Le sang est écarlate
Par : Scarou
Genre : Polar , Réaliste
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 6
Gabriel
Publié le 20/01/12 à 07:26:31 par Scarou
Je rentres, il est 6h34 à mon réveil.
Vite se changer.
Chemise verte Seine, jean et sweat noir différent de celui d'hier soir. Enfin, hier...Plutôt très tôt ce matin.
J'ai toujours eu du mal avec le temps et ses repères de toute façon. Qu'est-ce qui définit qu'on est minuit ou une heure du matin si ce n'est cette dimension inventée par l'homme : Le temps.
Dans mon sac de cours, je ne mets pas de cahiers ou de livres, je mets des gants, une corde supportant 90 kilos max, des crochets à serrures, un peu de papier et un crayon.
Je vais attendre devant le bahut, ce sera plus sûr.
Vu qu'ils ont du se rendormir, ils vont se pointer à la bourre.
Je dois faire celui qui n'a rien vu, qui ne sait rien de leur histoire.
Jouer au con.
Sur le chemin, un frisson délicieux me parcours le corps quand je m'imagine, au dessus de cet avorton, cet déjection cadavérique de Gabriel.
Je le vois allongé sur ma table, pleurant pour que j'épargne sa vieL
A ce moment précis, j'aimerais voir les épis de blé repousser sur les champs Elysées pour rire avec belle des champs...avant de la violer. J'aimerais massacrer chaque dauphin et chaque panda, pas foutus de baiser pour sauver leur propre espèce.
Les pulsions sont revenues, plus meurtrières que jamais.
En cette journée de Janvier 2012, je me jure de tuer Gabriel aujourd'hui et de torturer psychologiquement Johana plus tard.
J'entre en cours sans croiser Johana ou Gabriel et à ma grande non-surprise, ils ne sont pas là.
Quand le prof dit : Johana et Gabriel sont absents ? Qu'est-ce qu'ils ont ?
J'ai le droit à : "Hé Archie ! Ta meuf préfères les mecs baraqués hein ?" ou a des "C'est ça...ça doit être tes cheveux !"
Puissent-ils tous mourir.
Les parents de Matthias ont appelé le lycée, il ne reviendra plus, il a fugué et reste introuvable.
Ha...ha...haaaa...
La mâtinée passe, ils ne se pointent à aucun cours... Je leur rendrais une petite visite à l'heure du déj'...Et puis merde à quoi bon revenir en cours ?
Midi. Je sors et commence à marcher d'un pas vif jusque chez elle.
Plus je me rapproche, plus mon cœur bat vite.
Je sens mon sang dans mes tempes, la haine monte en moi.
J'arrive devant chez Johana et je les vois, tous les deux dans le hall à travers la baie vitrée. Je les observes, caché derrière une voiture.
Elle colle un gros baiser humide sur la bouche de l'avorton et il s'en va. Elle reste dans le hall à le regarder s'éloigner et elle remonte.
Je décide de le suivre. Il habite bien à 20 minutes.
J'observe ce personnage si banal : Mèche de "beau gosse", sweat vert fluo vomi, jean slim immonde et chaussures de rappeur gay...Oui il ressemble vraiment à une folle. Pas un homo, une folle.
Il s'arrête devant une porte, tape un code et rentre.
Je bloque la porte au dernier moment de sorte qu'il ne me voit pas.
Après ça, il fait un crochet par le local à poubelles.
Excellent, Dieu n'existe pas, la chance si.
Rapide coup d'oeil sur la boîte aux lettres : Il habite au dernier étage, à droite.
J'enfile mes gants.
Je l'entends farfouiller je ne sais quoi dans le local pendant que je crochète la serrure.
L'immeuble est vieux, c'est un jeu d'enfant.
Personne chez lui, ses parents doivent être au travail. Ils auront une jolie surprise en découvrant leur fils, suicidé à leur retour.
J'avais réfléchit longuement à ce meurtre comme "meurtre parfait" et aujourd'hui je vais le mettre en pratique.
Je ferme tout volet donnant sur la rue, j'éteins les lumières et, une chance qu'il habite au dernier étage, une poutre passe au milieu du plafond dans le salon.
Je fais passer la corde par dessus, prépare un noeud de pendu et, je l'entends monter, alors je me cache derrière la porte.
Il entre, ne comprenant pas pourquoi la porte est ouvert, la corde est déjà serrée autour de son cou. Il tente un coup de poing, mais je tire à l'autre bout de la corde, l'étranglant et le privant d'oxygène.
Il vole au dessus du sol.
"Il y a un truc je vois la corde" je lui dis en riant. Je ne peux rire que dans ces moments là.Je mets un tabouret en dessous de ses pieds, il se met dessus et immédiatement je donne un petit coup dedans, on dira ainsi qu'il s'est suicidé.
Avec le papier, j'écris un petit mot que je pose sur la table. Puis j'allume des bougies et je le regarde mourir en lui disant des choses douces telles que "Tu te réincarneras en ver solitaire, c'est l'animal dont tu es le plus proche de toute façon".
Je mets le crayon dans sa poche droite une fois qu'il meurt, en prenant bien soin de mettre ses empreintes dessus.
Il est 14h56, Gabriel est mort.
Le petit mot disait juste : Johana, je ne peux pas vivre avec le remord d'être un objet de tromperie. Désolé. Signé : Gabriel.
Je venais de tuer Gabriel et ce mot fera l'effet d'un bombe dans la tête de Johana..Parfait...
Vite se changer.
Chemise verte Seine, jean et sweat noir différent de celui d'hier soir. Enfin, hier...Plutôt très tôt ce matin.
J'ai toujours eu du mal avec le temps et ses repères de toute façon. Qu'est-ce qui définit qu'on est minuit ou une heure du matin si ce n'est cette dimension inventée par l'homme : Le temps.
Dans mon sac de cours, je ne mets pas de cahiers ou de livres, je mets des gants, une corde supportant 90 kilos max, des crochets à serrures, un peu de papier et un crayon.
Je vais attendre devant le bahut, ce sera plus sûr.
Vu qu'ils ont du se rendormir, ils vont se pointer à la bourre.
Je dois faire celui qui n'a rien vu, qui ne sait rien de leur histoire.
Jouer au con.
Sur le chemin, un frisson délicieux me parcours le corps quand je m'imagine, au dessus de cet avorton, cet déjection cadavérique de Gabriel.
Je le vois allongé sur ma table, pleurant pour que j'épargne sa vieL
A ce moment précis, j'aimerais voir les épis de blé repousser sur les champs Elysées pour rire avec belle des champs...avant de la violer. J'aimerais massacrer chaque dauphin et chaque panda, pas foutus de baiser pour sauver leur propre espèce.
Les pulsions sont revenues, plus meurtrières que jamais.
En cette journée de Janvier 2012, je me jure de tuer Gabriel aujourd'hui et de torturer psychologiquement Johana plus tard.
J'entre en cours sans croiser Johana ou Gabriel et à ma grande non-surprise, ils ne sont pas là.
Quand le prof dit : Johana et Gabriel sont absents ? Qu'est-ce qu'ils ont ?
J'ai le droit à : "Hé Archie ! Ta meuf préfères les mecs baraqués hein ?" ou a des "C'est ça...ça doit être tes cheveux !"
Puissent-ils tous mourir.
Les parents de Matthias ont appelé le lycée, il ne reviendra plus, il a fugué et reste introuvable.
Ha...ha...haaaa...
La mâtinée passe, ils ne se pointent à aucun cours... Je leur rendrais une petite visite à l'heure du déj'...Et puis merde à quoi bon revenir en cours ?
Midi. Je sors et commence à marcher d'un pas vif jusque chez elle.
Plus je me rapproche, plus mon cœur bat vite.
Je sens mon sang dans mes tempes, la haine monte en moi.
J'arrive devant chez Johana et je les vois, tous les deux dans le hall à travers la baie vitrée. Je les observes, caché derrière une voiture.
Elle colle un gros baiser humide sur la bouche de l'avorton et il s'en va. Elle reste dans le hall à le regarder s'éloigner et elle remonte.
Je décide de le suivre. Il habite bien à 20 minutes.
J'observe ce personnage si banal : Mèche de "beau gosse", sweat vert fluo vomi, jean slim immonde et chaussures de rappeur gay...Oui il ressemble vraiment à une folle. Pas un homo, une folle.
Il s'arrête devant une porte, tape un code et rentre.
Je bloque la porte au dernier moment de sorte qu'il ne me voit pas.
Après ça, il fait un crochet par le local à poubelles.
Excellent, Dieu n'existe pas, la chance si.
Rapide coup d'oeil sur la boîte aux lettres : Il habite au dernier étage, à droite.
J'enfile mes gants.
Je l'entends farfouiller je ne sais quoi dans le local pendant que je crochète la serrure.
L'immeuble est vieux, c'est un jeu d'enfant.
Personne chez lui, ses parents doivent être au travail. Ils auront une jolie surprise en découvrant leur fils, suicidé à leur retour.
J'avais réfléchit longuement à ce meurtre comme "meurtre parfait" et aujourd'hui je vais le mettre en pratique.
Je ferme tout volet donnant sur la rue, j'éteins les lumières et, une chance qu'il habite au dernier étage, une poutre passe au milieu du plafond dans le salon.
Je fais passer la corde par dessus, prépare un noeud de pendu et, je l'entends monter, alors je me cache derrière la porte.
Il entre, ne comprenant pas pourquoi la porte est ouvert, la corde est déjà serrée autour de son cou. Il tente un coup de poing, mais je tire à l'autre bout de la corde, l'étranglant et le privant d'oxygène.
Il vole au dessus du sol.
"Il y a un truc je vois la corde" je lui dis en riant. Je ne peux rire que dans ces moments là.Je mets un tabouret en dessous de ses pieds, il se met dessus et immédiatement je donne un petit coup dedans, on dira ainsi qu'il s'est suicidé.
Avec le papier, j'écris un petit mot que je pose sur la table. Puis j'allume des bougies et je le regarde mourir en lui disant des choses douces telles que "Tu te réincarneras en ver solitaire, c'est l'animal dont tu es le plus proche de toute façon".
Je mets le crayon dans sa poche droite une fois qu'il meurt, en prenant bien soin de mettre ses empreintes dessus.
Il est 14h56, Gabriel est mort.
Le petit mot disait juste : Johana, je ne peux pas vivre avec le remord d'être un objet de tromperie. Désolé. Signé : Gabriel.
Je venais de tuer Gabriel et ce mot fera l'effet d'un bombe dans la tête de Johana..Parfait...
24/01/12 à 20:28:25
Muhahahahahahahha
20/01/12 à 12:17:33
Ignoble et excellent, suite
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