Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Sonata


Par : Darkaga
Genre : Action, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 30/08/2014 à 03:58:11 par Darkaga

[c]PARTIE 1 : Chapitre premier [/c]
[c]La musique c'est la vie.[/c]
« - Tu comprends pas , disait le jeune homme , quand je mets mes écouteurs je m’évade , quand je gratte ma guitare je m’envole , quand j’écoute une musique , ça peut être du classique , du Rock , de la hardteck ou de la minimal en passant par le rap , j’aime. »
Sans le savoir, Matt avait hasardement deviné la définition qu’on peut couramment faire d’un mélomane au XXIéme siécle. Ce jeune garçon avait le teint blafard, la chevelure brune en pétard encadrant un visage arborant un sourire étincelant qui aurait fait pâlir d’envie n’importe quel saphir, ses yeux couleurs ambre avec toujours la même étincelle qui laissait deviner que la personne à laquelle on s’adresse est peut-être bien plus maligne que l’on ne croit, le nez aquilin lui donnant un « je ne sais quoi » ( un francisme de la langue anglaise employé dans sa langue natale ? langueception ? ) de royal.

Le jeune homme était actuellement en train de converser, dans un bar et le sujet de la conversation est manifestement la musique (et si vous ne l’aviez pas deviner, j’ai le regret de vous annoncer que vous n’avez manifestement pas l’intellect assez solide pour encaisser ce texte. Mon humble avis, mais si vous pensez pouvoir continuer de le lire, qui suis-je pour vous en empêcher après tout ? ), Matt détonne au milieu du groupe auquel il appartient, mais ce n’est pas sa faute, quel que soit l’environnement où il se trouve il fait toujours un peu tache. La preuve, il est dans un bar branché de la capitale, mais son style contrairement à celui des gens qui l’accompagnent n’a rien de « branché ». Comment dire ? Pour lui la mode se résumait à ça aujourd’hui :

-Quelqu’un de connu va mettre une photo de lui sur un réseau social avec une tenue un peu « loufoque » qui a été soigneusement préparé à cet effet par un conseiller en image et un magnat de la mode, un accord chiffré en résultant.

-Des milliers de moutons arborent ce style, et de ce fait crée un buzz plus ou moins retentissant, mais la mode est là, sans le vouloir vraiment on souhaite inconsciemment rejoindre l’effet de groupe.

-Entre en jeu, les « hipster » , il y a quelque temps il appréciait , voir adhérer complètement à cette « idéologie » , qui consiste à être en « dehors de la mode » et des stéréotypes urbain, mais bien sûr ça a déraper en effet de mode , donc plus une mode grandis , plus les « hipster » riposte avec une contre-mode , agrandissant le phénomène des deux côtés.

-Comment faire pour marquer sa différence alors me dirait vous ? Mathéo s’efforçait de résoudre cette question quand la réponse lui est venue naturellement un jour : « Crée la différence par le simple fait d’exister. »

Qu’à cela ne tienne, il était dans un bar un peu rock’n’roll des années 80, il avait donc le plus naturellement du monde mis sa panoplie hip-hop, casquette et sweatshirt « Wu Wear » , le fameux sigle du groupe trônant sur ces deux habits. Un t-shirt où l’on pouvait voir une Marylin Monroe portant la tenue de Kobe Bryant (ainsi que ses tatouages, et vous savez quoi ? le pire c’est que ce t-shirt existe !) et bien sûr un Baggy et une paire de Air Jordan rouge flashy.
Son style ne cessait de marquer les esprits et depuis le début de la soirée il avait attiré pas mal de regard (certains de demoiselles qui semblait fort intéressé par le cul… je veux dire la culture de Matt.), ce qui ne manquais pas de gêner les autres membres de la tablée. Un groupe typique et reflétant la société actuelle comme se plaisait à le penser Matt.

Il avait tout d’abord l’ami noir, Marlon, celui avec qui le jeune homme avait entamé une discussion enflammé sur le même thème que d'habitude. Il avait bien sûr une coupe carré, un peu comme celle qu’avait Will Smith lorsque c’était son heure de gloire. Il surplombait ses cheveux avec un chapeau, presque haut de formes que les gens stylé mettaient en festival où dans les parcs. Un gilet de camouflage large au-dessus d’un t-shirt où l’on pouvait voir un Jim Morrison pas trop dans son état normal, un pantalon de treillis et des rangers venait compléter son accoutrement. Ça lui allait plutôt bien, dans le genre black, muscles, armée…

A sa droite, Jenny, toujours aussi rayonnante (c’est un blague, le teint de cette fille est plus blanc que le lait d’une vache espagnole.), une chevelure rouge feu, rasé sur le côté. Des yeux vert perçant et un nez (muni d’un formidable septum) qui lui donne un air de fouine. Un énorme t-shirt Metallica trop ample pour deux fois son corps, un pantalon en cuir et bien sûr des rangers (trop d’imaginations les jeunes d’aujourd’hui je vous promets …)

Toujours à la droite, venait Marc le meilleur ami de Matt. Ces deux-là en avait vu des vertes et des pas mûres ensembles (beaucoup d’aventures insolites, mais là n’est pas le propos.) Comme son ami, il avait une aura qui donnait tout de suite le ton sur sa personnalité. Il faisait partie de la confrérie des « bruns ténébreux au regard noir qui tue », sa tenue étant constituée dans un simple t-shirt noir, pantalon blanc, chaussures noires. Bien que sobre, cet ensemble reflétait bien sa personnalité. Il était une de ces ombres que l’on croise sans jamais vraiment la remarquer, les traits trop communs pour que l’on s’en souvienne contrairement à Matt. Mais justement Matt l’avait remarqué et ensemble il faisait la paire, tandis que l’un brillait par sa présence, l’autre était tapis dans l’ombre. Ils étaient comme les deux faces d’une même pièce : complément opposé l’un a l’autre mais appartenant à un même ensemble.

Puis enfin venait Liu, leurs camarade de classe venu d’un pays étranger qui avait rapidement sympathisé, elle était timide au premier abord, mais les mœurs de la société occidentale avait rapidement prit le pas sur son éducation traditionnelle et elle avait été adopté comme une membre du groupe à part entière. Sa chevelure noir de jais et lisse comme de la soie était son seul trait caractéristique, un t-shirt « we kill the pop » gravé en lettres violet fluo sur fond blanc et une jupe de la même couleur (violet fluo, pas « fond blanc »), des chaussettes de la même couleur et enfin des chaussures de la même couleur.

Tout ce beau monde argumentait pour la millième fois sur la musique, chaque membre de la petite troupe ayant un style bien à lui et essayait de convaincre untel de rejoindre son point de vue. Le seul orateur neutre et qui suscitait à chaque fois le plus de tension finalement était Matt. Comment POUVAIT-IL écouter tel ou tel musique ? Comment arrivait est-il à SUPPORTER le rap (qui soit dit en passant est la forme d’art musical la plus poétique et avant que tu fermes cette page toi lecteur en colère, donne toi la peine de chercher et d’écouter du bon rap.) ? Comment les rythmes répétitifs de « L’électro » (le nom que les bouseux donne à la musique généré informatiquement, alors que aujourd’hui c’est le cas de plus de 80% des prods…) pouvait-il sonner de manière mélodieuse a son oreille ?
Oreille spéciale au demeurant, car oui Matt possède l’insaisissable oreille absolue, ce don que la nature confère et qui permet à ceux qui l’exerce d’avoir une image « mentale » du son, et non plus un simple message. Ce don avait d’ailleurs son utilité puisque quand ses études le permettait, Matt était également musicien, autodidacte de surcroît. Il était littéralement tombé dans la musique à l’Age de 4ans, quand il trébucha en renversant la guitare de son oncle. Il avait tout de suite admiré et visualiser les possibilités que lui offrait cette caisse de résonance. Depuis, il avait presque entièrement dédié sa vie à la musique, il était actuellement en première année d’école d’audio-visuel et son but non avoué était de faire carrière dans la musique, non pas en tant que musicien mais en tant qu’ingénieur son, car il savait que la majorité du travail effectué, en plus de celui fourni par l’artiste était celui de l’ingénieur. Et que ce travail, lui permettrait d’exercer pleinement sa passion en écoutant çà et là toute les musiques que le monde avait à lui offrir.

C’était encore à l’état d’embryon de projet, aussi il ne l’avait jamais exprimé à haute voix, de peur que le simple fait d’en parler fasse voler en éclat son rêve, car il fallait l’avouer, pour l’instant il était encore loin de le réaliser. Matt avait beau exceller dans les matières musicales de son école, le cursus portait autant sur l’audio que le visuel et Matt avait beau composer des chefs d’œuvres pour ses cours, les clips qu’il devait réaliser en même temps ruinait bien souvent ses chances d’obtenir une note supérieur à la moyenne de plus que quelques points, et il savait que les écoles qui était censé le recrutait d’ici un an, le recruterait sur la base de ses notes.
Mais pour l’instant il n’en avait cure, il était au bar avec ses amis, ils profitaient de l’une des dernières soirées de vacances avant la reprise des cours et Matt allait s’évertuer à expliquer à son ami pour la 100éme fois comment lui, percevait la musique.


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