Cours (très) particulier
Par : mintoi
Genre : Sayks , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Rencontre fortuite
Publié le 16/10/11 à 17:39:19 par mintoi
Chapitre 4 : Rencontre fortuite
Une semaine se passe. Aucune nouvelle de Jules ni de sa famille. Je commence à me dire que j’ai fait mauvaise impression à sa mère, ou que le courant n’ait pas bien passé entre Jules et moi, ou encore qu’il doute de mes facultés à le faire progresser…
Pourtant, je pensais qu’entre nous, ça c’était plutôt bien passé. Il était vraiment content d’avoir pu finir ses maths et avait bien compris ce qu’on lui demandait en anglais.
Oui, c’est sûr, c’est la mère le problème. Elle avait l’air ultra coincée et mon look décontracté et mes manières peut-être impolies n’ont pas dû lui plaire.
Je rumine intérieurement en poussant mon caddie dans les rayons du supermarché, attrapant ça et là différents produits nécessaires à ma survie et qu’il me suffira de mettre deux minutes au micro-ondes.
Au détour d’un rayon, mon caddie entre en collision avec un autre. Je relève la tête et m’aperçois qu’il s’agit de Jules et que, plus loin dans le rayon, se trouvent sa mère et un homme grand et large que je suppose être son père.
J : Oh pardon… Haa Lucas ! Tu vas bien ?
L : Salut Jules. Oui, ça va très bien et toi ? T’as eu les résultats de ton devoir de maths ?
J : Tout juste ! Grâce à toi ! Mais le prof nous en a donnés un nouveau pour jeudi prochain.
Jules a toujours son visage angélique et est vêtu d’une chemise Vichy rentrée dans un pantalon noir serré. Je ne peux m’empêcher de détailler son corps. Il est très fin mais son pantalon laisse apparaître de belles petites fesses quand il se tourne vers sa mère pour la prévenir qu’il m’a croisé.
J : Hé maman, papa, il y a Lucas !
Sa mère s’avance vers moi et me salue en souriant.
F : Oh, Lucas, quel plaisir de vous revoir. Je parlais justement de vous à mon mari en lui disant que vous aviez l’air d’un jeune homme sérieux et Jules me disait qu’il aurait certainement besoin de vous pour son devoir de mathématiques. Je ne cesse de lui dire que vous avez postulé pour donner des cours d’anglais et que ça ne vous intéresse sûrement pas de faire des mathématiques avec lui, mais il insiste tant que j’allais vous appeler durant l’après-midi.
Alors comme ça, t’insistes pour me revoir mon p’tit Jules…
Je me tourne vers Jules et voit aussitôt son visage rougir et sa tête se baisser…
L : Non, non, madame. Ça serait un plaisir d’aider Jules en maths également. J’ai passé un bac scientifique spécialité mathématiques et eu de très bons résultats donc si vous me faites confiance, ça sera volontiers.
F : Dans ce cas, parfait. Vous seriez disponible mercredi après-midi ?
L : Oui, oui, tout à fait, mais je termine les cours à 17 heures.
F : Eh bien disons 18 heures si ça vous convient.
L : Très bien Madame, je serai là.
J’adresse un petit sourire à Jules qui y répond aussitôt laissant apparaître toutes ses dents blanches, qui contrastent avec la couleur assez mate de sa peau.
Je regarde derrière lui son père qui, lui, n’a pas dit un mot depuis qu’il s’est approché. Il n’a pas esquissé l’ombre d’un sourire non plus. Autant la mère et le fils sont souriants et sympathiques, autant son père m’a l’air de quelqu’un de bien moins agréable. Mais ne jugeons pas trop vite les gens. J’aurai sans doute à nouveau l’occasion de le rencontrer.
Je ne sais pas pourquoi, mais à partir de ce moment-là, mes courses deviennent beaucoup moins pénibles à faire et je ne peux m’empêcher de chercher des yeux Jules à chaque fois que je change de rayon. Je le croise à nouveau lors de mon passage en caisse, toujours en train de pousser le caddie de ses parents dans les rayons frais.
Il est vraiment mignon. Vivement mercredi !
Une semaine se passe. Aucune nouvelle de Jules ni de sa famille. Je commence à me dire que j’ai fait mauvaise impression à sa mère, ou que le courant n’ait pas bien passé entre Jules et moi, ou encore qu’il doute de mes facultés à le faire progresser…
Pourtant, je pensais qu’entre nous, ça c’était plutôt bien passé. Il était vraiment content d’avoir pu finir ses maths et avait bien compris ce qu’on lui demandait en anglais.
Oui, c’est sûr, c’est la mère le problème. Elle avait l’air ultra coincée et mon look décontracté et mes manières peut-être impolies n’ont pas dû lui plaire.
Je rumine intérieurement en poussant mon caddie dans les rayons du supermarché, attrapant ça et là différents produits nécessaires à ma survie et qu’il me suffira de mettre deux minutes au micro-ondes.
Au détour d’un rayon, mon caddie entre en collision avec un autre. Je relève la tête et m’aperçois qu’il s’agit de Jules et que, plus loin dans le rayon, se trouvent sa mère et un homme grand et large que je suppose être son père.
J : Oh pardon… Haa Lucas ! Tu vas bien ?
L : Salut Jules. Oui, ça va très bien et toi ? T’as eu les résultats de ton devoir de maths ?
J : Tout juste ! Grâce à toi ! Mais le prof nous en a donnés un nouveau pour jeudi prochain.
Jules a toujours son visage angélique et est vêtu d’une chemise Vichy rentrée dans un pantalon noir serré. Je ne peux m’empêcher de détailler son corps. Il est très fin mais son pantalon laisse apparaître de belles petites fesses quand il se tourne vers sa mère pour la prévenir qu’il m’a croisé.
J : Hé maman, papa, il y a Lucas !
Sa mère s’avance vers moi et me salue en souriant.
F : Oh, Lucas, quel plaisir de vous revoir. Je parlais justement de vous à mon mari en lui disant que vous aviez l’air d’un jeune homme sérieux et Jules me disait qu’il aurait certainement besoin de vous pour son devoir de mathématiques. Je ne cesse de lui dire que vous avez postulé pour donner des cours d’anglais et que ça ne vous intéresse sûrement pas de faire des mathématiques avec lui, mais il insiste tant que j’allais vous appeler durant l’après-midi.
Alors comme ça, t’insistes pour me revoir mon p’tit Jules…
Je me tourne vers Jules et voit aussitôt son visage rougir et sa tête se baisser…
L : Non, non, madame. Ça serait un plaisir d’aider Jules en maths également. J’ai passé un bac scientifique spécialité mathématiques et eu de très bons résultats donc si vous me faites confiance, ça sera volontiers.
F : Dans ce cas, parfait. Vous seriez disponible mercredi après-midi ?
L : Oui, oui, tout à fait, mais je termine les cours à 17 heures.
F : Eh bien disons 18 heures si ça vous convient.
L : Très bien Madame, je serai là.
J’adresse un petit sourire à Jules qui y répond aussitôt laissant apparaître toutes ses dents blanches, qui contrastent avec la couleur assez mate de sa peau.
Je regarde derrière lui son père qui, lui, n’a pas dit un mot depuis qu’il s’est approché. Il n’a pas esquissé l’ombre d’un sourire non plus. Autant la mère et le fils sont souriants et sympathiques, autant son père m’a l’air de quelqu’un de bien moins agréable. Mais ne jugeons pas trop vite les gens. J’aurai sans doute à nouveau l’occasion de le rencontrer.
Je ne sais pas pourquoi, mais à partir de ce moment-là, mes courses deviennent beaucoup moins pénibles à faire et je ne peux m’empêcher de chercher des yeux Jules à chaque fois que je change de rayon. Je le croise à nouveau lors de mon passage en caisse, toujours en train de pousser le caddie de ses parents dans les rayons frais.
Il est vraiment mignon. Vivement mercredi !
16/10/11 à 17:45:21
Je vais pas me compliquer la tâche, mais simplement copier-coller mon commentaire du 15-18 ...
Je sais pas si c'est ton premier texte. En voyant le nombre de chapitres postés en même pas vingt-quatre heures, j'ai un doute. Même chose sur la structure : pas trop de fautes, hormis quelques abus de langages à la con que j'ai la flemme de détailler ... Okay, c'est un texte pour le 15-18. mais c'est comme un plat : une jolie présentation et c'est tout de suite plus agréable. Bon point aussi pour les smileys. Personnellement je pense que c'est juste une grosse marque de fainéantise de l'auteur.
J'ai juste tiqué sur la structure des dialogues. Toi qui m'a l'air d'avoir un niveau à peu près correct, je pense que tu sais qu'un dialogue ne se contente pas de mettre des prénoms ou des initiales avant chaque tirade. Il n'y a que dans une pièce de théâtre où c'est correct. Donc je te propose d'essayer de revoir ça, quitte à étoffer un peu, glisser plus de descriptions sur le ton de la voix de l'interlocuteur, des mimiques... Sans oublier les verbes d'incises.
Après, le point qui ma le plus déçu est la façon même d'être du texte. On a l'impression d'avoir un joli cliché à peine dissimulé sur les pulsions d'un ado, toute crue tourte cuite. Le fait que ce soit un texte parlant d'homosexualité ne le distingue que très peu, trop peu, pour le rendre vraiment sympa et vivant à lire. Que le narrateur éprouve du désir ? Okay, génial, il est obligé de faire des allusions à sa bite ? je crois pas. Que le narrateur nous resserve le cliché du "j'ai cassé avec mon père, cet homophobe " ? Est-ce utile ? pas sûr ...
Bref, à mon sens (et ce n'est que mon avis et mon ressenti), il manque une crédibilité, une profondeur du texte. Aussi bien au niveau du déroulé de l'intrigue que du caractère de tes personnages. Tu devrais franchement étoffer, par des digressions, des descriptions, bref, tout ce qui rend un texte vraiment personnel, vraiment unique, et lui donne du relief.
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