Emotion.
Par : 17XX
Genre : Science-Fiction , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Intro + Chronique 1
Publié le 26/08/11 à 21:10:24 par 17XX
Bienvenue à tous sur ma nouvelle Fiction : Emotion !
Cette fic est du genre Science-Fiction Space Opera, autrement dit, pensez à Mass Effect, Mission To Mars, Star Wars, Battlestar Galactica et vous aurez une idée de ce qui vous attends.
Après le résumé, trois courtes chroniques suivront, afin de mieux détailler ce qui a mené l’humanité à sa perte.
S’en suivra la trame principale, que j’écrirais au fur et à mesure de l’évolution du topic.
Vu les 3800 messages de ma précedente Fiction, je ne doute pas du succès de celle-ci ( quoique )
L’histoire au fil des chroniques suit la famille Lutz et ses descendants, au fil des siècles.
Si vous voulez mieux savourer la fiction, sautez l’intro
INTRODUCTION :
2304. L’humanité s’est étendue, trop étendue. Au fur et à mesure de son évolution, l’intelligence moyenne grandit, pendant que les émotions et les capacités à ressentir ont grandement baissées, jusqu’à presque disparaître. Les humains sont dénués de sentiments et d’émotions.
Mais pour en comprendre la cause, il faut revenir en arrière. La découverte de la première race extra-terrestre intelligente, sur la planète Aya en 2243, ne s’est pas passée comme les utopistes le voulaient. Appelés les Varriens, cette race plus vielle que nous de 20 millions d’années est plutôt pacifiste, mais les humains ne leur ont pas donné le choix. Après une rencontre du troisième type dénuée de toute violence, l’humanité voulut d’abord partager, puis s’approprier leurs ressources.
Une guerre fut déclarée, qui fit plusieurs milliards de morts, et dura 40 ans. Elle est surnommée la Guerre du Cosmos. Mais les humains ont perdu, écrasés par la supériorité technologique et numérique des Varriens. En 2284, l’humanité est totalement sous le contrôle des Varriens et de leurs alliés, les Moriens ; peuple vivant sous terre sur une planète sombre et radioactive.
Mais pour mieux comprendre ce conflit, il faut retourner encore en arrière.
2243.
La Terre, planète mère des Terriens se vide de ses ressources. L’oxygène est limité, et hors de prix, tout comme l’eau et la nourriture en général. Un Terrien pauvre, est un Terrien mort.
Limités par les ressources de la Terre, les humains ont du mal à développer de nouvelles technologies, l’exploration spatiale est encore limitée au système solaire. En dernier espoir, une mission est envoyée pour explorer le système solaire, à la recherche d’eau et d’oxygène.
Notre première chronique va se centrer sur la mission Pluton.
CHRONIQUE I – Une grande découverte.
Le Commandant Lutz est assis sur la banquette, qui fait face à un hublot donnant sur le vide intersidéral.
-Commandant, nous allons bientôt atterrir.
Lutz fait un signe de tête à son quartier-maître Ramber, en guise d’approbation. Lutz est un homme d’environ quarante ans, le visage large, couvert par une légère barbe mal rasée, et des yeux vert perçants, ainsi que la coupe militaire réglementaire.
La navette atterrit sur une des seules surfaces plane de Pluton. Au même moment, d’autres missions sont en cours, dans le même but, trouver de l’eau en grande quantité ainsi que de l’oxygène. Le but premier de la mission Aequitas II est de trouver de l’eau sous forme de glace, en profondeur de Pluton.
-Toute l’équipe est au sas commandant ! Parés à faire une sortie.
-Allons-y, répondit-il en se levant, déterminé.
Il enfile sa combinaison autonome et rejoint son équipe.
Pluton est une planète morte, mais les détecteurs télescopiques de la Terre ont découvert de grandes étendues de glace en profondeur. Ainsi le premier pas de l’humanité sur Pluton, fut celui du Commandant Lutz.
-Très bien, mettez en place les foreuses et lancez un scan sur la planète.
-Compris Commandant.
Lutz marche quelques mètres et observe l’étendue bleutée de Pluton, pensant « allez, donnes nous une chance »
La voix robotique du scanner annonce le début du scan. L’équipe attend le verdict, fébrilement.
-Commandant, j’ai trouvé quelque chose…
-Et ? Qu’est-ce que ça donne ?
-La glace est profonde, on peut la forer, mais ce n’est pas ça…
-Ne me faites pas attendre, technicien Cortez !
-Regardez, la signature thermique indique une forte concentration à cinquante kilomètres d’ici, or, la température de Pluton est de 44 Kelvin ! Soit -229°Celsius !
Le Commandant réfléchit quelque secondes, qu’est-ce qui pourrait provoquer une intense source de chaleur au fond du système solaire, ou personne n’est jamais allé ?
-Sortez le Nautilus, on va voir ce qu’est c’est.
-Compris Commandant.
Le Nautilus est le véhicule tout terrain universel, équipé de divers senseurs et pouvant accueillir huit personnes, pilote non compris. D’une couleur blanche immaculée, et d’une forme rappelant un scarabée, le Nautilus est indispensable à toute exploration extra-terrestre.
Le paysage de Pluton est morne, plus morne que la Lune, plus morne que le désert du Sahara. Au bout de cinquante kilomètres, le Nautilus s’arrête au bord d’un vaste cratère.
-Qu’est-ce que c’est ?! Demanda Cortez.
Quelque chose ressemblant à un petit bâtiment est au centre du cratère, noir de jais, et de forme effrayante, presque organique, surmonté de deux longues tiges.
-Je crois que nous avons quelque chose de bien plus important qu’un bout de glace, dit Lutz. Ramber, restez ici avec Mace. Cortez, Corazon, Murphy et moi allons voir ça de plus près.
S’en suit une dangereuse descente dans le cratère, manquant de tomber tous les trois mètres, la descente se fait non sans mal. La silhouette organique est plus près maintenant, deux arcs s’élèvent vers l’espace, aucune entrée visible, ce n’est pas un bâtiment, à première vue.
-Mais qu’est-ce que c’est Commandant ?
-Aucune idée.
-Vous pensez que c’est d’origine extra-terrestre ?
-Je ne vois pas d’autre hypothèse.
Murphy est terrifié mais aussi fasciné.
-Une idée Cortez ?
-Et bien, même si ça paraît organique à première vue, on dirait une sorte de métal inconnu…
-Regardez ! Cria Corazon.
Corazon a les yeux rivés sur une des faces de l’entité, celle-ci est couverte d’inscriptions illisibles.
-Cortez, j’imagine que le convertisseur linguistique ne donne rien ? Demande Lutz.
-Négatif Commandant. Cette langue est bien d’origine extra-terrestre…
Les lettres ressemblent à du cyrillique, en plus complexe.
Lutz activa sa radio et donna ses instructions à Ramber : contacter le centre spatial sur Terre et demander des instructions plus précises en rapport avec une découverte majeure d’origine extra-terrestre.
Après plusieurs heures d’observation, Lutz fit une erreur. Une erreur fatale, mais aussi décisive pour le sort de l’humanité.
-Cortez, venez voir. Regardez, on dirait une sorte de bouton, cette plaque peut s’enfoncer on dirait.
-Qu’est-ce qu’on fait ?
Radio : « Commandant, le conseil scientifique demande d’attendre pendant qu’ils se réunissent. »
-Quoi ? Au diable le conseil ! Nous n’avons pas de réserves d’oxygènes illimitées ! s’écria Lutz en approchant sa main.
-Je vous recommande d’attendre, Commandant Lutz, insista Cortez, lui retenant le bras.
-Une heure, pas une minute de plus.
Mais Une heure plus tard…
Radio : << Ramber ! Contactez le Centre. >>
<<Pas de réponse Commandant>>
-Bon. On va se débrouiller.
-Commandant ? Vous êtes sûr de vouloir faire ça ? En appuyant sur ce bouton, vous en assumez les conséquences.
-Pas de temps à perdre. On a plus que cinquante minutes d’oxygène.
Lutz réfléchit une dernière seconde, puis approcha sa main lentement du bouton. L’équipe retient son souffle. Le bouton s’enfonce lentement dans la pièce métallique…Puis plus rien.
-Tout ça pour ça, soupira Cortez avec soulagement.
Mais soudain, un déclic. Un grondement, semblable à un puissant souffle d’air, mais il n’y a pas d’air sur la naine bleue. Les deux arcs pointés vers le haut projettent une intense lumière bleue vif sur les visages de l’équipe.
Cette fic est du genre Science-Fiction Space Opera, autrement dit, pensez à Mass Effect, Mission To Mars, Star Wars, Battlestar Galactica et vous aurez une idée de ce qui vous attends.
Après le résumé, trois courtes chroniques suivront, afin de mieux détailler ce qui a mené l’humanité à sa perte.
S’en suivra la trame principale, que j’écrirais au fur et à mesure de l’évolution du topic.
Vu les 3800 messages de ma précedente Fiction, je ne doute pas du succès de celle-ci ( quoique )
L’histoire au fil des chroniques suit la famille Lutz et ses descendants, au fil des siècles.
Si vous voulez mieux savourer la fiction, sautez l’intro
INTRODUCTION :
2304. L’humanité s’est étendue, trop étendue. Au fur et à mesure de son évolution, l’intelligence moyenne grandit, pendant que les émotions et les capacités à ressentir ont grandement baissées, jusqu’à presque disparaître. Les humains sont dénués de sentiments et d’émotions.
Mais pour en comprendre la cause, il faut revenir en arrière. La découverte de la première race extra-terrestre intelligente, sur la planète Aya en 2243, ne s’est pas passée comme les utopistes le voulaient. Appelés les Varriens, cette race plus vielle que nous de 20 millions d’années est plutôt pacifiste, mais les humains ne leur ont pas donné le choix. Après une rencontre du troisième type dénuée de toute violence, l’humanité voulut d’abord partager, puis s’approprier leurs ressources.
Une guerre fut déclarée, qui fit plusieurs milliards de morts, et dura 40 ans. Elle est surnommée la Guerre du Cosmos. Mais les humains ont perdu, écrasés par la supériorité technologique et numérique des Varriens. En 2284, l’humanité est totalement sous le contrôle des Varriens et de leurs alliés, les Moriens ; peuple vivant sous terre sur une planète sombre et radioactive.
Mais pour mieux comprendre ce conflit, il faut retourner encore en arrière.
2243.
La Terre, planète mère des Terriens se vide de ses ressources. L’oxygène est limité, et hors de prix, tout comme l’eau et la nourriture en général. Un Terrien pauvre, est un Terrien mort.
Limités par les ressources de la Terre, les humains ont du mal à développer de nouvelles technologies, l’exploration spatiale est encore limitée au système solaire. En dernier espoir, une mission est envoyée pour explorer le système solaire, à la recherche d’eau et d’oxygène.
Notre première chronique va se centrer sur la mission Pluton.
CHRONIQUE I – Une grande découverte.
Le Commandant Lutz est assis sur la banquette, qui fait face à un hublot donnant sur le vide intersidéral.
-Commandant, nous allons bientôt atterrir.
Lutz fait un signe de tête à son quartier-maître Ramber, en guise d’approbation. Lutz est un homme d’environ quarante ans, le visage large, couvert par une légère barbe mal rasée, et des yeux vert perçants, ainsi que la coupe militaire réglementaire.
La navette atterrit sur une des seules surfaces plane de Pluton. Au même moment, d’autres missions sont en cours, dans le même but, trouver de l’eau en grande quantité ainsi que de l’oxygène. Le but premier de la mission Aequitas II est de trouver de l’eau sous forme de glace, en profondeur de Pluton.
-Toute l’équipe est au sas commandant ! Parés à faire une sortie.
-Allons-y, répondit-il en se levant, déterminé.
Il enfile sa combinaison autonome et rejoint son équipe.
Pluton est une planète morte, mais les détecteurs télescopiques de la Terre ont découvert de grandes étendues de glace en profondeur. Ainsi le premier pas de l’humanité sur Pluton, fut celui du Commandant Lutz.
-Très bien, mettez en place les foreuses et lancez un scan sur la planète.
-Compris Commandant.
Lutz marche quelques mètres et observe l’étendue bleutée de Pluton, pensant « allez, donnes nous une chance »
La voix robotique du scanner annonce le début du scan. L’équipe attend le verdict, fébrilement.
-Commandant, j’ai trouvé quelque chose…
-Et ? Qu’est-ce que ça donne ?
-La glace est profonde, on peut la forer, mais ce n’est pas ça…
-Ne me faites pas attendre, technicien Cortez !
-Regardez, la signature thermique indique une forte concentration à cinquante kilomètres d’ici, or, la température de Pluton est de 44 Kelvin ! Soit -229°Celsius !
Le Commandant réfléchit quelque secondes, qu’est-ce qui pourrait provoquer une intense source de chaleur au fond du système solaire, ou personne n’est jamais allé ?
-Sortez le Nautilus, on va voir ce qu’est c’est.
-Compris Commandant.
Le Nautilus est le véhicule tout terrain universel, équipé de divers senseurs et pouvant accueillir huit personnes, pilote non compris. D’une couleur blanche immaculée, et d’une forme rappelant un scarabée, le Nautilus est indispensable à toute exploration extra-terrestre.
Le paysage de Pluton est morne, plus morne que la Lune, plus morne que le désert du Sahara. Au bout de cinquante kilomètres, le Nautilus s’arrête au bord d’un vaste cratère.
-Qu’est-ce que c’est ?! Demanda Cortez.
Quelque chose ressemblant à un petit bâtiment est au centre du cratère, noir de jais, et de forme effrayante, presque organique, surmonté de deux longues tiges.
-Je crois que nous avons quelque chose de bien plus important qu’un bout de glace, dit Lutz. Ramber, restez ici avec Mace. Cortez, Corazon, Murphy et moi allons voir ça de plus près.
S’en suit une dangereuse descente dans le cratère, manquant de tomber tous les trois mètres, la descente se fait non sans mal. La silhouette organique est plus près maintenant, deux arcs s’élèvent vers l’espace, aucune entrée visible, ce n’est pas un bâtiment, à première vue.
-Mais qu’est-ce que c’est Commandant ?
-Aucune idée.
-Vous pensez que c’est d’origine extra-terrestre ?
-Je ne vois pas d’autre hypothèse.
Murphy est terrifié mais aussi fasciné.
-Une idée Cortez ?
-Et bien, même si ça paraît organique à première vue, on dirait une sorte de métal inconnu…
-Regardez ! Cria Corazon.
Corazon a les yeux rivés sur une des faces de l’entité, celle-ci est couverte d’inscriptions illisibles.
-Cortez, j’imagine que le convertisseur linguistique ne donne rien ? Demande Lutz.
-Négatif Commandant. Cette langue est bien d’origine extra-terrestre…
Les lettres ressemblent à du cyrillique, en plus complexe.
Lutz activa sa radio et donna ses instructions à Ramber : contacter le centre spatial sur Terre et demander des instructions plus précises en rapport avec une découverte majeure d’origine extra-terrestre.
Après plusieurs heures d’observation, Lutz fit une erreur. Une erreur fatale, mais aussi décisive pour le sort de l’humanité.
-Cortez, venez voir. Regardez, on dirait une sorte de bouton, cette plaque peut s’enfoncer on dirait.
-Qu’est-ce qu’on fait ?
Radio : « Commandant, le conseil scientifique demande d’attendre pendant qu’ils se réunissent. »
-Quoi ? Au diable le conseil ! Nous n’avons pas de réserves d’oxygènes illimitées ! s’écria Lutz en approchant sa main.
-Je vous recommande d’attendre, Commandant Lutz, insista Cortez, lui retenant le bras.
-Une heure, pas une minute de plus.
Mais Une heure plus tard…
Radio : << Ramber ! Contactez le Centre. >>
<<Pas de réponse Commandant>>
-Bon. On va se débrouiller.
-Commandant ? Vous êtes sûr de vouloir faire ça ? En appuyant sur ce bouton, vous en assumez les conséquences.
-Pas de temps à perdre. On a plus que cinquante minutes d’oxygène.
Lutz réfléchit une dernière seconde, puis approcha sa main lentement du bouton. L’équipe retient son souffle. Le bouton s’enfonce lentement dans la pièce métallique…Puis plus rien.
-Tout ça pour ça, soupira Cortez avec soulagement.
Mais soudain, un déclic. Un grondement, semblable à un puissant souffle d’air, mais il n’y a pas d’air sur la naine bleue. Les deux arcs pointés vers le haut projettent une intense lumière bleue vif sur les visages de l’équipe.
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