Chapitre 8 : Nous ne sommes pas seuls

http://youtu.be/U8wveDOqWaM

Les lumières de la ville sont terriblement agressive et beaucoup trop fluorescente, les lumières semblent avancer, reculer et tourner en rond, leur puissance brûle la rétine... Du rouge, du jaune, du violet, du vert, du bleu... Comme des milliers de lucioles virevoltante comme frappé par l'epilepsie ou peut-être est ce moi qui tourne en rond ?

Il y a ce bourdonnement dans mon crâne qui ne cesse de grandir... Comme si des mouches étaient rentré dans mes oreilles et cherchaient à sortir, affolées, j'ai mal, je comprends pas ce qui m'arrive et je me meurs petit à petit dans ce rêve, ce délire et je ne sais pas qui je suis... ma vision se brouille, tout tourne tellement rapidement autour de moi.

Le téléphone sonne et réveille Lauren dans un sursaut, elle transpire beaucoup pourtant il ne fait pas chaud... peut-être un cauchemar ? Elle ne s'en souvient pas... Paul se réveille et murmure quelque chose. Le téléphone continue d'émettre son bip agressif, elle décide d'aller décrocher.

Paul se redresse, il entend la voix de Lauren dans le salon puis le silence... et des sanglots, ils se lèvent et se dirige vers les bruits...

Recroquevillée contre le mur près du téléphone, en pleure... Lauren

- Qu'est ce qu'il ce passe ?

Elle ne répond pas, il s'approche rapidement pour saisir le téléphone, c'est la mère de Jimmy à l'autre bout du fil et la nouvelle tombe avec violence...

Jimmy est mort ce soir...

L'enterrement a lieu, il n'y a pas beaucoup de monde, les parents souhaitaient quelque chose d'intime, il y a quelques amis à Jimmy... Pas beaucoup... Tous en noir comme des corbeau...

Il pleut beaucoup comme pour marquer ce jour funeste...

Lauren aperçoit Sean sous un arbre, la colère monte en elle et se dirige vers lui quittant le bras de Paul.

- Qu'est ce que tu fais là ?
- Si je n'étais pas là, tu n'y serais pas non plus...
- Pauvre con, c'est de ta faute si il est comme ça ! Tu ne l'as pas aidé !
- Je n'ai absolument aucune responsabilité là dedans... C'est toi qu'il mentionnait dans sa lettre de suicide... Pas moi... Il sera bientôt l'heure de prendre ses responsabilité... Tu es malade...
- Tu as raison, oui, tu as raison mais c'est toi qui est malade Sean !
- Je n'ai pas besoin de psy... Moi... Et pour une fille choqué par la mort de l'homme qu'elle aimait, je trouve que tu as très vite remonté la pente...

Il parlait de Paul bien entendu, qui d'autre... Elle lui colle une giffle

- Tu n'es qu'un putain d'enfoiré...

Elle retourne vers Paul, le visage dur

- Qu'est ce que tu faisais ?
- Rien...




Du haut de ce bâtiment lui aussi illuminé, un bâtiment du passé, un peu du présent et tout a fait de demain, c'est le grand saut... En lettre capitale, le long de la façade, les lettres défilent et clignotent de toute les couleurs... Enter the Void...