Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Le paradis sous mer


Par : TontonMouton
Genre : Action, Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 25/09/2011 à 17:01:50 par TontonMouton

Aujourd'hui, c'était l'un de ses rares jours où je me disais qu'être encore cloué dans cette saleté de bahut avait des bon côtés. Dans un mois c'est l'ouverture officielle d'un grand hôtel. Pas un hôtel comme les autres, c'est une immense tour, située en plein milieu du pacifique et offrant une vue magnifique sur l’océan peu importe la chambre que l'on occupait. En voyant ça sur une brochure, cela fait rêver mais là où cet hôtel se démarque vraiment c'est qu'il est possible de séjourner dans des chambres complètement immergée sous l'eau. Le bâtiment dispose en effet de plusieurs niveaux situés sous le niveau de la mer. Les médias ne parlent que de ça, le monde entier se languit de l'ouverture de ce véritable petit paradis au milieu de l'océan.

Vous vous demandez sans doute quel est le rapport avec moi? Disons que j'ai eu le cul bordé de nouilles, un mois avant d'ouvrir l'hôtel, les dirigeant ont décidés d'y inviter autant de personnes de différents milieux, de différentes professions et de différents âges que possible. Ma classe fait partie des quatres classes de lycéens français sélectionnées pour y passer une semaine .Rien à payé, tout ce qu'on a à faire est de profiter de ces vacances gratuites arrivant au milieu de l'année scolaire comme un cadeau divin.

Pour s'y rendre, on avait pris l'avion jusqu'en nouvelle Zélande et puis enchainés avec la bateau qui nous amena jusqu'à l’hôtel. Le trajet fût long, mais déjà à bord de l’embarcation on pouvait voir la forme de la massive tour s'élevant de l'océan. Nous étions tous surexcités et ne pouvions plus attendre. Le bâtiment était entouré d'une grande structure circulaire, un peu comme un anneau, où les bateaux pouvaient accoster. Le débarquement pris lui aussi une plombe, nous n'avions chacun qu'une envie c'était de foncer à l'intérieur et de profiter de ces vacances. L'attente fut insupportable mais au bout de longues minutes nous nous mîmes en marche marchant à l'intérieur de cet anneau pour rejoindre les portes de l’hôtel.

Une fois que ces dernières s'ouvrirent à nous, nous avons put découvrir un hall d'entrée plus que somptueux, sur le coup on avait tous ouvert la bouche comme, ébahis par la grandeur de la pièce. Il s'agissait d'une immense salle ronde, dont les murs n'étaient essentiellement constitués que de vitres. Quatre fontaines étaient placées à notre gauche et à notre droite, en parfait symétrie tandis que nos pieds foulaient un tapis rouge dont la douceur se faisait ressentir même au travers de nos chaussures. Nous restions un long moment bouche bée jusqu’à ce que le guide nous fit signe d'avancer. C'est en étant incapable de retirer mon regard des fontaines que je me mis en route vers le milieu du hall, accompagné de la centaine d'élèves aussi abasourdis que moi même. C'était le genre de décor qu'on l'on trouvait dans les films, celui qu'on pensait ne jamais pouvoir voir en vrai et pourtant c'est nous qui nous tenons au milieu de ces fontaines aujourd'hui.

On eu, par la suite, droit à un discours de la part des "parents" de cet hôtel et pour être franc je ne me souviens à peine de ce qu'ils racontaient. J'étais bien trop occupé à regarder autour de moi, à échanger des regards impressionnés avec mes camarades et à discuter avec quelques amis. Au final je n'avais retenu du discours que la fin, nous étions les derniers inventés, comme aucune activité n'étaient prévues pour aujourd'hui toutes les autres personnes se trouvaient dans leurs chambres pour récupérer du décalage horaire et du voyage ou bien visitaient tout simplement les lieux. Nous étions d'ailleurs invités a en faire de même.

Il était 17H00 heure locale, nous étions libres de nos mouvements, nos chambres nous ont étés attribuées et la fatigue commençait à se mêler à l'excitation. Avec quelques amis j'avais fait le tour du hall, on était sortit pour faire le tour de cet anneau de métal faisant office de couloir sous marin et nous étions allées voir ce que proposer les étages supérieurs. La Tour était organisé de cette manière : "De l'étage -5 à -1 se trouvaient les chambres immergées. L'étage 0 était le halle puis tout les étages au dessus jusqu'à l'étage 10 étaient liés au divertissements, on y trouvait des salles de cinéma, des piscines, des terrains de golf, tout pour s'amuser. Puis de l'étage 10 à l'étage 50 ce n'était que des chambres. La mienne état située au treizième.

C'était bientôt 21H quand après avoir couru partout la fatigue me rattrapa. Il en était de même pour mes amis, on décida de se séparer pour aujourd'hui et chacun partit dans sa chambre. Je pénétra dans la mienne à l'aide de la clé que l'on m'avais donné et mon premier réflexe une fois à l'intérieur fut de me jeter sur l'immense lit à ma disposition. Je resta un long moment immobile puis pris le temps d’observer la chambre, sur le coup j'avais l'impression que la pièce était plus grande que ma maison. Jamais j'aurais put imaginé un jour me retrouver dans une chambre comme celle la. Prenant une grande inspiration je me lève et me dirige vers la douche, je ne comptais pas en prendre une, bien trop fatigué pour ça mais je voulais juste voir à quoi la salle de bain ressemblait. Elle faisait réellement la taille de ma vrai chambre, j’éclatai de rire, ne réalisant sans doute toujours pas là ou je me trouvais et retourna m'allonger tout habillé. Je ne savais pas l'heure qu'il était mais je resta de longues minutes à regarder le plafond, rêveur jusqu'à a ce qu'un bruit vint me faire redescendre sur terre. Je me redressa en sursaut, le bruit semblait venir des étages inférieurs. Je sursauta une nouvelle fois, cette fois je senti mon portable vibrer dans ma poche, je venais de recevoir un message disant : "T'as entendu ce truc?" Alors que je comptais y répondre une nouveau bruit sourd se fit entendre, accompagner cette fois d'une secousse me faisant retomber sur mon lit. Cette fois mon coeur s'emballa légèrement et je pouvais entendre les gens sortir de leurs chambres pour commencer à s'agiter dans le couloir.

Je me leva rapidement pour sortir de ma chambre également et me dirigea donc vers la porte mais je fut interrompu par une nouvelle secousse beaucoup plus puissante que la précédente, je m'écrasa au sol devant la porte, entendant les cris des invités accompagnés d'un horrible grondement venant d'en dessus, cette fois la secousse ne s'arrêta pas, elle devenait au contraire de plus en plus forte. J'essayais tant bien que mal de me lever mais je ne parviens qu'à me cogner contre le mur dans la manoeuvre. Quelques secondes après ma nouvelle chute, alors que la secousse ne voulait pas s'arrêter je sentit quelque chose de lourd tomber sur mon crâne et juste après le trou noir.

Je ne sais pas combien de temps j'étais resté inconscient, mais lorsque je revins à moi la chambre était plongée dans l'obscurité. Je voyais à peine ce qui m'entourait et je sentais un léger filet de sang couler le long de mon visage. Il me fallu attendre quelques minutes pour reprendre complètement mes esprits et parvenir à me relever, je resta appuyé contre le mur et regarda autour de moi, l'obscurité était causés par d'épais rideaux de fer se déployant devant et derrière les fenêtres en cas d’urgence. Le peu de lumière me permettant d'y voir quelque chose, un fin faisceau lumineux passant sous la porte, provenait du couloir. J’essuyai rapidement le peu de sang et de sueur sur mon visage avec ma manche et toujours adossé contre le mur je tendis le bras pour ouvrir la porte.

Elle refusait de s'ouvrir, la secousse semblait l'avoir endommagée. Je fut obligé de me rapprocher et de saisir la poignée à deux mains pour pouvoir la faire céder. Lorsqu'elle s'ouvrit à l'improviste je failli tomber de l'autre coté mais me rattrapa rapidement. Les idées toujours pas très claires je jeta un coup d'oeil aux alentours. Ce n'est qu'à ce moment là que je commençais à prendre conscience de l'ampleur des événements. À ma gauche, le couloir était complètement impraticable, les chambres au s'étaient écroulées, entrainant les murs de cet étage avec elles. J'avais vraiment eu de la chance que la mienne ne me sois pas tombé à la figure. Le seul chemin que je pouvais prendre était celui de droite. Je me mis donc doucement en marche, ma tête encore douloureuse, il me fallu presque une minute pour parcourir une vingtaine de mètres à peine et atteindre les escaliers. Ces derniers avaient assez mal supportés les secousses, impossible de descendre, au lieu des marches on rencontrait un trou béant. Je ne pouvais que monter et ne me fit pas prier pour bouger de là.

Monter ces marches étaient horriblement difficile, il n'y avait presque pas de lumière et les marches me semblait bien trop haute pour les atteindre en levant simplement les pieds. Après une éternité à escalader ces escaliers je m'effondra sur le palier du quatorzième étage en reprenant mon souffle. Allongé ainsi sur le dos, les jambes encore au niveau des marches je ferma les yeux pour me reposer un instant.

"Et ben, tu t'es tapé les quatorze étages à quatre pattes ou quoi?"

Je failli dégringoler dans les escaliers lorsque cette voix me fit sursauter mais j’éclatai ensuite de rire l'ayant reconnu. Je rouvrit mes yeux, me redressa et lança un regard vers le couloir ou je voyais mon ami Lionel assis contre un mur. Je me releva difficilement et m'approcha de lui, avant de m'installer à ses cotés et répondre :

"J'aurais jamais cru que ça me ferait autant plaisir de voir ta gueule..."

Il me donna un léger coup de poing sur l'épaule, on rigola un peu puis on se tut. Il était autant crevé que moi alors on ne disait rien et on resta ainsi quelques minutes. On entendait que notre respiration se faisant moins bruyante et plus régulière. Je repris la parole après un court instant.

"L'escalier est mort en bas, si on veut retourner dans le hall faudra trouver un autre chemin."

Il se tourna pour me regarder l'air un peu étonné comme si j’avais dit une énorme connerie.

"Si on veut pouvoir se casser c'est la haut qu'il faut aller, sur le toit, et encore..."

Il voyait bien que je ne comprenais absolument pas ou il voulait en venir, après tout en allant dans le hall on aurait put rejoindre l'anneau, et peut être les bateaux. Il s'expliqua alors juste après.

"Tu es tombé dans les pommes? Parce que sinon tu aurais vu par les fenêtres, juste avant que les rideaux se déploient.* Il marqua un petit temps d’arrêt puis repris après un bref soupir "L’hôtel entier c'est enfoncé sous l'eau."


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