Note de la fic : Non notée

Relativement -Absolument- Aléatoire, sens caché à rechercher


Par : DoublePatte
Genre : Science-Fiction, No-Fake
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : Premier Chapitre


Publié le 09/08/2011 à 18:07:15 par DoublePatte

[Note de l'auteur : Je vais balancer ça ici sans la moindre explication, démerdez-vous donc pour comprendre le pourquoi du comment de ma pensée, si requête d'un -magnétothermique, j'adore ce mot je voulais le placer- bon auteur, j'irais le poster autre part.]

UN.
Le temps d'un regard, un espace, un champ de fleur, que vois-je surgir, c'est ainsi que tout commencera, que tout s'achèvera. Je peu encore percevoir le son qui caresse mes oreilles, le son d'une voix ? Le son de ta voix peut-être, où étais-ce des cris ? Peut-être le vent, je ne sais pas. Je ne sais plus. Je regarde par la fenêtre mais le béton à tout recouvert, il n'y a plus rien dehors, juste du gris, le béton, le ciel, la terre. Le monde est gris et moi je danse, je chante ces mots, dans l'espoir d'y trouver un sens en les couchants sur des pages de zéros et de un que personne ne prendra la peine de comprendre. J'ai été làs, j'ai été fou, j'ai haï, j'ai aimé, j'ai pleuré, mais jamais, au grand jamais je n'ai dû subir pareille supplice que cet immonde désastre qui me frappe la poitrine. Comment un être aussi fragile, aussi faible que l'humain peut-il catalyser autant de souffrance et ne pas partir en fumer dans l'instant ? Je ne le sais pas, si je le savais je n'aurais pas à écrire ces lignes.
Non-sens ? Sûrement, mais cela est une cure pour ma pauvre personne, je le garderais pour moi, ou le publierais peut-être, pourquoi pas. Peut-être est-ce de la poésie, peut-être est-ce de l'Art ? Je ne sais pas, je ne sais plus. En fait je ne sais rien, à force de comprendre je désapprends, j'oublie et je ne vois plus rien, je n'entends plus rien. Enfin si, hélas, il y'a cette voix, cette odeur, dans l'immédiat c'est ce qui agresse mon esprit mais mon texte peut-être assez fort. La solution serait donc de ne plus jamais m'arrêter d'écrire ces lignes, comme si ma vie en dépendait. Je me demande ce qui pourrait ressortir de tout cela.

DEUX.
Ainsi, le temps passait et je contemplait la colline verdoyante qui s'acheminait doucement, le rythme saccadé des pas des ridicules êtres la transportant sonnait comme une douce mélodie à ma hauteur. Pourquoi étais-je encore entrain de perdre mon temps à regarder les petits lorsque j'avais accès au monde des grands depuis maintenant trois jours et trois nuits ? Aucune idée, mais quelque chose m'empêchait de me plonger dans cette nouveauté, peut-être une peur nouvelle, celle des connaissances, celle de la raison de l'ancien, celle des responsabilités. Quand j'étais avec eux je priais pour sortir de ce chaînon abominable qui guidait nos vies. Maintenant que je suis libre, ma seule peur et que cela continue. J'ai envie d'y retourner mais c'est impossible, je vois le monde différemment désormais, rien ne sera plus comme avant.

TROIS.
Tout les regards s'étaient levés vers l'homme, qui d'un pas léger s'avançait le barman. Celui-ci, de ses 12 tentacules, lavaient ses choppes, et regarda l'étranger de son oeil jaune, puis cracha : -Qui est-tu étranger, par ici, les étrangers ne sont pas le bienvenus, étranger.
L'homme sortit une bourse de sa poche, et en sortit trois barrettes de 500 crédits chacune, puis les posa sur le comptoir. Le barman tentaculaire les considéra, les rangea sous le comptoir puis dit de sa plus douce voix : -Bienvenue au bar de Mood, étranger, si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à appeler le petit Neil, en attendant, qu'est-ce que je te sers ? La route à dû être longue jusqu'ici, à Krag Valley ! L'étranger retira son chapeau haut-de-forme et ses lunettes, les posa sur le comptoir, et se retourna, face à la salle remplie de clients de toutes espèces, qui avaient cessés de s'intéresser à lui dès qu'il eut payé l'entrée. -Est-ce que quelqu'un sait ou je peux trouver Joao Cryste ?
Il y'eu un murmure, puit le silence se fit dans la salle. Pas de réponses.
-J'ai besoin de le voir de toute urgence, je paie une tournée à celui qui me dit où il est.
Pas de réponses, deux personnes toussèrent.
Il s'avance vers l'un d'eux, un petit martien, dont la tête verte laissait échapper des petites coulées de sueurs. -Tu sais ou je peux trouver Joao Cryste ? C'est très important, voila des crédits. L'étranger sortit une barrette de 10 000 crédits, et il put voir les yeux du petit martien briller. -Joao c'est moi, qu'est-ce que tu me veux, étranger ?
La voix venait de derrière lui. Il laissa les crédits au martien et se retourna, pour voir devant lui l'homme qu'il cherchait depuis déjà 6 mois, et qui lui tombait dessus visiblement par hasard.
Joao Cryste était chauve, et la moitié de son visage était cybernétisée, il avait dû être humain, mais sûrement un bâtard, vu la longueur de ses oreilles, qui descendaient jusqu'aux épaules. son oeil valide le regardait avec un air de défi, et il ne pris pas la peine d'attendre une réponse pour laisser tomber son ample manteau couleur sable pour sortir un de ses quatre révolvers pour mettre en joue l'étranger, à l'aide de son quatrième bras, c'est-à-dire le deuxième en partant de la gauche. -ça faisait longtemps que je te cherchais, Joao, enfin je te retrouve, et toi, tout ce que tu trouves à faire c'est me mettre en joue ?
-Qui est-tu ? Lui répondit simplement Joao, toujours en braquant son arme sur lui.
-C'est moi, Mark, on m'a dit que tu pourrais me dire où trouver l'élémentariste, alors je suis partit à ta recherche ! Tu te rappelles de moi ? Le fils de Kyle !
-Oui, c'est moi, et non, je ne me rappelle pas de toi, tout ce dont je me rappelle, c'est que Kyle était stérile, tu ne peut pas être son fils. Donc si tu me cherches, la seule autre possibilité, c'est que tu es-
L'étranger dégaina et tira dans le canon de l'arme à Joao, avant de le couper : -Bien vu, je suis chasseur de primes, je ne pensais pas que tu m'aurais si facilement, j'ai été mal renseigné, ça se paiera ça aussi, mais là n'est pas la question. Tu viens avec moi, on te veux vivant.
Personne dans la salle ne réagit. Il s'approcha donc de Joao et sortit des menottes paralysantes, et les lui tendit. Joao les mit sans broncher, et le suivit, incapable de dire quoique ce soit tant la situation le dépasser. En 4 ans, personne n'avait été plus rapide tireur que lui, et le dernier homme qui l'avait capturé était accompagné par 15 rangers, pas seul et arrivé à l'improviste comme lui. Il devait maintenant trouver un moyen de s'échapper.


QUATRE.
ça fait des heures qu'on à pas trouvé de porte, t'es certain qu'il fallait pas prendre la dernière ? -Oui, j'en suis certain, pour la cinquième fois oui. Tu veux dire sixième. -Quoi ? Bah oui, tu as dit 'oui, j'en suis certain, pour la cinquième fois oui', mais dans ta phrase tu l'utilise deux fois, donc c'est la sixième. -Non, non car le mot cinquième vient avant le deuxième oui tu comprends ? Donc j'ai raison, maintenant, tais-toi et contente toi de chercher une porte. Est-ce un souhait ? -Non ! Non ce n'est pas un souhait, je te demande en tant qu'individu de m'aider à chercher une porte, car c'est dans notre intérêt à tout les deux. Dans ce cas non, je ne chercherais pas. Je te rappelle qu'il te reste encore 4 souhaits. -Ce n'est pas comme si je ne le savais pas, tu me le répètes en permanence, j'ai bien compris que tu voulais être libéré, mais je ne peux pas me permettre de te laisser dehors, tu ferais n'importe quoi. Comme anéantir toute ta race, parce que tu me retiens depuis maintenant trois siècles ? -Comme faire ça oui. Sept. -Mais tais-toi bon sang ! Non.
L'homme encapuchonné marchait en s'appuyant sur le bâton, qui le harcelait depuis maintenant 22 heures. Le magicien était piégé dans le couloir gris depuis plusieurs siècles maintenant, et ses sorties s'étaient faites de plus en plus espacées. Cela faisait bien une semaine qu'il n'avait parlé qu'à son bâton, qui d'ailleurs s'appelait Sir Edwin Zavaztian, ou plus simplement Ed. Puis ils virent enfin une porte, ce qui permit au narrateur de revenir à leur conversation et s'épargner plus de détail sur ces mystérieux personnages principaux.

CINQ ou TROIS, peut-être UN. Non, DEUX. [Consulter les archives]
Ce matin là, j'avais décidé d'en finir. Ce monde ne me convenait décidément pas. Quand je parvenais à finalement faire abstraction d'un problème puisque incapable d'être résolut avec mes moyens, j'en découvrait un autre. J'avais cru être heureux, c'est l'amour qui m'est tombé dessus. Je ne saurais dire si il s'agissait d'Amour avec un grand A, d'un désir ardent de la flamme épique (TM) ou d'une simple frustration sexuelle d'adolescent bouillonnant de phéromone, mais ce que je savais, c'est que je souffrais d'un manque, le manque de la voir, moi qui croyait jouer avec les humains je me retrouvait abusé par la première femelle venue. Après trois mois de vide, je n'en pouvais plus. J'avais survécu à la torture du collège, j'avais géré le lycée conformiste manipulateur, j'avais vécu malgré mon absence de vrais amis, entourés d'idiots incapables de voir que je simulais ma vie. J'avais survécu à ça, j'avais survécu à l'autodestruction, infligée par la lecture de ma Bible, Fight Club de Chuck Palahnuik, livre qui m'avait insufflé la plupart de mes idées, qui étaient présentes bien avant, mais endormis par le monde qui m'entourait. J'avais vécu seul, entouré d'amis et de ma famille, j'avais dragué, fait semblant d'aimer, été aimé, rejeté, été rejeté, mais jamais rien de concret, juste du délire. Et puis un jour je suis tombé amoureux, pitoyable être de viande que je suis j'ai tout abandonné à cause des idées autodestructrices, de l'attrait physique d'une aussi ravagée jeune fille/femme qui m'avait accordée par deux fois les plaisirs charnels, en tant qu'ami simplement, sans 'prise de tête'. ça m'avait semblé une bonne idée à ce moment, mais maintenant que je me voyais, prenant soin de mon corps, plein d'espoir, puis soudainement anéanti à chaque éloignement, comme si rien d'autre n'avait d'importance. Le centre du monde était passé de nulle part, à Elle. Et après trois mois seulement, je n'en pouvais plus. J'allais mettre fin à mes jours aujourd'hui même, avant les cours,je me jetterais du toit de l'appartement en banlieue dans lequel je vis, et on penserait aux jeux vidéos comme cause de ma mort, sous prétexte que je suis bon à ceux-ci. Je pris l'ascenseur vers le toit, en pensant à la dernière nuit passée avec elle, qui au lieu de m'apporter une raison de vivre, m'avait pris toutes les autres. Foutue Chimie de mes deux.

SIX.
La porte ne s'ouvre pas. -C'est normal, tu essaye de l'ouvrir en même temps que moi, ça ne se stabilisera pas si on n'a pas le même endroit en tête. Laisse moi faire, j'ai trouvé un événement prioritaire. C'est un souhait ? -Non, mais ce n'est pas une raison, plus vite les événements prioritaires seront résolus, plus vite on sera dehors. Et plus vite tu me détruiras. Je veux aider un inconnu, pas ces figures légendaires dont nous savons déjà tout, ils sont chiants. -Et bien moi je te dit que nous allons aider ce type, et pas n'importe quel anonyme. Ce n'est pas un ordre, et j'ouvre la brèche, bon courage, Magicien. La porte s'ouvrit et le magicien comme le bâton concentrèrent leurs volontés sur deux lieux différents, dans le temps et l'espace, pour remplir tout deux leurs objectifs.

SEPTS et HUITS, pouvant mener vers NEUF voire DIX.
Joao et son ravisseur marchait dans la ruelle désertée depuis déjà vingt minutes, quand l'événement apparu. Soudainement, devant eux, une entrée ovale et blanche s'ouvrait, déchirant la réalité, et Joao n'eu pas besoin de plus que ça, c'étai clairement une intervention des résistants. Il se jeta dans la brèche ouverte, malheureusement suivit par l'Etranger, prétendument Mark. Il arrivèrent alors dans un grand couloir gris.
...
J'ouvris la porte de l'ascenseur, pris un shoot en m'enfonçant la tête dans le coussin qu'elle avait gardée toute la nuit, que j'avais conservé pour l'odeur qu'il transportait, cette odeur qui m'envoûtait bien plus que les meilleurs shit sur le marché, plus que des litres d'alcools et de la musique à profusion. Et puis, dangereusement atteint, je m'élançait et sautait dans le vide. C'est une fois en l'air que je vis que le sol s'était rapproché de dix mètres, qu'il était blanc et ovale. Je n'eut pas d'autres choix que de tomber en plein dedans, comme prévu ?
...
-Ah ben bravo, regarde ce que tu as fait ? Comment je fais maintenant pour savoir lequel des trois est l'événement majeur ? Tu ne les connaît pas tous par coeur ? -Si, mais pas leur avatar, juste les causes et les effets, je me retrouve donc avec 98 choix, puisque les deux autres sont des femmes, et ces trois choses sont de sexe masculin, semble-il. Ey, dites-moi, vous êtes des humains ?
Joao leva un regard ébahi vers le bâton qui semblait les avoir interpellés, lui, l'Etranger et le jeune homme à la coupe de cheveux étrange qui était écrasé sur eux.
Mark tenta de se lever, poussa le jeune, et s'assis. Puis regarda autour de lui. Il y'avait du gris, du gris,et l'homme encapuchonné, tenant un grand bâton à la main. Il y'avait aussi sa cible, Joao Cryste, et un jeune homme, dont le plus notable trait était ses cheveux, la moitié gauche rasée de près et les cheveux mi-longs de l'autre, une crête décoiffée séparant ces deux excentricités adolescentes.
Le jeune en question se releva, et lâcha : -Comme d'habitude, je peux jamais faire quoi que ce soit sans qu'il m'arrive un truc de fou, et après on me dit que c'est moi qui cherche les problèmes. On est où là ? Un mauvais épisode du Doctor Who ?
Ils ont tous les trois l'air d'incapables, tu es sûr de ne pas t'être trompé de brèche toi aussi ? -Avec le bordel que tu as foutu, c'est parfaitement possible, mais maintenant qu'ils sont là, on a plus qu'à se présenter, ça nous fera un peu de compagnie au moins, le temps de voir si oui ou non ils en sont. Le Magicien se tourna vers l'Etranger, le Criminel et le jeune, nouvellement baptisés par une force inconnue.
-Bonjour, je suis le Magicien, et voici Silvedarse, un bâton. Ne faites pas attention à ce qu'il raconte.
Salut, je m'appelle Silvedarse comme l'a dit l'autre abject monstre, et je suis son prisonnier, ça vous dirait de me sauver en le tuant ? ça fait des plombes que je dois me le coltiner.
-Joao, c'est mon prénom, je suis- -Un criminel, et je suis Mark, Mark Mark, chasseur de prime pour la NRTE, nouvelle république du Texas évolué, et ce mec à écrit un livre interdit, ne prêtez pas attention à ce qu'il raconte, d'ailleurs tais-toi ou je te colle une balle dans le crâne.
Ton arme ne marcheras pas ici, il y'a un champ de stase qui empêche toutes actions violentes, à part les mots, bien sûr. Tu t'y feras, ou pas.
-Ok, là je suppose qu'il faut se présenter, je suis heureux, au moins j'ai des nouvelles choses à penser, peut-être que c'est pas si mal la SF, au fait j'adore votre bâton, monsieur Magicien. Je m'appelle Déviance Pasteur, et oui, mes parents ont pas étés très malins pour m'infliger un nom pareil. Petite question, il y'a un endroit d'où on peut se jeter par ici ? à la base j'ai quitté l'ordi pour ça. Et au fait, on est quel jour ?
Le temps n'existe pas ici. -ça explique donc pourquoi je fais un bad, on doit être jeudi, faut que j'arrêtes de fumer les jeudis. Bon, je suppose qu'on va pas rester là toute la journée ?
-En fait si, répondit le magicien, puisque cette endroit n'est ni dans le temps ni dans l'espace, techniquement on ne bouge pas.
Joao gémit : -J'ai mal à la tête, c'est quoi ce bordel, et surtout, pourquoi est-ce que personne n'est surpris qu'un truc pareil nous arrive ?
Trois options : Vous êtes complètement fou, vous êtes sous l'influence d'une drogue, ou alors vous connaissez inconsciemment cet endroit.
-Ok, donc moi c'est la première option, géniale, ça me pourrit même mes chances d'aventures épiques science-fiction fantastique que je pourrais raconter sur 4chan.
Le magicien regarda à son poignet un genre de montre, puis dit : -J'aurais aimé développer un peu plus la situation, tant pour vous que pour les lecteurs, mais une porte arrivera dans environ 24 minutes de marche, donc on doit s'y mettre. Marchons.
-Ok... [Choeurs]


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