Knights Of Time
Par : NPTK
Genre : Science-Fiction
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 15
Publié le 03/04/11 à 14:38:15 par NPTK
Bon, on me souffle dans l'oreillette que j'ai apparemment pas mal de retard Entre la flemme, les oraux blancs de français, la flemme et Minecraft j'ai pas trouvé le temps désolé M'enfin voilà quand même un chapitre, c'est déjà ça
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Vendredi 28 Mai, Rome, 10H :
-Ô grand César. C'est avec ce poignard qu'a été assassiné mon père. Je demande l'autorisation de mener ma propre enquête dans le but de trouver l'assassin, afin qu'il soit châtié.
-C'est non Tullius. Nous n'avons pas le temps à perdre, ni gardes à mobiliser. Fais ton deuil silencieusement. Que ton père repose en paix.
Je restai de marbre devant cette scène. Alors que j'avais cru César en train d'être poignardé par cet homme, il ne s'agissait en fait que d'une requête traitant d'une affaire passée. Pourtant ce nom me disait quelque chose. Tullius.
-Ô César, il semblerait qu'un messager soit présent.
Je m'avançai afin de m'exprimer, mais deux gardes me stoppèrent aussitôt. César prit la parole et lança sans me regarder :
-Il attendra Casca, il attendra. Affaire suivante. Metellus, c'est à...
-Ecoutez-moi, c'est important !
J'avais hurlé ceci tellement fort que tout le monde dans la salle avait du l'entendre.
-César, ces hommes veulent vous...
-ASSEZ ! Ton tour viendra après Metellus. Approche.
Le dénommé Metellus s'avança et se posta à quelques pas de César.
-J'ai quelque chose à vous montrer ô grand César.
Il s'approcha encore plus et posa sa main sur l'épaule de César.
-Ceci est un objet que j'ai retrouvé chez moi. Je demande l'autorisation de rechercher le voleur.
-C'est non. Pour la simple et bonne raison que je ne veux pas mobiliser de gardes pour ceci.
-César, je crois que vous ne nous avez pas compris. Vous n'avez pas le choix.
Le dénommé Casca venait de prendre la parole.
-Sinon quoi ? Je n'ai pas d'ordres à recevoir de toi. Suivant !
Les gardes me retenaient toujours, m'empêchant d'agir, si bien que je sus qu'il était trop tard. Avant même que je n'ai pu faire un pas, Casca sortit un poignard de sa toge. Puis ce fut le chaos. De chaque côté de la Curie, des hommes se levaient, armés chacun d'un poignard. D'autres restaient de marbre face à cette situation, n'osant pas intervenir de peur de trouver la mort en défendant César. Tous mes plans d'avenir après ma sortie de prison, tous mes espoirs d'obtenir une vie future paisible après ma victoire m'apparaissaient maintenant comme compromis. Mais je n'allais pas échouer ainsi sans me battre. Je me défis de mes deux gardes, et me précipitai vers Casca. Celui-ci s'apprêtait à poignarder César. Mais la violence du choc et son évanouissement soudain compromirent quelque peu ses plans. Je me tournai vers César et lui adressai quelques mots :
-Je voulais vous prévenir de ceci justement. Un complot se préparait contre vous, et vous aviez tous les moyens pour l'éviter. Ces hommes ont peur de vous, et ont décidés de vous éliminer avant que ce ne soit trop tard. Mais votre mépris envers eux, couplé à votre volonté de montrer votre supériorité vous conduit à votre perte.
Les assaillants s'étaient arrêtés, à environ deux mètres de nous, et nous regardaient, prêt à lancer l'ultime assaut. Je pu lire de la surprise et de l'incompréhension dans le regard de César.
-Qui es-tu ?
-Peu importe qui je suis. Mais je do...
Je ne pu pas terminer ma phrase. Tullius ordonna qu'on nous encercle. En quelques secondes, tous les mutins étaient autour de nous, poignard à la main. Puis ils chargèrent. Je devais protéger César à tout pris. Je me postai devant lui, et commençai à repousser les assauts des assassins. Les premiers tombaient facilement sous mes coups, mais leur nombre ne cessait d'augmenter. Je ne pouvais pas me battre sur tous les fronts.
-César, fuyez, je les retiens.
Il suivit immédiatement mon conseil et contourna la masse de sénateurs avec lesquels je me battais. En combat singulier j'aurai pu tous les anéantir, mais à défaut d'avoir l'expérience de ce genre d'affrontement, ils avaient l'avantage du nombre. Et ce qui devait arriver arriva. Un poignard finit par m'atteindre, à la cuisse. Mais rien n'aurait pu m'empêcher de me battre. J'avais connu pire. Même à genou, je continuai à les repousser. Mais un deuxième poignard me perça, suivit d'une multitude d'autres coups. Je m'effondrai et jetai un regard en direction de la sortie. Je vis César, devant le buste de Pompée, un poignard dans la poitrine, et se vidant de son sang. J'avais échoué dans ma mission. Ni César, ni moi n'étions sortis vivants ce jeu. Je n'éprouvai pas de colère envers moi, ni envers ceux qui m'avaient emmenés pour participer à ce jeu. Juste une immense déception envers moi. Je pensais mieux faire. J'aurai du mieux faire. Je contemplai une dernière fois la Curie. Puis, ce fut le noir complet.
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Vendredi 28 mai, Espoo, 10H30 :
-Juuka, vous croyez qu'il peut nous entendre ?
-Possible Jon, mais je ne parierai pas dessus.
Oui, je les entendais. J'étais pour le moment incapable de me lever, ni même de leur montrer que je les entendais. Incapable de faire le moindre petit geste, qui leur aurait permis de savoir que mon état était stable. J'aurai voulu avoir des nouvelles des autres participants. Etaient-ils dans le même état que moi ? Etaient-ils tous passés ? Je n'en avais aucune idée. Je n'étais pas capable de me situer dans le temps. Peut-être que le jeu était terminé depuis longtemps. Non, peu probable. Heureusement, un concours de circonstance me permis d'en apprendre un peu plus. Une porte s'ouvrit. Un homme se mit à parler, comme quoi la situation était catastrophique. Les habitants d'Espoo s'agitaient. Les pros Knights of Time faisaient la fête. Vladimir serait apparemment mort, victime de sa trop grande confiance en lui. A l'inverse, les antis-Knights of Time, peu nombreux demandaient la modification des règles du jeu, de façon à ce qu'aucune mort ne soit possible. Mais le président aimait ce jeu dans l'état actuel, en faisant même un divertissement à l'échelle internationale. Les antis-Knights of Time étaient donc détesté par le peuple, ne désirants pas contredire le grand président de la glorieuse Union Scandinave.
Ce fut tout ce que je pu apprendre. J'entendis Jon me souhaiter un bon rétablissement, puis la porte se ferma. J'étais seul, dans la nuit. Affreusement seul.
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Vendredi 28 Mai, Rome, 10H :
-Ô grand César. C'est avec ce poignard qu'a été assassiné mon père. Je demande l'autorisation de mener ma propre enquête dans le but de trouver l'assassin, afin qu'il soit châtié.
-C'est non Tullius. Nous n'avons pas le temps à perdre, ni gardes à mobiliser. Fais ton deuil silencieusement. Que ton père repose en paix.
Je restai de marbre devant cette scène. Alors que j'avais cru César en train d'être poignardé par cet homme, il ne s'agissait en fait que d'une requête traitant d'une affaire passée. Pourtant ce nom me disait quelque chose. Tullius.
-Ô César, il semblerait qu'un messager soit présent.
Je m'avançai afin de m'exprimer, mais deux gardes me stoppèrent aussitôt. César prit la parole et lança sans me regarder :
-Il attendra Casca, il attendra. Affaire suivante. Metellus, c'est à...
-Ecoutez-moi, c'est important !
J'avais hurlé ceci tellement fort que tout le monde dans la salle avait du l'entendre.
-César, ces hommes veulent vous...
-ASSEZ ! Ton tour viendra après Metellus. Approche.
Le dénommé Metellus s'avança et se posta à quelques pas de César.
-J'ai quelque chose à vous montrer ô grand César.
Il s'approcha encore plus et posa sa main sur l'épaule de César.
-Ceci est un objet que j'ai retrouvé chez moi. Je demande l'autorisation de rechercher le voleur.
-C'est non. Pour la simple et bonne raison que je ne veux pas mobiliser de gardes pour ceci.
-César, je crois que vous ne nous avez pas compris. Vous n'avez pas le choix.
Le dénommé Casca venait de prendre la parole.
-Sinon quoi ? Je n'ai pas d'ordres à recevoir de toi. Suivant !
Les gardes me retenaient toujours, m'empêchant d'agir, si bien que je sus qu'il était trop tard. Avant même que je n'ai pu faire un pas, Casca sortit un poignard de sa toge. Puis ce fut le chaos. De chaque côté de la Curie, des hommes se levaient, armés chacun d'un poignard. D'autres restaient de marbre face à cette situation, n'osant pas intervenir de peur de trouver la mort en défendant César. Tous mes plans d'avenir après ma sortie de prison, tous mes espoirs d'obtenir une vie future paisible après ma victoire m'apparaissaient maintenant comme compromis. Mais je n'allais pas échouer ainsi sans me battre. Je me défis de mes deux gardes, et me précipitai vers Casca. Celui-ci s'apprêtait à poignarder César. Mais la violence du choc et son évanouissement soudain compromirent quelque peu ses plans. Je me tournai vers César et lui adressai quelques mots :
-Je voulais vous prévenir de ceci justement. Un complot se préparait contre vous, et vous aviez tous les moyens pour l'éviter. Ces hommes ont peur de vous, et ont décidés de vous éliminer avant que ce ne soit trop tard. Mais votre mépris envers eux, couplé à votre volonté de montrer votre supériorité vous conduit à votre perte.
Les assaillants s'étaient arrêtés, à environ deux mètres de nous, et nous regardaient, prêt à lancer l'ultime assaut. Je pu lire de la surprise et de l'incompréhension dans le regard de César.
-Qui es-tu ?
-Peu importe qui je suis. Mais je do...
Je ne pu pas terminer ma phrase. Tullius ordonna qu'on nous encercle. En quelques secondes, tous les mutins étaient autour de nous, poignard à la main. Puis ils chargèrent. Je devais protéger César à tout pris. Je me postai devant lui, et commençai à repousser les assauts des assassins. Les premiers tombaient facilement sous mes coups, mais leur nombre ne cessait d'augmenter. Je ne pouvais pas me battre sur tous les fronts.
-César, fuyez, je les retiens.
Il suivit immédiatement mon conseil et contourna la masse de sénateurs avec lesquels je me battais. En combat singulier j'aurai pu tous les anéantir, mais à défaut d'avoir l'expérience de ce genre d'affrontement, ils avaient l'avantage du nombre. Et ce qui devait arriver arriva. Un poignard finit par m'atteindre, à la cuisse. Mais rien n'aurait pu m'empêcher de me battre. J'avais connu pire. Même à genou, je continuai à les repousser. Mais un deuxième poignard me perça, suivit d'une multitude d'autres coups. Je m'effondrai et jetai un regard en direction de la sortie. Je vis César, devant le buste de Pompée, un poignard dans la poitrine, et se vidant de son sang. J'avais échoué dans ma mission. Ni César, ni moi n'étions sortis vivants ce jeu. Je n'éprouvai pas de colère envers moi, ni envers ceux qui m'avaient emmenés pour participer à ce jeu. Juste une immense déception envers moi. Je pensais mieux faire. J'aurai du mieux faire. Je contemplai une dernière fois la Curie. Puis, ce fut le noir complet.
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Vendredi 28 mai, Espoo, 10H30 :
-Juuka, vous croyez qu'il peut nous entendre ?
-Possible Jon, mais je ne parierai pas dessus.
Oui, je les entendais. J'étais pour le moment incapable de me lever, ni même de leur montrer que je les entendais. Incapable de faire le moindre petit geste, qui leur aurait permis de savoir que mon état était stable. J'aurai voulu avoir des nouvelles des autres participants. Etaient-ils dans le même état que moi ? Etaient-ils tous passés ? Je n'en avais aucune idée. Je n'étais pas capable de me situer dans le temps. Peut-être que le jeu était terminé depuis longtemps. Non, peu probable. Heureusement, un concours de circonstance me permis d'en apprendre un peu plus. Une porte s'ouvrit. Un homme se mit à parler, comme quoi la situation était catastrophique. Les habitants d'Espoo s'agitaient. Les pros Knights of Time faisaient la fête. Vladimir serait apparemment mort, victime de sa trop grande confiance en lui. A l'inverse, les antis-Knights of Time, peu nombreux demandaient la modification des règles du jeu, de façon à ce qu'aucune mort ne soit possible. Mais le président aimait ce jeu dans l'état actuel, en faisant même un divertissement à l'échelle internationale. Les antis-Knights of Time étaient donc détesté par le peuple, ne désirants pas contredire le grand président de la glorieuse Union Scandinave.
Ce fut tout ce que je pu apprendre. J'entendis Jon me souhaiter un bon rétablissement, puis la porte se ferma. J'étais seul, dans la nuit. Affreusement seul.
15/08/12 à 14:11:05
Un an plus tard, en fait non
13/08/11 à 12:26:36
Je vais essayer d'en faire une autre en Espagne
12/08/11 à 23:02:55
WTF il y a une suite
12/08/11 à 22:10:06
En fait, si, j'attendais la suite
Quand je suis revenu de vac' la semaine passée, j'ai regardé beaucoup de fics (dont la tienneà pour voir si elles avaient été sweetées
Malheureusement, aucune n'avait de suite
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