Rencontre à l'hopital
Par : AkwaDoodl
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 21/01/12 à 19:03:25 par AkwaDoodl
J’arrive dans le service en question, ça me fou un peu les jetons cet endroit. J’arrive devant sa chambre, la porte est entr’ouverte et je l’entends qui sanglote. Sans vraiment réfléchir, j’ouvre la porte et entre silencieusement tel un ninja.
-BANZAI (nan je dec’ en fait je lui demande si elle va bien
)
-Est-ce que ça va ?
Elle sursaute et se retourne effrayée. (Chacun son tour hein ?)
-Désolé, je voulais pas te faire peur.
-Non… ça va… qu’est ce que tu fais là ?
Elle sèche ses larmes et affiche un sourire forcé. A ce moment là je n’avais qu’une envie :
me lever et la prendre dans mes bras.
Je m’approche de son lit et tente de me lever, mes jambes tremblent, mes muscles se raidissent, mais rien à faire.
-Je t’ai entendu pleurer…l’infirmière m’a dit ce que tu avais fais.
Des larmes recommencèrent à couler le long de ses joues empourprées. Je n’avais jamais ressenti ça avant ; une sorte de chaleur à l’estomac, je crois que c’est ce que l’on appelle…la compassion.
Je pose mes mains sur le lit, contracte mes muscles des jambes et des bras et fais un effort surhumain pour me mettre debout. Ça y est, j’ai réussi je suis debout. Je fais un pas hésitant vers elle et la prend dans mes bras.
Elle ne retient plus ses larmes, elle m’enlace, la tête sur mon épaule. J’ai tout à coup moi aussi envie de pleurer. Je crois qu’elle me plait.
Je ne sais pas combien de temps, nous sommes reste comme ça. 30 secondes ? 10min ? 1heure ? Quelle importance ?
Elle m’aide à m’allonger sur le lit et s’installe à coté de moi.
A la base c’est un lit une place et on est à l’étroit, mais c’est une raison de plus pour la serrer contre moi. Elle a beaucoup pleuré, elle finit par s’endormir fatigué. Je ne tarde pas non plus à m’assoupir.
Je rêve encore, mais cette fois c’est Laura qui est dans mon rêve, j’essaye de marcher vers elle, mais mes jambes se dérobent et je n’arrive pas à l’atteindre. Je me réveille en sursaut, tout est noir autour de moi, mais je sens Laura près de moi. Je sens son souffle, son odeur et ses cheveux qui me chatouillent le cou.
Je me sens tellement bien à ses côtés, je voudrais toujours être là pour la consoler.
Je ferme les yeux en attendant qu’il fasse jour. Des souvenirs émergent, le visage de Charles me revient à l’esprit. Charles est un gars assez banal qui est arrivé l’année dernière au bahut. Il ne s’est jamais vraiment intégré, pourtant il a l’air assez sympa. Même si je ne lui ai jamais adressé la parole, histoire de conserver ma réputation…
Aujourd’hui, j’ai l’impression d’être à sa place, les gens me jettent le même regard hautain et emplit de pitié que le petit prétentieux que je suis lui envoyait. Quelle ironie qu’en j’y pense…
Au moins cet accident m’aura appris ce que c’est l’humilité et la compassion. D’ailleurs je ne suis pas à plaindre, la collision ne m’a pas été fatale, je pourrai même remarcher d’ici peu et pourquoi pas nager ?
Les premiers rayons du soleil entrent par l’unique fenêtre de la chambre, ils me caressent le visage et m’obligent à me réveiller par la même occasion.
Laura n’est plus là, je me redresse et parcours la pièce du regard. Hier je n’y avais même pas prêté attention.
Je constate que contrairement à la mienne sa chambre est plus « chaleureuse ». Il y a une fine moquette bleue, les murs sont tapissés d’un papier peint jaunâtre avec des fleurs pour motif et la table de chevet en bois semble provenir des fin fonds du grenier de mon grand-père.
Si c’est aussi bien agencé, c’est sûrement parce qu’il est prévu qu’elle reste longtemps…
Cette pensée me plombe le moral, mais au final qu’est ce que j’espérais ?
Je me lève, aujourd’hui je ne veux plus de ma chaise. Je fais quelques pas jusqu’à la salle de bain de la chambre en m’appuyant sur le lit et sur le mur.
-Eh !
Merde, Laura était dedans emmitouflée dans sa serviette. Pourquoi elle n’a pas verrouillée la porte ? Et moi pourquoi je n’ai pas frappé avant d’entrer ? Quel con.
-Désolé…je pensais à autre chose.
Elle riait gênée. Mais d’un rire qui vous réchauffe le cœur.
-T’en fais pas. Ça va.
Elle finit par sortir
-Voilà tu peux entrer, mais frappe à l’avenir.
C’est sympa de la voir enfin sourire.
-Euh oui…merci.
Finalement, je pense que c’était moi le plus gêné des deux…
-BANZAI (nan je dec’ en fait je lui demande si elle va bien
)
-Est-ce que ça va ?
Elle sursaute et se retourne effrayée. (Chacun son tour hein ?)
-Désolé, je voulais pas te faire peur.
-Non… ça va… qu’est ce que tu fais là ?
Elle sèche ses larmes et affiche un sourire forcé. A ce moment là je n’avais qu’une envie :
me lever et la prendre dans mes bras.
Je m’approche de son lit et tente de me lever, mes jambes tremblent, mes muscles se raidissent, mais rien à faire.
-Je t’ai entendu pleurer…l’infirmière m’a dit ce que tu avais fais.
Des larmes recommencèrent à couler le long de ses joues empourprées. Je n’avais jamais ressenti ça avant ; une sorte de chaleur à l’estomac, je crois que c’est ce que l’on appelle…la compassion.
Je pose mes mains sur le lit, contracte mes muscles des jambes et des bras et fais un effort surhumain pour me mettre debout. Ça y est, j’ai réussi je suis debout. Je fais un pas hésitant vers elle et la prend dans mes bras.
Elle ne retient plus ses larmes, elle m’enlace, la tête sur mon épaule. J’ai tout à coup moi aussi envie de pleurer. Je crois qu’elle me plait.
Je ne sais pas combien de temps, nous sommes reste comme ça. 30 secondes ? 10min ? 1heure ? Quelle importance ?
Elle m’aide à m’allonger sur le lit et s’installe à coté de moi.
A la base c’est un lit une place et on est à l’étroit, mais c’est une raison de plus pour la serrer contre moi. Elle a beaucoup pleuré, elle finit par s’endormir fatigué. Je ne tarde pas non plus à m’assoupir.
Je rêve encore, mais cette fois c’est Laura qui est dans mon rêve, j’essaye de marcher vers elle, mais mes jambes se dérobent et je n’arrive pas à l’atteindre. Je me réveille en sursaut, tout est noir autour de moi, mais je sens Laura près de moi. Je sens son souffle, son odeur et ses cheveux qui me chatouillent le cou.
Je me sens tellement bien à ses côtés, je voudrais toujours être là pour la consoler.
Je ferme les yeux en attendant qu’il fasse jour. Des souvenirs émergent, le visage de Charles me revient à l’esprit. Charles est un gars assez banal qui est arrivé l’année dernière au bahut. Il ne s’est jamais vraiment intégré, pourtant il a l’air assez sympa. Même si je ne lui ai jamais adressé la parole, histoire de conserver ma réputation…
Aujourd’hui, j’ai l’impression d’être à sa place, les gens me jettent le même regard hautain et emplit de pitié que le petit prétentieux que je suis lui envoyait. Quelle ironie qu’en j’y pense…
Au moins cet accident m’aura appris ce que c’est l’humilité et la compassion. D’ailleurs je ne suis pas à plaindre, la collision ne m’a pas été fatale, je pourrai même remarcher d’ici peu et pourquoi pas nager ?
Les premiers rayons du soleil entrent par l’unique fenêtre de la chambre, ils me caressent le visage et m’obligent à me réveiller par la même occasion.
Laura n’est plus là, je me redresse et parcours la pièce du regard. Hier je n’y avais même pas prêté attention.
Je constate que contrairement à la mienne sa chambre est plus « chaleureuse ». Il y a une fine moquette bleue, les murs sont tapissés d’un papier peint jaunâtre avec des fleurs pour motif et la table de chevet en bois semble provenir des fin fonds du grenier de mon grand-père.
Si c’est aussi bien agencé, c’est sûrement parce qu’il est prévu qu’elle reste longtemps…
Cette pensée me plombe le moral, mais au final qu’est ce que j’espérais ?
Je me lève, aujourd’hui je ne veux plus de ma chaise. Je fais quelques pas jusqu’à la salle de bain de la chambre en m’appuyant sur le lit et sur le mur.
-Eh !
Merde, Laura était dedans emmitouflée dans sa serviette. Pourquoi elle n’a pas verrouillée la porte ? Et moi pourquoi je n’ai pas frappé avant d’entrer ? Quel con.
-Désolé…je pensais à autre chose.
Elle riait gênée. Mais d’un rire qui vous réchauffe le cœur.
-T’en fais pas. Ça va.
Elle finit par sortir
-Voilà tu peux entrer, mais frappe à l’avenir.
C’est sympa de la voir enfin sourire.
-Euh oui…merci.
Finalement, je pense que c’était moi le plus gêné des deux…
22/01/12 à 14:56:07
Joli rateau.
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