Noelfic est temporairement en accès limité.
Envie de discuter en attendant ?
Accédez au SkyChat
Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

L'Héritage nocturne


Par : DovahFish
Genre : Horreur, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 13/06/2015 à 05:38:48 par DovahFish

[c]Paris, 15 décembre 2015, 3 heures 44 du matin.[/c]

Il fait nuit noire. Un homme en noir passe dans la nuit, son regard porte sur ses deux victimes. Gorges arrachées, regards livides, armes a la main. Le sol et les murs de cette sombre ruelle sont maculés d'hémoglobine. L'homme en noir sort son cellulaire.

-C'est fait. Déclara t'il en portant une cigarette a sa bouche. mince, il reste du sang, constata t'il en regardant le filtre taché d'écarlate.
-Tu as disposé des corps ? demanda l'interlocuteur d'une voix grave.
L'autre eut alors un sourire.
-Je m'en occupe, rendez vous demain pour le paiement.
-Ne traîne pas pour nettoyer, je te laisse.
Il rangea le téléphone dans la poche intérieure de son grand manteau en cuir, puis observa longuement les deux cadavres avec envie, avec toujours le même sourire sur ses lèvres.
-A table...

Soudain une sirène retentit.
Une Peugeot aux couleurs de la police nationale s'arrêta sur le trottoir, en descendirent trois gaillards bien sur d'eux.

-On peux vous aider monsieur ? Il se passe quoi ici ?
Il se retourna, dévoilant un visage pale, couvert de sang, et bien sur souriant.
-C'est quoi ce bordel ! Les mains en l'air! A genoux allez !
Les trois flics dégainèrent.
-Oh, je ne pense pas que ça va se passer comme ça. rétorqua t'il en ricanant
-Recule! Recule ou je tire !
Il tira. Une fois, deux fois, pas le temps pour une troisiéme.
Il souriait encore.



[c]Paris, 15 décembre 2015, 8 heures du matin[/c]

-.. Et nous interrompons notre programme pour cette information qui viens de nous parvenir: trois agents de polices ont été signalés disparu ce matin, après s'être rendu rue Emile Zola hier soir dans les environs de 3 heures du matin après que l'on ai signalé des coups de feu dans le secteur, les brigadier Lambert, David et Lacombe on demandé des renforts avant de garder le silence radio. Les enquêteurs privilégient la piste de l'homici..

-Bon ca suffit ces conneries.
-Putain Max, j'était en train de regarder !
-il est 8 heures mec, t'es sérieux de mettre les infos ? Tu va etre en retard en plus.
-Je suis en congé jusqu'au 2, je te l'ai déjà dit Maxime.
Sur ce il reprit la télécommande et ralluma la télévision. Maxime soupira.
-Rue Emile Zola, c'est pas la ou tu bossais avant ?
Il serra les poings.
-Si ...
-T'avais rencontré cette Carla, Clara ?
-Laura.
-Ah oui Laura voila, un de ces culs cette meuf.. je compatis Virgile, ça doit pas être facile a vivre de se faire largué par un bombe comme elle, dit il en se servant des corn-flakes
-C'était d'un commun accord !
-Ouais c'est ça ..
il engouffra une cuillère de flocons et avala avant de reprendre;
-Il c'était pas passé des trucs chelou la bas, a par entre vous deux je veux dire.
Virgile ne prêta pas attention a la plaisanterie.
-Tu veux dire des trucs comme ça ?
Il montra la télévision du doigt

-..Et maintenant notre envoyée spéciale qui s'est rendue sur les lieux présumés de la fusillade. Sarah que pouvez vous nous dire sur cette affaire ?

Dans la ruelle on pouvait voir des taches de sang gigantesques sur les murs; dans une des flaques de sang gisait une casquette de gardien de la paix. La police scientifique était là et examinait la scène.
La reporter emmitouflée dans sa veste se frotta les bras et s'approcha du micro.

- Et bien a l'heure actuelle les trois agents n'ont pas été retrouvés, leur voiture de fonction est encore là comme vous pouvez le constater, les enquêteurs n'ont pas encore pu déterminer si les portés disparus sont encore en vie. Nos pensées vont bien sur aux famille des victimes.

Maxime se frotta le menton, l'air pensif.
-Eh ben, c'est pas tout les jours qu'on voit ça a la télé ..
Virgile semblait inquiet
-J'espère qu'elle va bien ... dit il presque imperceptiblement
Son ami le regarda alors avec des yeux ronds
-JE LE SAVAIS ! S'écria a t'il en s'agitant
-Non c'est pas ce que je voulais dire..
Virgile regarda par la fenêtre, pensif


[c]Paris, 15 décembre 2015, 10 heures de l'après midi.
[/c]
Il faisait sombre. Mais il aimait ca. Il s'asseya sur une chaise dans un coin de la cave et alluma une cigarette. Il avala goulûment la fumée et retira son manteau. Il frotta ses cheveux blonds, encore tachés de sang et inspecta son avant bras.
Le gros porc l'avait bien amoché avec son 9 mm, mais la blessure avait déjà bien cicatrisé. Ca piquait encore un peu remarque, il se demandait quand il pourra partir ? Car il devait partir. Il avait laissé un beau merdier derrière lui, le travail n'avait pas bien été fait, et le patron n'aimait pas ça, du tout.

Au moment ou cette pensée le traversa, la sonnerie de son téléphone retentit.

Il décrocha.

-David! Content de te parler, a propos d'hier ...
-Tu ne me dois aucune explication, Victor, les médias ont déjà pris soin de tout relayer. Bien entendu nous avons étouffé au maximum, mais ces journalistes.. Tu sais ce que c'est.

Victor déglutit.

-Les flics se sont pointés, et ils avaient deja appelé des renforts avant de venir.. J'ai fait ce que j'ai pu David, mais j'avais pas le temps de tout nettoyer.
Tandis qu'il parlait, il commença a faire ses bagages;
-C'est regrettable, mais tu connais la régle. Si mes hommes n'étaient pas venu nettoyer un minimum avant que la PJ n'arrive, nous aurions été compromis.
-Ecoute, j'ai merdé, j'ai vraiment merdé, mais j'ai des infos. Y'a une balance la bas. Les deux chasseurs, ils ont eu le tuyau par une mordue.
-Encore une fois, regrettable. Mais au moins elle n'a pas risqué de tout dévoiler. Néanmoins, merci de cette information, tu épargnes a Mr.Patrocles la peine de te faire parler.
-Quoi ?

C'était pire que ce qu'il pensait, il était vraiment dans la merde. Je vais me casser, tout de suite

-Encore une chose Victor, l'inconvéniant des téléphones fournis par la maison, c'est qu'ils sont traçables. Bonne journée.

Victor jeta son téléphone par terre et l'acheva d'un coup de botte.
-Bordel !

Il prit son sac, un couteau de chasse et un revolver. Il vérifia le barillet en vitesse et se dirigea vers les escaliers.
Mais au moment d'ouvrir la porte, un cri retentit.


-Gendarmerie ! Ouvrez la porte!

Encore les poulets, pensa t'il, mais quelque chose clochait.
Ils n'avaient pas d'odeur.
Prit de panique, il renversa la table lui et plongea derrière.
Un coup sourd retentit en provenance de la porte, les gendarmes avaient un bélier.
Il vérifia de nouveau le chargeur, les mains tremblantes.
Un autre coup sonna.
Pas d'odeur... Ca ne pouvait signifier qu'une chose.
Il tira une dernière latte sur sa cigarette et serra le mégot dans son poing.

-AMMENEZ VOUS ! Hurla t'il en pointant le revolver sur la porte.
Cette dernière céda enfin, quatre gendarmes en tenues tactiques et lourdement armés firent irruption.

Victor ouvra le feu.
6 coups, tout son chargeur. Mais l'homme qui se tenait dans l'encadrement était toujours debout. Il gloussa et lui donna un coup de crosse.

-Vous voulez vous en occuper, Capitaine Patrocles ?
Un grand gaillard moustachu, en uniforme d'officier rentra dans la pièce. Manteau sur les épaules, cigare a la bouche, il avait l'allure d'un grand général.
-David a donné des ordres. Cet élément n'est plus nécessaire. Débarrassez vous en.

Les policiers dévoilèrent alors une gigantesque paire de canines.
-Sergent Arthur, l'essence. Les autres, faites vous plaisir.

Le capitaine retourna a sa voiture de fonction, s'éloignant des grognements de ses collègues et des cris de Victor puis il se saisit de sa radio.

-Capitaine Siegfried Patrocles. Le suspect s'est fait sauté et a incendié sa position. Aucune pertes a déplorer. Il a avoué être le coupable du meurtres des brigadiers et des deux inconnus. Je vous envoie votre rapport demain matin commissaire. J'ai déjà prévenu l'avocat des familles des victimes, Maître David. Il semblerait que ce soit une affaire classée. Terminé.

Il monta dans le van, suivi de ses hommes, et jeta son cigare par la fenêtre.
Tandis que le véhicule avançait, on pouvait distinguer au loin le bâtiment se faire engloutir par d'immenses gerbes de flammes.


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.