Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Pris au piège


Par : Onlie
Genre : Horreur
Statut : Terminée



Chapitre 1


Publié le 02/10/2016 à 18:56:29 par Onlie

Deux heures qu'on avait abandonné ce jeune homme dans cet endroit si froid et terrifiant. Il avait été drogué et bâillonné puis traîné jusqu'ici comme un vieux sac sans importance, pour une simple histoire de concubinage. Pourtant, il avait conscience des ennuis qu'il pouvait avoir en tournant autours de la tant aimée soeur du rugbyman de son école. C'était une très jolie jeune femme qui pouvait en faire tomber plus d'un, d'un seul sourire. Elle avait un visage angélique et des formes ravageuses, c'était la combinaison parfaite. Certains pensaient presque que c'était l'incarnation d'Aphrodite et pourtant c'est à une sirène qu'on devrait la comparée car il faut savoir que sous ses airs d'ange, cette fille avait causé plus de problèmes aux garçons que la peste n'avait fait de ravage. Et pourtant il savait, il était au courant des conséquences, de ce qu'il risquait mais il a quand même tenté le diable.

Il était depuis ces deux heures seul et inconscient à la portée de n'importe quel predateur nocturne affamé de proie sans aucunes défense, comme lui.
Il ne possédait plus rien hormis un vieil uniforme bleu ciel à rayures blanches qui était déchiré, laissant place à de nombreuses entailles au niveau des chevilles, du ventre, du dos et des épaules.

L'inconscient se réveilla lorsque la pluie se mit à tomber à grosses gouttes sur son doux visage. Il fut apeuré de se retrouver hors de son lit, dans une forêt effrayante et sans vie, plongée dans un brouillard épais recouvrant l'obscurité sans fin de cet endroit désert seulement peuplé d'ombres incertaines, sans aucuns souvenirs apparent.
Cette situation le terrifiait, c'était une scène tout droit sortie d'un film d'horreur. Pourtant une idée absurde lui traversa l'esprit: il pensait que c'était une blague de très mauvais goût de ses amis car autrefois, on lui avait déjà fait une farce similaire. Ses amis l'avaient enfermé dans un espace clos, sans rien. Ce fou savait pourtant au fond de lui qu'une plaisanterie aussi folle serait bien trop dangereuse et qu'une personne saine d'esprit ne ferait jamais cela mais la paranoïa prit le dessus de ses émotions.
-C'est drôle, hein ? C'est bon vous avez bien déconné ? Sortez de votre cachette, cria-t-il.
Malheureusement pour lui, la seule réponse qu'il eut n'était rien de plus que le bruit de la pluie qui tombait à torrent.
-C'est bon je vous ai dis.
Mais il ne reçu toujours aucune réponse. Il perdit toutes patience et bon sens et se releva malgré ses brûlures désagréables causées par ces entailles et se mît en route, marchant à la recherche de l'un d'entre eux.

Cela faisait un bon moment que celui-ci marchait perdu dans cette forêt sombre noyée dans l'obscurité de la nuit, remplie d'ombres gigantesques.

L'égaré continua de marcher en tournant en rond dans la forêt lugubre. Sa marche se vit arrêter lorsqu'il vit une ombre se former devant lui. Les rayons de pleine lune éclairaient très mal la scène, l'étourdis n'arrivait pas à distinguer qui se tenait devant lui mais il s'avança tout de même d'un pas sur vers cette ombre humanoïde.
Après son pas en avant, le jeune constata un grincement désagréable à entendre. Il n'y prêta pas attention et se rapprocha de l'ombre afin de distinguer un visage mais l'adolescent s'arrêta d'un pas sec en réalisant que celle-ci n'en avait pas. L'homme pensait devenir fou, alors il se rapprocha lentement de l'ombre mais il fut surpris de constater que ce n'était aucunement de la folie ou même sa vision qui était troublée car il y avait bien quelque chose qui se tenait devant lui sans bouger à quelques centimètres du sol boueux. Il s'apprêtait à reculer lorsqu'une branche céda sous son pied et craqua. Une sorte d'aile se déployà de l'ombre en même temps qu'un hurlement strident de femme. Le blond prit peur et dse mit à courir à toute vitesse, pensant échapper à cette présence.

Le bellâtre courut le plus vite et le plus loin possible sans faire attention aux troncs d'arbres qu'il pouvait facilement heurter. Par manque de souffle, il s'arrêta et prit appuis sur le tronc d'un arbre au bois humide et chaud afin de reprendre des forces.

Le fou étant dans tout ses états, il tâta son corps espérant trouver son portable, mais celui-ci n'avait rien sur lui. Alors, il prit un bout de bois à terre et fit une trace sur l'un des troncs d'arbres afin de savoir s'il était déjà passé ou non par là.

Le repère étant fait, il reprit sa route en marchant le plus droit possible afin de ne pas tourner en rond.
Il fut obligé de constater qu'en marchant tout droit, il était revenu à son point de départ. Pensant que c'était un cauchemar, il prit un chemin différent et continua sa route. Étrangement, ce sentier menait à une petite maisonnette, au toit troué, à la porte fermée de travers et aux fenêtres fissurées, qui de l'extérieur avait l'air d'être occupée.

Le garçon vint toquer à la porte de la maisonnette dans un état deplorable. Il patienta quelques instants puis une vieille femme vint lui ouvrir.
Celle-ci était dans un état assortis au contexte. Elle était afessée, au dos bossu, des verrues sur la presque totalité du visage, un chandail un peu trop grand, des cheveux blancs et assez rondouillarde.
-Oui ? Demanda-t-elle.
-Bonjour, je vous prie de m'excuser mais pourriez vous m'indiquer la sortie de la forêt ?
-S'il y en avait une, je te le dirais mon garçon.
-Pardon ?
-Tu es pris au piège, crois moi. Si elle t'as vue, tu es déjà mort.
-Qui ça ? Interrogea-t-il.
-Je ne peux rien de plus pour toi, désolée mon enfant, termina la vieille dame au physique ingrat en fermant la porte.

Inquiet, il retoqua à la porte mais cette fois-ci, il n'eut pas de réponse, les lumières s'éteignèrent une à une, comme si, il avait rêvé d'avoir parlé à une vieille dame, alors que la maison était abandonnée.
Alors il se retourna pour continuer son chemin et quitter cette prison naturelle mais il fut prit de peur en voyant une femme au visage défiguré, habillée d'une robe noire et déchirée sur le bas, flottante à quelques centimètres du sol.
Il tomba à terre, dans les pommes s'offrant ainsi à son predateur assoifé de sang, qui le dévora sans pitié tel un animal.


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