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Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.


Par : MarianCross
Genre : Action
Statut : En cours, sweet quotidienne



Chapitre 5 : Chapitre 2 : Rencontre au sommet


Publié le 25/06/2016 à 14:56:48 par MarianCross

Chapitre 2 : Rencontre au sommet

(Soundtrack A RELANCER JUSQUE LA PROCHAINE :
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)

- Je refuse catégoriquement ! tonna la Chancelière Von Hammersmarck. Son hologramme faisait face aux dirigeants des Nations Unies. Les équipes technique du Complexe Terra-Nova étaient parvenues à installer une paire d'ansibles afin de permettre une commmunication entre le Reichstag et Terra-Nova. Ces hommes et ces femmes, qui trônaient autour de cette table, étaient les Chanceliers et constituaient aujourd'hui la "Hiérarchie", l'organe exécutif, législatif et juridique des Nations-Unies.

- Nous avons besoin de ces armures, Chancelière. Il en va de notre propre survie et votre pays est l'un des seuls à même de nous fournir un soutien logistique conséquent sans que ce ne soit handicapant, expliqua le Chancelier Lacroix, représentant de l'état français et Directeur général d'Overwatch. L'Allemagne n'avait pas vraiment rejoint les Nations-Unies et possédait de e fait un statut à part. Chaque négociations entreprise avec ce pays était une prise de tête sans fin.

- C'est non, renchérit Von Hammersmarck avec un délicieux accent allemand. Mon pays ne se séparera pas des "Armures Conquérant" qui équipent nos soldats, s'agaça t-elle. Nous ne devons notre survie qu'à ces bijoux technologiques, et ils retiendront les Omniacs aussi longtemps qu'il le faudra.
- L'Allemagne ne tiendra pas éternellement seule, face à la menace que représentent ces machines, vous devrez coopérer, tôt ou tard, ou ils vous écraseront comme la Russie l'a été il y a quinze ans de cela, répondit froidement Thatcher, la Chancelière britannique.
- Étrangement, le sort de Moscou n'a pas été différent de celui de Paris, Sydney, ou même Londres, Chancelière, remarqua Von Hammersmarck tandis qu'elle esquissa un sourire. La Chancelière britannique serra les poings. Néanmoins, je peux vous concéder quelquechose, et je suis certaine que vous serez assez raisonnable pour ne pas refuser.

Cette dernière phrase capta finalement l'attention d'Ana, assise aux côté de Gérard Lacroix en tant que co-fondatrice d'Overwatch. Il y a désormais cinq longues années qu'Overwatch fût pensée comme étant la solution au problème Omniac. Une force d'élite restreinte, capable de frapper n'importe où sur le globe avec une efficacité chirurgicale. Overwatch était la réponse de l'Humanité aux Omniacs suite à la perte de Sydney et du Commandant Morrison, il y a dix ans.

Mais la guerre pris un tournant inquiétant, et Overwatch ne comptait désormais plus que trois éléments opérationnels en son sein. Willhelm Reinhardt, l'un de ces soldats d'élites allemands dotés d'une armure "Conquérant", l'un de ces jouets que Von Hammersmarck gardait jalousement. Angela Ziegler, génie de la médecine, capable de prouesses chirurgicales incroyables. Et elle. Ana Amari, promue Commandant suite à la bataille de Sydney après la mort de son mari. Le manque cruel d'effectif limitait aujourd'hui l'efficacité d'Overwatch.

Néanmoins, Lacroix avait un plan. Cela faisait des années qu'il s'efforçait de sélectionner la crème de la crème en vue de faire intégrer de nouveaux éléments. Ana avait eu quelques échos, tels que le Projet REAPER, qu'elle désapprouvait totalement tant cette expérimentation était immorale et abjecte. Elle entendit également le nom de Jesse McCree au détour d'un couloir, son recrutement était une décision qu'elle n'encourageait pas davantage tant il était dangereux de faire confiance à des gens comme McCree.

Ana n'était pas friande des querelles politiques, et n'était présente aux assemblées de la Hiérarchie uniquement pour y faire de la figuration. En effet, à terme, toutes les décisions concernant Overwatch étaient prises par le Chancelier Lacroix.

Pour une fois, le sujet amorcé par la Chancelière allemande sembla intéressant.

- A défaut de vous fournir nos armures "Conquérant", nous pouvons vous fournir des plans, proposa Von Hammersmarck.
- Et que suggérez-vous que nous bâtissions avec ces ... "plans", Chancelière ? Des lances-pierres ? ironisa Thatcher.

Thatcher, cette langue de vipère, songea Ana en dévisageant la Chancelière britannique. Un véritable cancer pour la Hiérarchie. L'égyptienne restait persuadée qu'au fond de cette femme, il n'y avait pas une once de bonté. Non, pas une seule. S'il fallait mettre un visage sur la corruption, la manigance et les mensonges qui rongent la Hiérarchie en ces temps troublés, ce serait le sien.

- Vous pourriez bâtir une arme capable de balayer les Méchas Omniac, annonça fièrement la Chancelière allemande, avec un accent toujours aussi charmeur. Le docteur Winston qui était en train d'engloutir son café, en recracha aussitôt le contenu sur la table, provoquant l’exaspération générale.
- Vous avez bien dit "balayer" ? demanda le scientifique, ahuri en redressant ses lunettes sur son nez avec son majeur. Von Hammersmarck acquiesça.

Le Docteur Edward Winston, dirigeant de la section scientifique d'Overwatch. C'était lui qui était chargé des projets scientifique susceptible d'améliorer l'efficacité du groupe. Il était entre autre responsable du Projet REAPER, ainsi que d'un autre projet concernant des gorilles mais dont Ana ne savait rien. Il en valait peut-être mieux ainsi, compte tenu de la problématique que posait le Projet REAPER.

- Sous réserve d'achever sa construction, entendons-nous bien, affirma Von Hammersmarck.
- Voilà quelque chose qui vaut bien plus que toute les armures "Conquérant" du monde, se réjouit Lacroix avec un grand sourire.
- Quel est le piège, Hammersmarck ? siffla la vieille Thatcher.
- Von Hammersmarck, rectifia la Chancelière allemande . Il n'y a pas vraiment de piège, répondît t-elle en croisant les bras, sceptique.
- Crachez le morceau, Hammersmachin ! vociféra Thatcher en tapant du poing contre la table, son visage ridé était déformé par l’exaspération.
- Chancelière Thatcher, gronda Ana en se relevant d'un bond de son siège. Si vous ne faites pas preuve de plus de sang-froid durant la suite de cette assemblée, et c'est mon unique avertissement, déclara t'elle en pointant du doigt la britannique, vous en serez exceptionnellement mise à pied, hurla t'elle, envahie d'une colère noire. Suis-je suffisamment claire, Chancelière ?
- ... Sans dire un mot, Thatcher se contentait de fixer de ses petits yeux perçants et menaçants le regard fougueux d'Amari. Overwatch ne faisait pas dans la politique, et de ce fait, était intouchable, ce qui motiva le comportement d'Ana. Au bout de quelques secondes, la Chancelière britannique se leva calmement de son siège, puis s'en alla en marmonnant.

Le Commandant d'Overwatch se rassied en s'excusant auprès des Chanceliers qui ne lui en tinrent pas rigueur. Merci, lui chuchota Lacroix. C'est une vraie plaie, la Hiérarchie fait le nécessaire pour qu'elle soit remplacée par quelqu'un de plus ... Il cherchait ses mots.
- Malléable ? dénonça Ana.
- Conciliant, répondit froidement Lacroix en la regardant de travers.
- Malheureusement, comme je m'apprêtais à vous l'annoncer avant d'être interrompue. Nous ne pouvons vous les transmettre. Vous allez devoir venir les chercher vous-même. Gérard se retourna vers Ana, grattant son bouc blond. Cette dernière acquiesça d'un air entendu. J'ai besoin de chaque homme et chaque véhicule que la Fédération allemande possède afin de lutter contre l'envahisseur, continua Von Hammersmarck
- Je comprends très bien Chancelière, et soyez rassurée, nous ne vous en demanderont pas tant, assura le Directeur Général d'Overwatch en se penchant sur la table, les mains jointes, visiblement pressé. Si vous le permettez, nous déploieront Overwatch sur votre territoire afin de récupérer les plans. Le Commandant Amari ici présente dirigera l'opération, je suis ravi de votre coopération.
- Ne pensez pas que je fais cela gratuitement Monsieur le Directeur Général. Avec la transmission de nos plans s'ajoutent une condition qui nous est chère, rétorqua Von Hammersmarck, la tête haute et fière.
- Bien sûr ! s'exclama Lacroix en se redressant sur son fauteuil, les bras écartés en signe d'ouverture d'esprit. Il claqua finalement ses mains avant de les poser sur ses genoux, les jambes croisées en équerre. Nous vous écoutons.
- La Fédération exige que nos réfugiés qui le désirent soient accueillis dans votre complexe, nous savons que vous en hébergez déjà des millions, mais je suis certaine que vous trouverez une solution au problème, déclara la Chancelière. Parmi ses réfugiés, se trouveront la totalité des membres de notre caste scientifique. Ils collaboreront bien évidemment avec vous.
- Cette requête doit faire l'objet d'une délibération de la Hiérarchie, répondît Lacroix, hésitant. Laissez-nous quelques heures.
- Monsieur Lacroix, n'oubliez pas. Ce n'est pas négociable. Nous comptons sur votre diligence afin de me faire parvenir une réponse le plus rapidement possible. La guerre fait rage ici en Allemagne. Si ces plans venaient à être détruit, nous ne serions pas les seuls à tomber. Von Hammersmarck, terminé.

(Soundtrack LAISSER SE TERMINER AVANT DE LANCER LES CREDITS :
)

L'hologramme de la Chancelière qui s'étaient illuminé au milieu de la table ronde s'évapora enfin en un milier et de petites particules numériques bleutés. Lacroix se retourna vers Amari qui plongea son regard dans le sien.

- Je vais m'assurer que la Hiérarchie apporte satisfaction aux exigences de la Chancelière allemande, vous, occupez-vous de rassembler l'équipe. Il est ... Le Directeur Général jeta un coup d’œil à sa montre. 15h23, tenez vous prêts, vous et le reste d'Overwatch pour embarquer à l'issu des délibérations.

Les Chanceliers commencèrent à se lever, Lacroix fît de même, imité par Amari qui le salua réglementairement, comme tout militaire le ferait. Rompez, Commandant et montrez qu'Overwatch est loin d'être hors compétition.

( Crédit de fin :
)


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