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Le jeu de la Mort


Par : VonDaklage
Genre : Action, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 12 : Debut d'une bataille sans merci.


Publié le 27/06/2012 à 14:51:07 par VonDaklage

Le reste de la journée se passa dans la bonne humeur et Helena continua de s'amuser avec moi, ce qui avait le don de m'attirer encore plus vers elle. Nous fûmes rentrés au coup de 20 heures et tout le monde rentra chez soi. Je réfléchissais à cette journée passé en partie au cotés d'Helena, j'aimais bien être avec elle, je m'amusais bien et parfois j'en oubliais presque cette douleur qui me ronge depuis 4 ans... Mais toute cette douleur, cette souffrance en continue et la culpabilité que je ressens, lorsque j'aurais gagné ce jeu, tout ça sera fini ! Un "jeu" ou ma vie peut m’être enlever à tout moment, une sorte de roulette russe avec 19 balles et un seul emplacement vide. D'ailleurs demain, ce sera la première bataille hein...

Je mentirais si je disais que je ne ressentais aucun stress. L'appréhension du danger, le fait que ma vie soit sur le fil, je me sentais comme un soldat qu'on enverrait en première ligne sauf que si je meurs, tout jusqu’à ma présence de ce monde, mon existence et tout ce qui s'y rapporte sera effacée... J’étais allongé sur mon lit, l'esprit vide de toute pensée, essayant simplement de me centrer sur moi même et d’éviter de stresser.

Zero : Ce soir, on s'entraine pas, il faut que tu sois en forme, on sait pas ce qu'il nous attends.

Lloyd : D'accord.

Zero : Ne t'inquiète pas, je serais avec toi.

Je ne lui répondis même pas et après avoir fait un rapide tour sur l'ordi, je partis me coucher. Malgré le fait que j'étais tendu, je réussis tout de même à m'endormir assez rapidement.

Lundi 9 avril

Comme tout les lundis matins, je me réveillais à 9h20 et je laissais mon rituel matinale s’exécuter. A 9h40 j’étais prêt et j'avais quitté mon domicile. Je gardais en tête que la bataille pouvait débuter à n'importe quel moment. Pour cette fois, j’enfermai mini Zero dans mon collier, je ne pouvais me permettre de faire une erreur. La journée se passa normalement, j'essayais de ne pas montrer mon anxiété, mais même moi je pus remarquer qu'une fois assis, mes jambes se mettaient à trembler. J'essayais d’arrêter en poussant mes jambes avec mes mains et j'avais la désagréable impression d'être observé et je regardais autour de moi, je pouvais dire ce que je voulais, ce que je ressentais se rapprochait plus de la peur que du stress.

Finalement, j’arrivais à bout de ma journée de cours sans que rien ne sorte de l'ordinaire... Ah non, j'avais oublié que j'étais collé à cause de Mini Zero. Je me dirigeais alors au premier étage et rentra dans la salle ou ma prof' m’attendait. Mme Roland, professeur d'histoire, coupe à la garçonne et passionnée par son métier, ça crevait les yeux. Dans la salle, il y avait un autre élève, c'était Val ! Je lui fis un signe de tête et il me répondit avec un sourire et un signe de la main. La prof me donna un travail à faire, un paragraphe argumenté sur la guerre d’Algérie, c’était franchement chiant mais j'essayais tant bien que mal, tandis qu'elle partit avec Val, qui avait presque fini son travail, car elle devait vider les armoires et mettre les dictionnaires et manuels dans une salle prévue à cette effet.

Hadès : Début de la 1ère bataille des participants, vous avez jusqu’à 17h !

Sa voix retentit dans mon esprit comme un coup de tonnerre, il était 16h25. J'y étais enfin, l'adrénaline monta d'un coup et je me sentais mal et décida de me diriger vers les toilettes du 1er étage. Soudain, j'entendis un cri étouffé, prêt de la salle à coté des toilettes. C’était la salle ou était censé être présent Val & Madame Roland et par curiosité, j'y jetais un oeil à travers le hublot et fut horrifié par ce que je venais de voir.

Ma prof venait de planter Val dans la carotide avec un ciseau et l'enfonçait, tandis que celui-ci s'appuyait sur elle, se vidant de son sang à grandes giclées ! Soudain j'entendis la lourde chute de son corps contre le sol ainsi que quelques efforts pour respirer, cela me faisait froid dans le dos et mon estomac fit des siennes, se préparant à rendre mon déjeuner. Je courus alors dans les toilettes qui était à quelques pas de moi, afin de régurgiter mon déjeuner. La mort, c’était pas pour rire, on risque vraiment notre vie ! Putain, putain, putain ! Val est mort putaaaaaaaain ! Il faut que je me calme, calme-toi, calme-toi ! Je n’eus pas le temps de m'en remettre que Mme Roland m'interpella, ciseau à la main et le sang avait disparu de ses vêtements.

Mme Roland : Un problème peut-être ? me dit-elle en souriant.

Putain mais elle est complétement taré, elle vient de tuer un mec et elle vient me voir en souriant ?! Non pense bien... Soudain j’eus un flash, tout ceux qui se font tuer disparaissent en emportant les traces de leurs passages avec eux ,ce qui explique qu'elle soit propre et seuls les participants gardent en mémoire les morts !

Lloyd : J'ai mangé un Kebab dans un restaurant que je connaissais pas, j'y retournerais pas, ça c'est sur ! dit je en feignant un sourire.

Mme Roland : Ah, je vois, bah quand t'as fini reviens dans la salle de cours !

Je vis qu'elle abaissa sa garde et se relâcha. On était dans un endroit assez étroit et elle était armée, si j'avais pas géré elle aurait pu me faire la peau. En sortant, je regarda à travers le hublot, et la ou devait giser la dépouille de mon ami, il ne restait rien, pas la moindre goutte de sang ! Donc Val était un participant, tout comme l'est mon institutrice...

Il régnait un silence de mort dans ce couloir, je me sentais oppressé. Je marchais alors vers ma salle, tel un condamné vers la chaise électrique. J'inspirai un bon coup avant d'ouvrir la porte et affichai un sourire bête, même si je n'avais qu'une envie, l'éventrer ! Je repartis ma place et je vis que les affaires de Val avait disparu, il avait vraiment disparu...

Je m'assis alors à ma place et tentait de travailler, tant bien que mal. Mme Roland était assise sur sa chaise, jouant avec son ciseau et me regarda en souriant. Mon sang ne fit qu'un tour et je poussa ma table sur le coté avant de prendre appui sur une table et de sauter et d'arriver à mettre un coup de pied dans la tête à ma professeur, qui chuta de sa chaise et roula en arrière en s'essuyant la lèvre, toujours son ciseau dans les mains.

Mme Roland : Je vais te virer pour ça, tu te rends pas compte de ce que tu fais, t'es malade ?!

Mon corps entier se mit alors à trembler et mes pensées devenaient troubles...

Lloyd : Salope... Pour Val, je vais te buter !


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