Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

-~ The Return of Evil ~-


Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 1 : - Départ précipité -


Publié le 28/06/2012 à 15:48:08 par Misaki-Senpai

La rosée matinale coulissait rapidement sur de longues tiges végétales, jusqu'à s'éclater au sol. L'astre brillant de l'aube se montrait enfin, quand mes yeux émeraude s'éveillaient d'une manière douce et lente. Lorsque mes pupilles furent enfin ouvertes, je discernais difficilement le paysage qui m'entourait. Ma vue, au fil des minutes, devenait de plus en plus nette, jusqu'à ce que j'aperçoive une petit cabane, meublée très pauvrement, et surtout d'une manière très rustique. Je m'asseyais lentement, puis observais l'endroit qui m'emprisonnait. Les murs étaient d'une jolie couleur brune, plutôt foncée, et une table ronde était placée au centre de la pièce circulaire.

Je finis enfin par regarder mes membres, ainsi que primordialement, mes mains. Elles étaient habillées par de larges mitaines en cuir brun, surmontés de bracelets de forces de même couleur sertis par une plaque métallique et cela sur chaque bras. J'étais affublé d'un bonnet vert, identique à celui de Link. Mon torse se recouvrait d'une tunique verte foncée, bien adaptée à mon corps. Mes jambes se couvraient par une paire de collants blanc neige, et mes pieds portaient des bottes marrons ; en cuir, elles aussi.

« Mais qu'est ce que je fais là, et surtout avec ces vêtements ?!... me questionnai-je. »

Moi, Misaki, étais un garçon banal, à la chevelure châtain clair, aux yeux verts, qui avais été transporté je-ne-sais-comment dans un monde imaginaire, mais qui me rappelait sans conteste quelque chose. Je me décidais enfin à me lever, bien que difficilement. Je me dirigeai vers la porte d'entrée et sortis lentement de la maisonnette.

La surprise qui m'aveuglait une fois rendue dehors était de taille : Une immense forêt s'étendait à l'horizon, à perte de vue. Elle était plus grande que n'importe quelle autre ; surplombant tout le paysage. Je regardais dans une direction plus adapté pour le moment, vers le bas. Je me penchais alors pour regarder, et je vis que la maison était disposée en hauteur. Moi qui me croyais dans un monde parallèle au notre, était surpris par l'envergure de celui-ci et par la réalité qu'il dégageait : il me rappelait un monde que je connaissais comme ma poche : le monde d'Hyrule. Je fis donc l'ascension d'une grande échelle, puis sautai quelques barreaux pour fouler du pied le sol.

Je scrutais l'horizon pour m'assurer de ma pensée, mais lorsque je perdis espoir de voir une seule et unique personne, une silhouette apparut en face de mon angle de vue. Je ne discernais que de manière floue qui cela pouvait être, mais j'en avais une idée.

« Attends, ce n'est pas possible, Saria ?! »

Je me hâtai vers ce qui semblait être un personnage de jeu. Mais ?!... Pourquoi se trouvait-il devant moi ? Je ne savais même pas pourquoi j'avais été transporté ici, et je n'allais pas tarder à le découvrir.

« Saria ! »

Aucune réponse ne parvint à mon oreille, ou plutôt aucun son...

« Saria ?! Je... je te parle ! »

Je passai sûrement pour un idiot, à essayer de parler à une personne qui n'était vraisemblablement pas réelle, inexistante. Je tentai désespérément de poser ma main sur son épaule, mais la silhouette s'effaça, fondit dans les décors, se disloqua en d'infime particules de couleur verdoyante, comme les feuillages de la forêt dans laquelle je me situais !

« Que ?! Mais ! » Je réagis de suite à cet évènement paranormal, ou plutôt énigmatique. Je tentai alors de découvrir le pourquoi de ce phénomène. Je me mis stupidement à courir vers l'étroit passage qui était en face de moi. Au bout d'un certain temps, je m'arrêtai, complètement épuisé, et surtout perdu. C'est alors que je vis encore une fois « l'image » de Saria. cette fois-ci, je me retournai vivement, serrant les dents et pensant quelques mots.

« Je deviens fou, je deviens fou en restant ici ! Cet endroit m'atteint indirectement le cerveau, il faut que je me tire d'ici avant de..., une voix féminine m'interrompis dans ma subite pensée. »

«— Je ne pense pas que tu sois devenu fou, dit-elle en riant.
— Quoi ?! Mais comment peux-tu lire dans mes pensées, et puis : qui es-tu ? Et aussi, comment peux-tu disparaître comme ça ?! Mes paroles se mélangeaient, donnant aucun sens à mes phrases.
— Tu me fais rire, étranger. Je suis Saria, sage de la forêt... tu le sais très bien... Tu ne pensais pas, tu parlais. Et puis..., je ne peux pas disparaître, qu'est-ce que tu racontes ?

La jeune fille me regarda, un sourire aux lèvres. Elle avait de très beaux yeux bleus cyan, une magnifique chevelure verte claire, suivie d'un teint de peau ordinaire, et d'une robe courte, également de couleur verte, ce qui rappelait sans conteste les lieux sylvestres dans lesquels nous nous trouvions. Après l'avoir longuement observé d'un regard hébété, je finis par lui répondre quelques mots hésitants.

— A-alors Saria, tu existes vraiment ?! Nous sommes à Hyrule ?... Ah oui, je suis bien un étranger, mais je ne viens pas de ce monde, et je ne sais encore moins ce que je fais ici, et mon nom est Misaki. Et pour la disparition...
— Quelle question ! Je te rappelle que je suis devant toi ! dit-elle, en souriant. Quant à la disparition, elle est due au mal qu'Hyrule emmagasine en ce moment. Beaucoup de personnes meurent, beaucoup d'êtres disparaissent, et de nombreuses hallucinations frappent les peuples de ce monde... Quelqu'un doit répandre cette malédiction. Link, le héros du temps, a été enlevé ; sinon cette malédiction ne serait pas ici, en ce moment. Misaki, j'implore ton aide. Je t'en supplie, peux-tu nous sauver ?
— Heu... Tu rigoles, j'espère... non ? dis-je, surpris et angoissé à la fois... Je ne suis pas originaire d'ici, et je n'ai aucun talent, à part celui de maîtriser des manettes de jeux. Tu crois vraiment que moi, Misaki, simple lycéen banal, puisse sauver le monde ? Non, je ne crois sincèrement pas...
— Je peux t'assurer que l'on devient puissant grâce à l'entraînement et la volonté. Ce n'est pas en t'apitoyant sur ton sort que tu vas réussir à revenir où tu étais avant.
— Je sais bien, mais c'est trop de responsabilité à porter d'être d'une minute à l'autre un grand héros...
— Oui, je comprends, cela doit être difficile pour toi, mais ne t'inquiète pas : je partirai à l'aventure avec toi pour t'aider à affronter les nombreux dangers qui parsèmeront notre chemin, affirma-t-elle, souriante.

Je me retournais lentement, trop d'émotions en tête puis réfléchissais longuement, souhaitant faire un choix décisif. Après cinq bonnes minutes de réflexions intenses, je me tournai vers Saria, puis fis silence, avant que celle-ci me montre un artefact.

— Prends cette lame, elle te portera chance.

J'en conclus donc que c'était plus sérieux que jamais. Elle me confia donc l'épée, qui en plus d'être lourde, était magnifiquement gravée et étincelait d'un éclat argenté. Sa garde était basique, sans plus. Le pommeau était constitué d'acier de forme ronde.

— Bon, je me lance... je veux dire, c'est d'accord, si tu crois en moi, je peux y arriver, Saria ! »

C'est sur ces derniers mots que je rangeais mon épée dans son simple fourreau tout constitué de bois, puis que je fis route accompagné de Saria...


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