Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Mes copines étrangères


Par : lls
Genre : Sayks
Statut : C'est compliqué



Chapitre 29 : Cécilia


Publié le 05/01/2013 à 20:33:43 par lls

On est le 17 novembre, et c’est l’anniversaire de notre colocataire italienne. Elle a dix-neuf ans aujourd’hui, et on la gâte. Yun a fait un super gâteau et on lui offre plein de cadeaux. Un livre, une paire de chaussures, des boucles d’oreilles, et plein de trucs de filles dont je ne veux même pas entendre parler. :noel:

On est bien. Il est 21h, et on joue à Mario Kart dans le salon. Yun est sur mes genoux, Ana sur le tapis, et Cécilia sur le même canapé que nous. On s’amuse vraiment comme des fous. Et à un moment donné, ma petite brune met pause, et se retourne vers nous.
-Bon, maintenant, Cécilia doit demander son vrai cadeau ! déclare-t-elle, un petit sourire aux lèvres.
-Va le chercher ! rajoute Ana, et j’ai l’impression d’avoir loupé un épisode.

La belle italienne leur fait les gros yeux et essaie discrètement de faire non de la tête, mais un sourire éclaire son visage. Elle parait hésiter. Alors Yun et Ana redoublent leurs exhortations, et finalement Cécilia file dans le couloir. Je les interroge du regard.
-Tu vas voir, répond Yun.
Boaf, sûrement un truc de filles. :noel:

La voilà qui revient, et qui se dirige… vers moi. À petits pas. Elle est toute rouge, et tiens un papier à la main. J’espère que c’est pas un mot, on est plus au collège. :noel: (-15 :rire: )
Je parcours la feuille des yeux, et mon cœur loupe un battement quand je réalise que c’est un test de dépistage. Clean. Je comprends immédiatement son message subtil. Sûrement une idée de Yun. :noel:
Je me lève, et Cécilia s’empresse de dire :
-Si tu n’as pas envie…
Ana me charrie en rétorquant :
-T’en fais pas, il a toujours envie…
Et elle fait un clin d’œil à Yun, qui sourit d’un air coquin. Avenant, j’interviens : (ben j’ai quand même un peu le droit, non ? :noel: )

-Le tout, c’est de savoir si toi tu es prête, Cécilia.
Ses yeux s’adoucissent, et elle s’approche vers moi, un nouvel éclat dans le regard. Ses lèvres s’arrêtent à quelques centimètres des miennes, et elle me dévore des yeux. Puis elle m’embrasse. Nouvelle bouche nouvelle langue, nouveau plaisir puissant. Sans rien dire, elle me prend par la main, et me tire vers le couloir. Vers sa chambre.
Ana lui lance un regard encourageant, et Yun et son franc parler légendaire nous accompagne :
-C’est super, tu vas voir !
Cécilia se mordille la lèvre, peu sûre d’elle mais définitivement envieuse, alors qu’on pousse la porte de sa chambre…


Je me laisse guider. Je vois son corps qui tremble. Elle est vraiment timide Cécilia. Mais elle est magnifique. Elle a vraiment peur de ce qu’il va se passer, elle a peur de s’aventurer sur ces terres de plaisirs qui lui sont inconnus. Je le sens dans ses gestes mal assurés, dans sa terrible envie d’être parfaite pour moi.

Elle n’éteint pas la lumière, mais baisse la luminosité de l’halogène. L’ambiance est tamisée, envoutante. On est debout, on se regarde. Je ne veux pas accélérer les choses. La belle italienne s’avance vers moi, pose maladroitement ses mains sur mes hanches, et m’embrasse. Longuement. Et elle lâche mes lèvres, évite mon regard. Elle est toute rouge. De la honte. Elle maudit sa faiblesse, sa peur d’aller plus loin. Je change d’attitude, car je vois qu’elle a besoin d’être guidée. Je la pousse doucement vers le lit, et elle s’allonge. Sans la presser, j’attends qu’elle écarte les jambes pour que je la rejoigne.

Elle prend une grande inspiration, et consent à me laisser passer. Je me pose délicatement sur elle, et embrasse son cou. Elle refuse encore de se laisser conquérir par le plaisir. Elle ne peut pas réprimer quelques soupirs d’aise, mais je la sens terriblement tendue. Je prends doucement son chemisier, et elle se relève pour l’enlever. Quand je recroise son regard, je vois qu’elle est dans tous ses états. Ses beaux yeux bleus sont inquiets, ses joues sont rouges, et malgré la chaleur de nos deux corps, elle tremble. Elle tremble sous mon regard. Je contemple les lignes parfaites de son ventre, son soutien-gorge qui dissimule sa poitrine bombée et chaude.

-Tu es magnifique, je souffle sincèrement.
Elle avale sa salive difficilement, et paraît se détendre. Un tout petit peu, mais c’est déjà une victoire.
Elle ose même avancer ses mains hésitantes pour saisir mon t-shirt. Je l’enlève lentement, sans violence. Elle me regarde, regarde mon corps, et ses joues rougissent encore plus. Je prends délicatement ses mains et les pose sur moi. Elles tremblent encore. Mais peu à peu, elle commence à me caresser. Ce n’est pas comme la dernière fois, où on était dans le noir, où elle pouvait cacher sa peur. Aujourd’hui, elle me voit, elle affronte ses démons. J’ose finalement poser mes mains sur ses hanches, et elle tressaille à mon contact. Sa peau est chaude, et je réalise une nouvelle fois son extraordinaire douceur. Je remonte lentement, et je sens qu’elle frissonne.

Je m’avance vers elle pour l’embrasser, et sa poitrine se comprime lentement sur la mienne. Sa langue est hésitante dans ma bouche, et je sens son cœur qui tambourine contre moi. Ses mains gagnent mon dos, ma nuque, s’habituent à mon contact.

Nous y voilà. Tout en l’embrassant, je glisse mes doigts entre sa peau et sa jupe. Je les fais glisser le long de sa taille, jusque derrière son dos. Elle attend une seconde, m’embrasse dans le cou, et lève finalement les fesses pour que j’atteigne la fermeture éclair sous elle. Je la descends lentement, et elle se laisse retomber en douceur. Puis je quitte ses lèvres, et me redresse entre ses jambes. Elle me regarde, les mains au-dessus de sa poitrine, comme pour se protéger de mon regard.

De quoi a-t-elle honte ? Elle est sublime. Je caresse ses jambes douces, et tire finalement sa jupe. Elle paraît prendre confiance en elle, parce qu’elle m’aide immédiatement en levant les jambes. Son corps est beau, et je sens une vive excitation pour ce que je m’apprête à faire. Je vais la rendre femme. Elle est à ma merci, je passe mes doigts sur ses cuisses brûlantes, et lui tend finalement les mains. Elle les attrape et se relève, et je l’embrasse, en l’enlaçant. Mes mains trouvent l’agrafe dans son dos et la tire. La pression se relâche, et ses bretelles dégringolent sur ses épaules.

Elle se recouche, et je déplace son soutien-gorge lentement, dévoilant peu à peu ses seins imposants. Ils sont gonflés, brûlants, magnifique. Je place mes mains sur eux, et elle les recouvre avec les siennes en respirant fort par la bouche. Je masse, caresse, et lorsque mes doigts frôlent ses tétons, elle frissonne et ses cuisses se referment sur moi, plus pressantes. J’abandonne sa poitrine, et touche son boxer. Encore une fois, ses jambes se lèvent pour m’aider à le retirer. Son intimité rasée est douce sous mes caresses, et je devine les petites lèvres closes qui n’ont jamais connu le plaisir.

Je regarde son visage en feu.
Elle le cache avec ses mains, mais j’aperçois un sourire. Je m’allonge sur elle, sens ses seins contre mon torse, et écarte ses bras pour la voir. Je plaque gentiment ses mains sur le lit de part et d’autre de sa tête, et je croise mes doigts dans les siens. Elle est toute rouge, mais sourit toujours. Ses yeux magnifiques brillent d’envie, et elle déclare difficilement :

-J’ai… envie de toi.

Je l’embrasse tendrement. Puis je me relève, et retire mon jean et mon caleçon avec précaution et douceur. Je reviens sur elle, et Courage entre en contact avec sa peau. Elle respire vite et fort maintenant, et une étincelle de crainte, non, de panique, traverse son regard, alors qu’elle se rend compte qu’on est allé trop loin.
-Tu vas… doucement, hein ? me demande-t-elle, presque apeurée.

Je m’avance et embrasse son coup en lui chuchotant des mots doux à l’oreille. Sa respiration se calme, mais elle parait toujours raide et peu rassurée. Courage se frotte à elle, cherche une entrée qu’il ne trouvera pas. Car elle n’existe pas encore.
Malgré mes heures d’activités sexuelles avec Yun et Ana, je ne suis pas un expert en vierges. :hap:

Mais d’après ce que je sens, j’ai l’impression que l’hymen de Cécilia est fin et souple, qu’une simple pression pourrait suffire à le déchirer sans la faire saigner, et sans lui faire trop mal. Elle attend patiemment, comprenant que je veux tout faire pour son plaisir. Je l’embrasse, et je cherche. Et je trouve. L’endroit parfait. J’appuie, et elle inspire fort en sursautant. Puis elle expire en plusieurs fois, et je vois sa poitrine s’agiter tremblante. Un éclat de surprise passe dans ses yeux, et elle mord ses lèvres à cause de la douleur. J’ai l’impression de voir du reproche dans ses yeux, mais qu’elle ne le contrôle pas. Je m’écarte et je jette un coup d’œil : il n’y a pas une trace de sang.

-C’est bon, dis-je.
Ses yeux s’agrandissent d’étonnement.
-C’est tout ? Je pensais que ça ferait plus m…
Je ne la laisse pas finir. J’introduis Courage entre ses lèvres humides par l’entrée qu’il a formée, et elle coupe sa phrase par un gémissement silencieux. Son corps tremble, et elle met ses mains sur mes bras, les caressent fébrilement, comme si elle voulait me transmettre son inquiétude, comme si elle voulait me dire de faire attention mais que sa voix est bloquée dans sa gorge. Mais je fais attention. Je continue à avancer, et son visage se transforme peu à peu.

Le rouge de ses joues est encore là, mais ses caresses incontrôlées commencent à se faire plus rares. Ses yeux se ferment légèrement, sa bouche s’ouvre pour laisser entrer l’air dans ses poumons. Petit à petit, elle oublie ses angoisses, elle se détend. Elle se rend compte qu’elle est obligée de succomber au plaisir physique que je lui donne. Courage continue encore un peu dans son vagin chaud qui se dilate peu à peu, accordant sa confiance à ce corps étranger qui l’investit.

Lorsque je recule, elle pose rapidement ses mains sur mon torse. Aurait-elle goûté au plaisir, durant une fraction de seconde ? L’envie rejoint lentement la crainte dans ses yeux. Et Courage repart, un tout petit peu plus loin. J’écoute son cœur, il bat la chamade. Je crois que c’est bon. Je caresse ses cuisses pour lui faire comprendre qu’elle doit les écarter plus, lever ses jambes douces, s’abandonner à moi. Et elle le fait. Elle remue sous moi, je sens son corps qui me cède le passage, qui m’autorise à lui faire subir mon bon vouloir. J’y vais. Elle gémit pour la première fois. C’est bref, involontaire, silencieux, mais j’entends le son de sa voix.

Elle rougit encore, mais c’est de plaisir cette fois. Elle sait que je ne peux plus lui faire de mal. La seule crainte encore présente dans ses yeux, c’est la peur de l’inconnu. Elle n’a pas idée de l’étendue du plaisir qu’elle va ressentir. Mais elle me veut. Elle me le chuchote à l’oreille plusieurs fois, et gémit encore tendrement. Je n’accélère pas. J’aime ce rythme lent, j’aime me sentir en elle et remuer doucement, et sentir la douceur de ses jambes sur mon dos, et entendre ses soupirs d’aise. Et même sans forcer l’allure, ses yeux s’illuminent de plus en plus. Sa voix devient plus forte, plus catégorique. Elle aime ce que je lui fais. Elle enroule sa langue dans la mienne, sans aucune hésitation cette fois. Et elle continue de gémir, de serrer doucement mes épaules entre ses mains.

Et après de longues minutes d’étreinte passionnées et tendres, toujours à la même allure, je sens que je vais craquer. Pas de Courage secoué à toute vitesse cette fois. Pas de piercing brûlant qui le force à exploser. Juste une fille magnifique qui le tient en elle et se contracte délicieusement autour de lui pour chaque once de plaisir qu’il lui procure. À mon premier gémissement, elle tremble de plus belle, excitée et conquise par ma propre jouissance. Mais je ne change pas le rythme. Je gémis encore, et tente de me redresser. Elle me retient. Elle embrasse mon cou fébrilement, soudainement rendue folle par mon orgasme qui se prépare.

-Jouis en moi, me souffle-t-elle passionnément à l’oreille.
C’est risqué, la pilule n’étant pas contraceptive à 100%. Mais j’écarte immédiatement cette pensée, alors que Courage commence à se raidir. Je suis bien en elle, et ça m’excite énormément de rester là, de continuer mes va-et-vient lents et délicieux. Je gémis de plus belle, sentant la fin approcher. Et Cécilia couvre ma voix avec la sienne.

Je plonge dans ses grands yeux bleus, j’adore son visage rougi de plaisir alors que je lui fais l’amour. Et je suis agité d’un spasme. Je retiens mon envie soudaine d’agiter Courage rapidement pour jouir plus vite et l’enfonce encore en elle d’un mouvement incertain, vaincu par le plaisir. Elle caresse mon cou, mes cheveux, et souffle fort alors qu’il déverse ses jets brûlants au sein même de son corps. Je soupire bruyamment plusieurs fois, et elle m’imite, tremblante de bonheur.


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