Metal Meltdown
Par : ElBloobs
Genre : Fantastique
Status : Terminée
Note :
Chapitre 1
Publié le 21/09/11 à 22:24:54 par ElBloobs
Où suis-je, que m’arrive-t-il, quelle est cette odeur de souffre, serais-je en Enfer ? Pourquoi ? Comment ? Qui ?... Oui, qui sont ces personnes, semblants d’humanité décharnée autour de moi ? Qu’est-ce ? Mes oreilles ! Mes tympans menacent d’exploser face au torrent d’aigus me submergeant, mais elles s’habituent, vite, et bientôt je parviens à distinguer un semblant de sens derrières ces hautes fréquences. Les spectres autour de moi s’agitent, tous tournent leur face écorchée vers l’horizon pourpre qui s’éclaire au fur et à mesure de l’avancée de… Mais qu’est-ce ? La chose est trop loin pour être distinguable.
L’horizon se secoue, la masse grouillante d’êtres peut-être vivants remue, je perds équilibre sous le torrent d’impulsions relayées par la terre des mediums sourds me percutent la poitrine, me vidant de mon souffle et me désorientant. La lumière cramoisie lointaine gagne en vitesse et devient presque discernable. Je tombe à terre, la tête entre mes mains, sous le beuglement bestial sorti des milles gorges m’entourant à l’ouïe d’un cri suraigu émanant du lointain, prenant sa source dans la chose lumineuse. Je me relève, décidé à comprendre, et répondant à la poussée d’adrénaline pulsant dans mes veines, réveillée par des instincts barbares enfouis au fond de mon être, les cadavres mouvants autour de moi s’écartent, et tombent, poussés par une force supérieure à la leur et hurlant plus fort encore, je compris rapidement que c’était moi-même, mu par la volonté d’être le premier à distinguer l’être venant à notre rencontre.
La chair me barrant le passage repoussée, je me retrouve en tête du cercle formé par nos corps, premier à subir la puissance de l’onde de choc suraigüe déclenchée par l’être cramoisi et luminescent , je ne m’effondre pas, bien au contraire, mon cœur se déchaîne au rythme des pulsations environnantes, mes muscles se gonflent, tendus par le désir, une sensation, mélange de plénitude et de plaisir, m’envahit l’âme, puisant sa sources dans le chant grave venu de la ligne des terres désolées, devant moi.
Les ondes sonores s’atténuent autour de moi, mon esprit s’est habitué mais continue de les recevoir, telle une divine offrande de pur plaisir. Je me tourne sur moi-même, profitant du répit, si l’Enfer crépitant autour de moi peut-être qualifié de répit, pour observer les créatures décharnées à mes côtés. Elles profitent autant que moi de la puissance délivrée par la terre en feu, leurs cordes vocales sont tendues à en craquer pour suivre le rythme imposé, leurs muscles se tendant dans les efforts qu’ils font pour se mouvoir le plus fort, le plus vite et le plus brutalement possible, sans aucun but apparent. Elles explosent. Les cris de dix mille armées de banshees furieuses ne suffiraient à décrire le torrent auditif qui se déverse de leur être, leurs chairs se mouvant et se tordant. Je me retourne tant bien que mal pour voir l’origine de leur transfiguration, une onde d’éléments déchaînés se déverse de l’Être immense qui avance, elle est sur moi avant que j’aie le temps de penser.
Tel un écho symétrique de mon arrivée, je suis perdu dans l’environnement chaotique qui m’entoure. Le feu, la flamme, la lave, l’électricité, le plasma brut m’entourent de toutes parts, traversés par des créatures filiformes laissant sur leur passage des trilles suraigus, chauffant l’air à en faire fondre des planètes. Une forme se dessine dans l’ambiant, non pas par sa noirceur, mais par sa brillance, supérieure à l’environnement surchauffé m’entourant, évoquant des implosions de soleils et des explosions d’étoiles.
Les créatures ressemblant à des anguilles disparaissent, l’air se calme et reprend sa forme gazeuse, la baisse de température me fait frissonner malgré le fait qu’aucun métal ne pourrait rester solide plus de quelques minutes dans cet endroit. L’humanité décharnée autour de moi a disparu, faisant place à de gracieuses créatures composées d’alliages chauffés à blanc, elles hurlent toujours, mais de manière plus coordonnée, leur transfiguration leur ayant octroyé la capacité de raisonner, ou de se déchaîner de manière plus ciblée, leurs poings fendant l’air à un rythme soutenu et parfaitement suivi par chacun des assemblages métalliques. Je remarquai que le calme était revenu, mais l’Être surpuissant brillant de sa température supérieure à tout ce qui est réel est là, et il se prépare. A quoi ? Qui suis-je pour le savoir ?
La texture du sol souffre, déformée par les pas conjoints de l’armée aux pieds titanesques de l’Être. Elle s’avance vers nous, rythmée par leurs cœurs pulsants, relayant l’énergie transmise par celui, inconcevable de puissance suggérée, de l’Être. Il fait un pas. L’univers se gauchit, mon corps s’effondre, le sol tremble, se craquèle, implose. Il continue, encore et encore et encore, insensible aux dégâts démoniques qu’il provoque. Je me relève, mu non pas par mon esprit défaillant mais par mon corps, sensible comme jamais aux ondes sonores, toujours présentes, depuis le début, là, avec nous, mon corps, et mon esprit.
La puissance déployée atteint son paroxysme, la foule d’êtres blancs charge l’armée inarrêtable, je me rue avec eux, sans avoir la moindre idée de la raison, mon cerveau a perdu sa puissance de calcul il y a de ça plusieurs minutes mais ma chair sait ce qu’elle doit faire. Le chœur de damnés se déchire la voix, des aigus montent, des graves tremblent, des mediums nous déstabilisent mais notre but est là, à portée, à seulement quelques centimètres. Le choc est intranscriptible, la trame de l’Univers, la trame des dimensions, le tissu même de l’existence en est affecté. Les deux armées fusionnent, évoluant à nouveau, tendant vers l’impossible perfection, la masse de métal bouillant formée se divise en centaines de milliers de silhouettes humanoïdes. Quant à moi, je suis l’Être. Ces créatures sont mes serviteurs et mes fidèles, je les ais convertis, ils m’appartiennent mais je ne suis rien sans eux. De par ma taille je vois tout, chaque créature, chaque volcan, chaque fleuve est à ma portée, je suis tout-puissant.
L’Univers n’en peut plus, il ne peut contenir ma puissance, il se replie sur lui-même puis implose. Des éclairs d’énergie pure fusent dans le vide formé, je flotte dans les ténèbres. Le silence assourdissant de Camus me fait souffrir.
J’enlève le casque de mes oreilles, je le débranche du lecteur MP3 que j’éteins. Je range les deux objets sur ma table de nuit. Je me tourne pour trouver une position confortable dans mon lit et m’endors.
L’horizon se secoue, la masse grouillante d’êtres peut-être vivants remue, je perds équilibre sous le torrent d’impulsions relayées par la terre des mediums sourds me percutent la poitrine, me vidant de mon souffle et me désorientant. La lumière cramoisie lointaine gagne en vitesse et devient presque discernable. Je tombe à terre, la tête entre mes mains, sous le beuglement bestial sorti des milles gorges m’entourant à l’ouïe d’un cri suraigu émanant du lointain, prenant sa source dans la chose lumineuse. Je me relève, décidé à comprendre, et répondant à la poussée d’adrénaline pulsant dans mes veines, réveillée par des instincts barbares enfouis au fond de mon être, les cadavres mouvants autour de moi s’écartent, et tombent, poussés par une force supérieure à la leur et hurlant plus fort encore, je compris rapidement que c’était moi-même, mu par la volonté d’être le premier à distinguer l’être venant à notre rencontre.
La chair me barrant le passage repoussée, je me retrouve en tête du cercle formé par nos corps, premier à subir la puissance de l’onde de choc suraigüe déclenchée par l’être cramoisi et luminescent , je ne m’effondre pas, bien au contraire, mon cœur se déchaîne au rythme des pulsations environnantes, mes muscles se gonflent, tendus par le désir, une sensation, mélange de plénitude et de plaisir, m’envahit l’âme, puisant sa sources dans le chant grave venu de la ligne des terres désolées, devant moi.
Les ondes sonores s’atténuent autour de moi, mon esprit s’est habitué mais continue de les recevoir, telle une divine offrande de pur plaisir. Je me tourne sur moi-même, profitant du répit, si l’Enfer crépitant autour de moi peut-être qualifié de répit, pour observer les créatures décharnées à mes côtés. Elles profitent autant que moi de la puissance délivrée par la terre en feu, leurs cordes vocales sont tendues à en craquer pour suivre le rythme imposé, leurs muscles se tendant dans les efforts qu’ils font pour se mouvoir le plus fort, le plus vite et le plus brutalement possible, sans aucun but apparent. Elles explosent. Les cris de dix mille armées de banshees furieuses ne suffiraient à décrire le torrent auditif qui se déverse de leur être, leurs chairs se mouvant et se tordant. Je me retourne tant bien que mal pour voir l’origine de leur transfiguration, une onde d’éléments déchaînés se déverse de l’Être immense qui avance, elle est sur moi avant que j’aie le temps de penser.
Tel un écho symétrique de mon arrivée, je suis perdu dans l’environnement chaotique qui m’entoure. Le feu, la flamme, la lave, l’électricité, le plasma brut m’entourent de toutes parts, traversés par des créatures filiformes laissant sur leur passage des trilles suraigus, chauffant l’air à en faire fondre des planètes. Une forme se dessine dans l’ambiant, non pas par sa noirceur, mais par sa brillance, supérieure à l’environnement surchauffé m’entourant, évoquant des implosions de soleils et des explosions d’étoiles.
Les créatures ressemblant à des anguilles disparaissent, l’air se calme et reprend sa forme gazeuse, la baisse de température me fait frissonner malgré le fait qu’aucun métal ne pourrait rester solide plus de quelques minutes dans cet endroit. L’humanité décharnée autour de moi a disparu, faisant place à de gracieuses créatures composées d’alliages chauffés à blanc, elles hurlent toujours, mais de manière plus coordonnée, leur transfiguration leur ayant octroyé la capacité de raisonner, ou de se déchaîner de manière plus ciblée, leurs poings fendant l’air à un rythme soutenu et parfaitement suivi par chacun des assemblages métalliques. Je remarquai que le calme était revenu, mais l’Être surpuissant brillant de sa température supérieure à tout ce qui est réel est là, et il se prépare. A quoi ? Qui suis-je pour le savoir ?
La texture du sol souffre, déformée par les pas conjoints de l’armée aux pieds titanesques de l’Être. Elle s’avance vers nous, rythmée par leurs cœurs pulsants, relayant l’énergie transmise par celui, inconcevable de puissance suggérée, de l’Être. Il fait un pas. L’univers se gauchit, mon corps s’effondre, le sol tremble, se craquèle, implose. Il continue, encore et encore et encore, insensible aux dégâts démoniques qu’il provoque. Je me relève, mu non pas par mon esprit défaillant mais par mon corps, sensible comme jamais aux ondes sonores, toujours présentes, depuis le début, là, avec nous, mon corps, et mon esprit.
La puissance déployée atteint son paroxysme, la foule d’êtres blancs charge l’armée inarrêtable, je me rue avec eux, sans avoir la moindre idée de la raison, mon cerveau a perdu sa puissance de calcul il y a de ça plusieurs minutes mais ma chair sait ce qu’elle doit faire. Le chœur de damnés se déchire la voix, des aigus montent, des graves tremblent, des mediums nous déstabilisent mais notre but est là, à portée, à seulement quelques centimètres. Le choc est intranscriptible, la trame de l’Univers, la trame des dimensions, le tissu même de l’existence en est affecté. Les deux armées fusionnent, évoluant à nouveau, tendant vers l’impossible perfection, la masse de métal bouillant formée se divise en centaines de milliers de silhouettes humanoïdes. Quant à moi, je suis l’Être. Ces créatures sont mes serviteurs et mes fidèles, je les ais convertis, ils m’appartiennent mais je ne suis rien sans eux. De par ma taille je vois tout, chaque créature, chaque volcan, chaque fleuve est à ma portée, je suis tout-puissant.
L’Univers n’en peut plus, il ne peut contenir ma puissance, il se replie sur lui-même puis implose. Des éclairs d’énergie pure fusent dans le vide formé, je flotte dans les ténèbres. Le silence assourdissant de Camus me fait souffrir.
J’enlève le casque de mes oreilles, je le débranche du lecteur MP3 que j’éteins. Je range les deux objets sur ma table de nuit. Je me tourne pour trouver une position confortable dans mon lit et m’endors.
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