfaits de la société. Je note ici une philosophie relativement facile de la chose.
Vivre, mourir.
Travailler, consommer.
Lutter et enfin mourir une dernière fois.
La mort de l'esprit et de la conviction. Enfin, celle du corps.
Je suis volonté de vie, vous n'êtes que volonté d'être et paraître. Je ne veux pas, je suis déjà.
L'Incompréhensible écrit vint, malgré tout, rapidement montrer ces limites.
Je ne suis pas assez cultivé pour m'attaquer aux sujets touchant à la politique.
Trop jeune pour parler d'expérience.
Trop con pour être objectif.
Trop perdu.
Trop instable.
Trop drogué.
Trop. Trop. Trop. Et, tellement pas assez à la fois.
Peut-on s'il vous plaît mettre le film en pause? Il faut que je m'arrête un instant pour vomir.
A ce moment, l'un des surveillants passe et me sourit. Déjà vingt minutes de passer et je lorgne encore sur ma copie blanche.
Aucun miracle n'arrive. L'Incident, si tenté soit peu que je puisse l'appeler ainsi, sera, oublié au moment même ou je quitterai cette salle.
Je crois que je deviens fou à me cloisoner de la sorte. Je ne perçois plus les choses que par la souffrance. C'est l'alpha et l'omega. Tout ne dépend plus que de ça, c'est une échelle, un étalon, sans cela nous ne saurions même pas que le plaisir, la satisfaction et/ou le bonheur existent.
Trente minutes sont passées... Trente minutes et je ne sais toujours pas quoi dire de Max Weber.
Foutu devoir.
Foutu.
Je suis foutu.
La maladie des écrivains du siècle nouveau: vendre.
Que communiquez vous? Rien.
Où sont les véritables artistes? Morts.
J'étais à mon examen final de ce qui allait clôturer ma seconde année d'étude supérieure. Ne connaissant rien du sujet, je jugeais qu'il était plus intéressant d'écrire une nouvelle, durant les trente minutes qui m'étaient imparties, avant de pouvoir quitter l'amphithéatre.
Les gens étaient relativement concentrés sur leur sujet. Suant de chaud et dégoulinant de peur. Ce qui, me renvoya à mon échec imminent.
Ils n'étaient que des petits pions instrumentalisés, rouages parfaits de la société. Je note ici une philosophie relativement facile de la chose.
Vivre, mourir.
Travailler, consommer.
Lutter et enfin mourir une dernière fois.
La mort de l'esprit et de la conviction. Enfin, celle du corps.
Je suis volonté de vie, vous n'êtes que volonté d'être et paraître. Je ne veux pas, je suis déjà.
L'Incompréhensible écrit vint, malgré tout, rapidement montrer ces limites.
Je ne suis pas assez cultivé pour m'attaquer aux sujets touchant à la politique.
Trop jeune pour parler d'expérience.
Trop con pour être objectif.
Trop perdu.
Trop instable.
Trop drogué.
Trop. Trop. Trop. Et, tellement pas assez à la fois.
Peut-on s'il vous plaît mettre le film en pause? Il faut que je m'arrête un instant pour vomir.
A ce moment, l'un des surveillants passe et me sourit. Déjà vingt minutes de passer et je lorgne encore sur ma copie blanche.
Aucun miracle n'arrive. L'Incident, si tenté soit peu que je puisse l'appeler ainsi, sera, oublié au moment même ou je quitterai cette salle.
Je crois que je deviens fou à me cloisoner de la sorte. Je ne perçois plus les choses que par la souffrance. C'est l'alpha et l'omega. Tout ne dépend plus que de ça, c'est une échelle, un étalon, sans cela nous ne saurions même pas que le plaisir, la satisfaction et/ou le bonheur existent.
Trente minutes sont passées... Trente minutes et je ne sais toujours pas quoi dire de Max Weber.
Foutu devoir.
Foutu.
Je suis foutu.
27/05/11 à 00:32:10
Je te dirais juste que si tu veux écrire, écrit !
Moi je suis un lecteur facile qui aime ce genre de fic donc.. Je te demande la sweet
26/05/11 à 16:25:41
(J'ai sans doute l'air salop, mais je trouve le sujet finalement assez neutre. Il manque ce truc qui fait que ton écriture vienne de tes tripes et pas d'une espèce de délire de mode de pensée.
La vie du héros se résume peut-être à cracher sur la société. Mais si c'est le cas, c'est tellement fade, tellement "convenu" que ça en devient très plat, basique.
Je sais que ce n'est que le début, mais je trouve que ça manque vachement de profondeur et de recul. On verra bien la suite ... )
26/05/11 à 16:18:00
On a donc un nihiliste en puissance persuadé d'avoir LA vérité.
Pas cliché du tout ...
Bon sinon, ça sens l'autobiographie détournée et idéalisée. Le cœur du sujet , tu l?attaques quand ,?
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